- Cheikh, qu'ai je fais à Dieu, pour mériter un fils comme toi? Tu trouves ca normale de ne pas venir me rendre visite depuis mon retour? Niamokodein! Tsuuip.
- Maman excuses moi, j'étais très occupée, mais je te promets que je serais là ce soir, dis-Je. Tout d'un coup Amina entre dans mon bureau avant de venir s'asseoir sur mes jambes.
- C'est qui bb? Me demande Amina. Agacé je lui jettes un regard noir pour qu'elle se taise.
- Ah je vois! Tu n' a pas le temps pour moi, mais tu as le temps pour tes putes!
- Non maman, c'est pas ce que tu crois...tentais-je avant qu'elle ne me raccroche au nez.
Je soupire, avant de m'adresser à Amina.- Combien de fois je t'ai dit de ne pas entrer dans mon bureau comme si c'était un moulin, d'ailleurs sors d'ici! Dis-je énervé.
- Cheeuuu Cheikh pourrais tu arrêter un seul instant de me donner des ordres! Se plaint elle. Mais Chui désolée je voulais pas te créer des problèmes avec ta mère, me dit elle en nichant sa tête dans mon cou.
- Lèves toi, je dois rentrer dis je.
- Mais bb je voulais que l'on prenne un peu du bon temps ce week-end, I ba don oun kan be mun ma oh ( tu sais de quoi je parle hum..) . Dit elle en commençant à m'embrasser.
- Une autre fois dis-je en l'embrassant.
Elle accentue le baiser et j'en profite pour déboutonner sa chemise pour avoir accès à ses seins , qui au passage sont magnifiquement emprisonés dans cette lingerie que j'aime tant, je m'arrête un instant pour les observer,tout en me mordant les lèvres.
- Je savais que ca allais te plaire, me chuchotte-elle à l'oreille.
On s'embrasse de nouveau jusqu'à en perdre notre souffle, je quitte sa bouche pour m'attaquer à son cou, que je parsème de petits baisers mouillés, sous ses petits gémissements qui me rendent fou.
D'un coup elle se lève de mes jambes pour se mettre à genoux entre mes jambes.- Maintenant laisses moi m'occuper de toi, dit-elle en touchant ma bosse.
Elle dezip ma braguette avant de plonger sa main dans mon boxer. Mais d'un coup je l'arrête, me rendant compte de la situation, où elle et moi sommes presque nus dans mon burreau, on pourrait nous surprendre à tout moment.
- Quoi qu'est ce qu'il y a ? Dit elle en affichant une moue.
- Pas ici, rhabilles toi, il faut que je parte, dis je en essayer de contenir mes pulsions.
-pfff t'es sérieux ? Dit elle énervée.
Je lui jettes un regard noir avant de répliquer.
- Combien de fois je t'ai dit de ne pas me faire ce genre de commentaires?
Frustrée elle m'ignore et se rhabille en silence je fais de même puis range mes affaires tout en essayant de me concentrer sur autre chose pour faire disparaître ma bosse qui ménace d'exploser mon pantalon. J'imagine déjà mon inconfort durant toute la soirée.
- Cheikh tu comptes vraiment me laisser dans cet état?
Je soupire avant de lui donner quelques billets qu'elle s'empresse de prendre.
- Faits toi plaisir ok? Dis je
- Merci beaucoup bb, dit elle en m'embrassant.
*********
Je gare la voiture dans le garage, et me prépare à entrer, ma mère va me tuer aujourd'hui, je le sens. Je traverse l'immense jardin qui au passage est bien entretenu, le jardinier fait vraiment bien son travail, ce qui est pas évident car la maison est la plus part du temps inhabité.
Je souffle un coup avant de me décider à entrer, je me dirige directement vers le salon. Concentrée sur son film elle ne me remarque même pas.
- Maman chérie, dis je en lui faisait un gros câlin.
Elle repond à mon étreinte avant de me faire des petits bisous sur la joue, je ne peux m'empêcher de sourire, sa voix, son odeur tout m'avait manqué chez elle. Pourtant je n'arrive pas à croire qu'il ait fallu plus de trois jours pour que je vienne la voir.- Oh mon bébé tu m'as trop manqué, dit elle en souriant.
- M'man toi aussi tu m'as beaucoup manqué, dis je en lui faisant un bisous sur la joue.
Heureusement et à mon plus grand étonnement elle ne me sermone pas pour ce qu'elle a entendus au telephone. Je pensais que ca allais être ma fête, je ne peux être que soulagé, comment aurais je pu lui expliquer ce que je fais avec Amina?
On passe l'après midi à discuter joyeuseusement.Et je me rends compte que ma mère m'a vraiment beaucoup manqué, je n'ai pas assez souvent le temps de lui rendre visite à cause de mon boulot. Je suis PDG de la plus grande entreprise d'exploitation et d'exportation orifère de l'Afrique de l'ouest. À vrai dire c'est un métier très prenant tellement que ma vie personnelle est un véritable désastre. Mais malgré cela j'essaye de trouver du temps pour "décompresser" un peu de temps en temps.
Desfois j'ai envie de tout quitter, vendre l'entreprise et vivre une vie tranquille. Mais je ne peux pas, pour mon père. Je ne veux pas que son travail de toute une vie soit détruit à cause de moi, il a toujours voulu que je sois à la tête de cette entreprise malgré mes refus, je ne peux tout simplement pas trahir ces dernières volontés. De plus, part moment il me plait de faire ce que je fais, mais la plupart du temps la pression est forte et intenable.
À vrai dire j'ai vécu pire, à la mort de mon père, je venais juste d'avoir mon bac en gestion à 16 ans, dans le testament il m'avait nommé héritier de tout ses biens. Je fus donc obligé de prendre les rennes de l'enterprise, sous les vives contestations des associés. C'était une époque sombre pour moi, j'évite assez souvent d'y penser, au moment où les jeunes de mon âge s'amusaient, moi je me battais pour prouver que j'avais les capacités nécessaires pour être à la hauteur. J'ai dû doubler d'efforts, je travaillais, j'apprenais , et j'étudiais pour pouvoir avoir les diplômes nécessaires. Honnêtement je crois que j'aurais sombré si je n'avais pas eu le soutien de ma mère et de Bouba, mon frère de coeur. Cette épreuve à été très dure pour nous tous, la mort de mon père à été si soudaine. J'étais très proche de lui, plus proche de lui que de ma mère, mon père me gatais, j'étais vraiment un fils à Papa, c'était surement dû au fait que je soit enfant unique, mes parents ont eu beaucoup de mal à avoir des enfants et quand ils m'ont eu j'ai été disons chouchouté.
À l'obtention de mon diplôme, ma mère a décidé d'aller faire sa vie en Afrique du Sud, pour oublier un peu la douleur qu'elle ressens, quelques mois après elle décida d'ouvrir une boutique de vêtements.
Nous avons tous essayer de dépasser cette étape, et aujourd'hui nous sommes tous unis plus que jamais.Je finis de prendre ma douche, m'habille et descends rejoindre ma mère qui est entrain de mettre la table avec l'aide de la cuisinière Mami.
Je passe un coup de fil rapide, avant de rejoindre ma mère pour dîner.
On commence à manger dans la bonne ambiance jusqu'à ce que ma mère m'interpelle la mine sèrieuse, pourquoi je sens que ca ne sens pas bon pour moi?- Cheikh? Dit elle très serieuse.
- Humm, serieux c'est tout ce que tu trouves à dire ? Me siffle ma confiance .
- Je t'ai trouvé une femme, je veux que tu te maries.
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Dans la peau d'une épouse
RomanceFatyma Zahratou Haïdara , jeune fille de 18 ans, va voir sa vie basculer du jour au lendemain. La cause, Cheikh Abubacar Traoré, milliardaire malien le plus convoité du pays.