*PDV Faty *Il est venu me chercher chez mes parents et j'ai très peur pour ce soir, à tel point que mes mains tremblent sans que je ne puisse le contrôler. Tout à l'heure quand il s'est approché pour m'embrasser sur la bouche devant tout le monde encouragé par mes cousins et cousines, je me suis sentie complètement vide et dégoûtée, ça n'avait rien avoir avec la première fois et j'allais presque pleurer. À peine avait il remis mon voile que mes larmes glissèrent le long de mes joues. Je peux sentir son regard sur moi malgré que le voile me couvre toute la tête, je peux même sentir son souffle, on es que tout les deux à l'arrière. Je n'ai même pas vu ma mère aujourd'hui, j'espérais vraiment la voir mais ma tante m'a dit qu'elle était malade et qu'elle n'avait pas pu sortir de la chambre depuis hier. Quant aux autres je les aperçu de loin sauf bien sur mon père et mon oncle et d'autres vieux avec qui Cheikh discutait quand je suis arrivée.
Dès qu'on arrive il me prend la main et m'aide à descendre. Aussi fait que je retire ma main et le suis puisque je ne sais toujours pas où se trouve la chambre.Ça doit faire une heure qu'on est arrivé, il m'a reconduit dans cette maudite chambre avant de ressortir sans un mot. Ma tante vient de m'apporter de la bouillie mais tellement que c'est infecte et fade je n'arrive pas à le manger. En plus je n'ai pas faim, mon ventre est noué, j'ai mal et je stresse. Mes tantes m'ont forcé à enlever le dampé et me voici en petite tenue, je me sens vraiment mal à l'aise surtout ces perles qui font du bruit à chaque fois que je bouge un tout petit peu.
J'entends la porte claquer avant de le voir apparaître dans la chambre. Je sens son regard sur moi pendant quelques secondes, je me prépare déjà mentalement à ce qui va se passer. Ça ne me servirais à rien de m'opposer comme l'ont dit mes tantes, je vais le laisser faire ce qu'il a à faire...
- Tu peux te changer et mettre un pyjama si tu veux, me dit-il d'une voix extrêmement rauque au point de me donner des frissons .
Il se dirigea vers la salle de bain avant que je ne me dirige à mon tour vers le dressing. À non plus grand étonnement tous mes habits étaient déjà rangés. Je me changea et mis un pyjama rapidement et me coucha très vite.
Je sens le lit s'affaisser signe qu'il est là. J'entends les tasses bouger avant de sentir une douce caresse sur ma joue. J'ouvre brusquement les yeux et bouge ma tête pour ne plus sentir ses doigts sur moi.
- Ne dors pas, j'ai commandé quelque chose de plus comestible pour toi, ça ne devrait plus tarder. Dit-il en détournant la tête.
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*PDV Youma*
J'émerge doucement de mon sommeil et me rends compte que je suis dans ses bras. Il a la main tellement serrée sur ma taille que je ne pouvais bouger pour aller nulle part. Je tourne un peu ma tête et je vois qu'il est presque trois heures du matin. Étant donné que je n'ai plus sommeil et que je ne veux pas le réveiller mon esprit se tourna directement vers ma fille. Lorsqu'elle est venue je n'ai pas voulu la voir, voir son état et j'ai refusé également de voir ce fameux drap. La vérité est que je ne sais si j'aurais été capable de voir certaines choses, j'ai eu peur de mal réagir et de devenir incontrôlable, par conséquent m'attirer encore plus d'ennuis auprès de cet homme, qui pourtant malgré tout ce qu'il me fait je suis amoureuse de lui comme une petite adolescente.
Une soudaine envie de vomir me prends et je ne sais comment j'arrive à me détacher de lui avant d'aller me vider l'estomac dans les toilettes. Je me brosse les dents et sort des toilettes pour le trouver assis entrain me fixer.
Je fais comme si de rien était et retourne me coucher.
Il se coucha également avant de me reprendre dans ses bras sans que ne m'y oppose. Je ne veux en aucun cas me disputer encore avec lui si tardivement. Je sens qu'il veut me parler mais je ne lui donne pas l'occasion et me rendors aussitôt.
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Dans la peau d'une épouse
RomanceFatyma Zahratou Haïdara , jeune fille de 18 ans, va voir sa vie basculer du jour au lendemain. La cause, Cheikh Abubacar Traoré, milliardaire malien le plus convoité du pays.