****Un mois plus tard*****- Safiatou! Tu ne crois pas qu'il est temps que tu retourne chez ton mari? Si Bah venait à découvrir la raison pour laquelle tu es ici nous aurons toute les deux des soucis.
- Tata il est hors de question que je remette les pieds là bas. Je ne veux plus de lui, répondit Safiatou.
- Meme si je ne suis pas d'accord avec ce qu'il a fait, je trouve que tu as passé déjà trop de temps ici! Et mes petits fils ?! Tu penses à eux?! Tu veux qu'ils grandissent sans leur père ? Tenta sa tante doucement.
- Ils ne seront pas les premiers enfants à grandir avec des parents divorcés. Je ne peux pas faire ça ! Ne me le demande pas! Tu sais à quel point ça me fait souffrir! Il ne se passe pas. un jour sans que je ne pleure à cause de lui. Housseny m'a trahi de la pire des manières, tu te rends compte qu'il me mentait en me regardant droit dans les yeux ? A tel point que. je me sentais coupable de cette situation et le pire c'est qu'il n'a même pas eu le courage de me le dire en face. Tu ne sais pas ce que je ressens! Je me sens insignifiante en tant que femme, qu'est ce qui ne va pas chez moi pour qu'il aille voir ailleurs ? Je ne me sens pas à l'aise dans ma peau...je.... finit-elle par sangloter alors que sa tante la consolais.
- Je sais ma chérie mais le mariage c'est aussi cela. Tout les jours ne sont pas dimanche, il faut pouvoir pardonner l'erreur de son partenaire pour avancer. Il y a tellement de femmes qui vivent dans un mariage polygame mais pourtant elles n'en meurent pas.
- Oui mais moi je n'ai pas choisis de rentrer dans un mariage pour vivre dans la polygamie et devenir aigrie à cause de rivalités. Je. préfère rester seule. Trancha-t-elle en essuyant ses larmes avant de prendre sa calebasse remplie de mangues et reprendre le chemin du retour.
Sa tante la suivi au pas et le reste du trajet se fit en silence.
Arrivées a dans la ruelle de la maisonnette où elles habitent avec la famille du vieux Bah depuis déjà un mois, une chose attira leur attention. Trois grosses 4x4 étaient alignés le long de la petite rue. Safiatou s'arrêta net lorsqu'elle aperçue les plaques d'immatriculation des voitures.- Safiatou....je crois que Housseny est là. Chuchota sa tante.
Elles se regardèrent un instant avant que sa tante ne reprenne ses pas.Sans qu'elle ne puisse le contrôler les battements de son cœur se mirent à accélérer. Elle respira un bon coup avant d'entamer le pas. Elles rentrèrent dans la petite cour et se dirigèrent vers la cuisine pour y déposer leurs produits où elles croisèrent la maîtresse de maison.
- Marème, Bah vous demande toi et Safiatou, il est dans le salon.
Elles se dirigèrent alors vers la salle de vie. Au pas de la porte, Safiatou frissona lorsqu'elle entendit la voix de Housseny. Sans lui laisser le temps sa tante là tira avec elle.
- Bonjour! Salua celle-ci avant de prendre place.
- Bonjour murmura la principale concernée sans lancer un regard à son mari alors que celui-ci là arrêta de jouer avec ses enfants pour la fixer. Il l'a dévorait littéralement du regard. Il ne saurait dire si c'est parceque ça faisait longtemps qu'il ne l'avait vu mais il ne pouvait s'empêcher de la trouver magnifique dans cette taille basse qui mettait ses formes en valeur à la perfection.
- Bien! Commença le chef de famille en interrompant Housseny dans son observation. Je pense que vous savez déjà. toute les deux la raison de cette réunion. Je ne vais donc pas passer par quatre chemins. J'ai été assez surpris de voir Housseny débarquer ici en me disant qu'il cherche sa femme...
- Bah je..... l'interrompt Marème
- Non! Je ne veux rien entendre! Si je l'avais su, pour rien au monde elle ne serait ici. Housseïni a pris le temps de m'expliquer le problème et je vais régler cette situation aujourd'hui même. Housseny ne repartira pas sans Safiatou et ses enfants.
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Dans la peau d'une épouse
RomanceFatyma Zahratou Haïdara , jeune fille de 18 ans, va voir sa vie basculer du jour au lendemain. La cause, Cheikh Abubacar Traoré, milliardaire malien le plus convoité du pays.