La peluche

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Mes parents et moi nous déménageons à Roppongi, je ne suis pas heureuse à l'idée de partir loin de mes copines mais je suis heureuse de quitter cette école, avec toutes ses filles qui m'ont poussées dans les couloirs, elles m'ont insultés et ont profité de mon mutisme traumatique pour pousser encore plus loin ma dépression.

Mon mutisme traumatique est apparut, au moment où j'ai appris la mort de mon petit frère Ichigo, il est mort d'une pneumonie mal soigné il y a 1 an maintenant.

Ma mère fut abattue, mon père lui est rentré couvert de bleus, il était tachés de sang, le lendemain le médecin qui avait mal soigné mon petit frère est mort est bizarrement, ce jour là mon père n'était pas surpris.

Mon père porte le dernier carton, il le dépose dans le camion, ma mère le suit et au passage elle me donne ma peluche.

Maman : Cally, tout va bien se passer, tu vas te faire de nouvelles amies.
Dit t'elle en m'adressant un sourire réconfortant.

Papa : Cally, les jeunes filles de ton âge ont pleins de copines.
Dit t'il en faisant une grimace et en hurlant.

Sa grimace ne me fait pas rire, depuis la mort d'Ichigo, je me suis renfermé sur moi même et plus rien ne me touche.

Désolé papa de te faire de la peine mais ta fille de 13 ans est malheureusement vide à l'intérieur.

Comme simple réponse, je soulève mes épaules et je souffle.

Maman : Djelal ta fille est têtue, c'est tout toi.
Dit t'elle en riant.

Ma mère et mon père sont des personnes très fortes, ils ont toujours le sourire je ne sais pas comment ils font.

Je sors de la maison et en fermant la porte, je pose ma main sur la porte en bois de notre maison.

« Ichigo, j'espère vraiment que tu es heureux là où tu es.

Je ne vais pas à l'école, maman veut me faire les cours à la maison donc ce n'est pas pour le moment que je vais me faire des amies. 

Ne soit pas triste d'accord, je garde ta peluche avec moi elle m'aide à mieux dormir.

Papa lui essaie de me faire rire mais sans toi, rien n'est plus pareil.

Je t'aime Ichigo. »

Une fois ma petite prière intérieure pour mon frère faite, je monte dans la voiture avec ma mère, elle met la musique à fond et nous partons donc à Roppongi.

Papa est derrière nous dans le camion, il klaxonne comme un enfant et ça fait rire ma mère.

Mon père et elle, sont tellement complémentaires c'est juste trop beau et je suis heureuse de les avoir.

Maman : Ton père on dirait un enfant avec son camion.
Regarde sa tête de con ! Oui mais arrête de klaxonner Djelal j'ai compris que tu étais derrière moi.
Dit t'elle en se moquant de mon père.

Ils sont chien et chat, elle imite mon père, elle fait sa grosse voix, ma mère pointe son doigt en l'air et fait les mêmes grimaces que lui.

Le chemin est très long, mon ventre grogne de temps en temps, ma mère voulait qu'on s'arrête pour faire des pauses mais au plus vite on arrive au mieux je me porte.
A vrai dire, je veux faire pipi mais je n'aime pas utiliser les toilettes de n'importe qui ça me bloque.

Nous passons devant des grands immeubles, des parcs, des écoles, une gare, des restaurants, des boutiques de vêtements et pleins d'autres.

Maman : Ah enfin, nous sommes arrivés Cally tu vas pouvoir faire pipi et manger.
Dit t'elle en me caressant la tête.

Je ne dis rien, je hoche simplement la tête pour signaler à ma mère que j'ai compris.

Maman : Cally, ça ne peut plus durer, la mort de ton frère nous affecte également mais ma chérie il faut que tu nous parle. Dit t'elle si gentiment.

Comme réponse, je prend sa main et je lui fait un bisou. 

Maman : Arg, aussi têtue que ton père d'accord je vais me contenter d'un bisou merci Cally.
Dit t'elle avant de me refaire une grimace de mon père.

Elle se gare devant la maison, j'ouvre la porte et je trouve notre nouvelle maison super belle !

Notre toute nouvelle maison, est sur deux étages, les pierres extérieures sont blanches, la toiture est d'un noir comme les ardoises sur les tableaux de l'école, devant, il y a des arbustes taillés ainsi que des plantes de toutes les couleurs qui décorent joliment l'entrée, cette maison me fait penser à la série américaine que regarde maman, en tout cas, tout est magnifique et je remarque le sens aigu des détails de mon père.

Maman : Super, les décorateurs ont déjà pris soin de faire l'extérieur de la maison. Je vois que la maison te plaît ma fille. Allons aider ton père. Dit t'elle avant de sortir de la voiture.

Mon père est déjà entrain de sortir les cartons du camion c'est une force de la nature.
Quand je le vois je comprends pourquoi étant petite je voulais me marier avec mon papa, il est très beau.

Ses longs cheveux blonds lui donne l'air d'être un viking, son dos nue, laisse apparaître de nombreux tatouages formant des tribales, il a une carrure très imposante grâce à sa grande taille et à son corps qui peut soulever des montagnes. 

Papa, est plutôt bronzé, il est un adepte des longues siestes au soleil tout en dégustant une bière, tout son teint halé, à l'a plus l'air d'un surfeur qu'un d'un père au foyer. 

Maman : Djelal ! Remet ta chemise je ne veut pas me battre encore ! C'est fini ses histoires ! Dit t'elle en criant.

Papa : Rho ! Erza, tu te rappelles de notre première rencontre ici ? Oh mais je n'aimes que toi ma petit biche ! Dit t'il avant de lui faire un clin d'œil.

Ce fut fatal pour ma mère car je crois que là elle est entrain de glousser comme une pintade.
Elle s'approche de lui, et elle lui saute au cou et il s'embrase.

Je vais voir ma mère et mon père, je tire sur la robe de ma mère et je lui montre le parc en face de la maison.

Maman : Oui tu peux y aller Cally.
Oh Djelal voyons pas ici. Dit t'elle en gémissant.

Oui papa pas ici s'il te plaît. Vos démonstrations d'affections ne rende mal à l'aise.

Bref, moi je fais un tour aux alentours sans trop m'éloigner.

À côté de la maison il y a un parc, j'y vais, je pose ma peluche et je profite de l'air frais.

Une fille de mon âge s'approche de moi, elle regarde ma peluche et je sens qu'elle me juge.

Elle  : Ahahaha ! Tu as une peluche à ton âge, bouuh la petite fille. Dit t'elle en me pointant du doigt.

Une copine à elle et deux garçons de nôtres âges s'approchent également, ils se font passer la peluche de mon frère, ils font exprès de la jeter par terre et de la tacher.

Très en colère, je m'approche d'eux, j'essaie de prendre la peluche mais malheureusement je me prends un coup sur la joue droite, alors j'essaie de le rendre mais je ne suis pas une grande bagarreuse.

Voix : Ça vous amuse de vous en prendre à une fille! Dit un garçon derrière moi.

Je me tourne et je vois deux garçons, l'un porte de longs cheveux blonds, l'autre porte des lunettes et il a l'air hautain.

Fille : Ran, Rindô alors ça va ? Dit t'elle en souriant.

Garçon aux cheveux longs : Donne nous la peluche s'il te plaît. Dit t'il gentiment.

Garçon hautain : Et tire toi ! Dit t'il méchamment.

La fille dépose ma peluche sur un petit banc à côté de nous et part avec ses amies.
Je cours, je prends la peluche et je la nettoie avec ma petite robe rose.

Garçon aux cheveux longs : Je suis Ran et voici mon frère Rindô.
Dit t'il en me donnant un mouchoir.

Premier et dernier amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant