La déclaration

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Après être descendu, je reste avec tout le monde dans le salon, ma mère décide de ranger les cartons et de me mettre tout le monde au boulot, les pauvres même Ran et Rindô n'y ont pas échappés.

Maman : Euh Djelal tu compte faire semblant de dormir encore longtemps, les petits ils aident eux !
Dit t'elle en étant furieuse.

Je roule des yeux, mon père est un feignant quand il faut ranger la maison, il se lève du canapé et traîne son corps pour aller donner un coup de main à ma mère.

Moi je m'occupe des petits cartons, Ran lui il aide ma mère dans la cuisine et Rindô il porte un carton bien trop lourd pour lui.
Intérieurement je me moque de lui, car je vois qu'il force et qu'il commence à devenir tout rouge.

Je m'approche et je l'aide à soulever le carton.

Rindô : Non, c'est bon il est lourd tu vas te faire mal. Dit t'il en étant hautain.

Très bien, je lâche le carton et en le lâchant Rindô tombe.
Je souffle et je lui tourne le dos pour montrer à quel point il a était stupide.

Rindô : Ouais désolé c'est bon. Dit t'il en se relevant.

Je le regarde de haut et je lui tire la langue, puis je décide de m'asseoir face à lui et de ne pas l'aider.

Rindô : Quoi ? Je me suis excusé. Aide moi !
Dit t'il en commençant à s'énerver.

Papa : Ah, les jeunes, laisse tomber Rindô, quand elle décide de ne rien faire c'est impossible de la faire bouger. Dit t'il en se moquant de moi.

En même temps si il était moins débile et qu'il aurait accepté mon aide dés le début, il ne se serait pas retrouvé dans cette position, c'est à dire à ce retrouver en difficulté.

Maman : Oh ! Cally regarde j'ai trouvé ton bokken, je pensais qu'on l'avait perdu. Mais où avais-je la tête ?
Dit t'elle surprise.

Ran : Tu fais du Kendo ? C'est rare pour une fille d'aimer ce style de sport.
Dit t'il en regardant vers ma direction.

Papa : Cally est une spécialiste dans les arts martiaux. Dit t'il fière de moi.

Rindô lui s'approche de moi furieux, il m'attrape les épaules et me fixe des yeux.

Rindô : Et pourquoi tu ne t'ai pas défendu la dernière fois ? Tu attendais qu'ils te frappent avant de riposter ?
Heureusement qu'on était là pour toi ! Tu sais des fois, il faut rendre les coups Cally. Dit t'il furieux contre moi.

Je n'aime pas quand on agresse comme ça et encore moins devant ma famille.
Je me dégage de lui, et je le frappe sous le menton avec la paume de ma main gauche.

Furieuse je pars me réfugier dans le jardin extérieur de la maison.
Mais il est bête lui, vraiment, pourquoi il s'énerve comme ça contre moi, on vient de se rencontrer et ce n'est pas l'idée que je me faisais d'une amitié.

Entre Emma qui prend ma peluche et lui qui ose me dénigrer dans ma propre maison, il faut vous calmer.

Je m'assois sur le canapé extérieur et je recroqueville mes genoux.
Il fait nuit, le ciel est dégagé et je peux voir les étoiles qui s'illuminent dans le ciel, cette vue est magnifique mes parents ont bien choisi l'emplacement de notre maison.

Je reste un moment seul, je préfère me calmer et j'irais m'excuser car je ne m'emporte pas aussi facilement d'habitude mais là avec la fatigue mon coup est parti tout seul.

Mes yeux commencent à se fermer petit à petit, puis j'entends que la baie vitrée s'ouvre, Rindô entre dans le jardin extérieur.

Il s'approche de moi et il baisse la tête.

Rindô : Je peux m'asseoir ? Dit t'il très doucement.

Je déplie mes jambes et je me décale afin de lui faire une petite place à côté de moi.

Rindô : Je m'excuse, je n'aurais pas dû, tes parents nous ont invités et moi je t'ai manqué de respect.
J'étais con. Dit t'il timidement.

Ses mains sont posés sur ses jambes, je souffle et je dépose ma main droite sur sa main gauche.
A ce contact, il relève sa tête, ses joues laissent apparaître quelques rougeurs, ses yeux brillent et il me sourit.

Rindô : Donc tu me pardonnes ? Dit t'il content.

Moi : Humm. Dis-je en hochant la tête.

Oui je te pardonne même si je t'en veux quand même.

Rindô : Je, tu sais en faite, comment dire.
Dit t'il en bégayant.

Il baisse la tête, nos mains sont toujours posées l'une sur l'autre alors je serre sa main.

Moi : Oui ? Dis-je très doucement.

Rindô : Je voulais te voir, car je te trouve cool comme fille.
Puis je trouve ça bête la façon dans laquelle nous nous sommes rencontrés.
Alors, bonjour, je m'appelle Rindô Haitani j'ai 13 ans.
Et je te trouve très jolie comme fille, et tu as une jolie voix alors j'aimerai qu'on puisse discuter ensemble quand nous sommes seuls tout les deux.
Enfin si tu le veux bien. Dit t'il toujours la tête baissée.

Je ne m'y attendais pas, je ne le pensais pas comme ça, je ne sais pas quoi dire, jamais une personne a pris les devants me concernant.

A l'école après la mort de mon frère, on m'a bousculé, frappé, insulté car je ne parlais pas et les filles ne comprenaient pas pourquoi.

Mais jamais personne ne m'a parlais comme lui le fait maintenant.
Je lève ma main de la sienne, et j'essuie les larmes qui commencent à me monter aux yeux.

Rindô lève sa tête, me regarde intensément et il écarquille ses yeux.

Rindô : Ah non, je ne voulais pas te faire pleurer, j'ai dis quelques choses qui ne fallait pas ?
Dit t'il très rapidement

Je peux voir qu'il est super gêné et moi je respire un grand coup.

Moi : Je m'appelle Cally Oma, j'ai 13 ans je viens d'habiter ici à Roppongi.
Moi aussi je te trouve beau comme garçon et je suis contente de te parler. Dis-je tout doucement.

Ses lèvres s'étirent pour faire apparaître un magnifique sourire puis il me serre dans ses bras.

Ce jour là j'ai compris que Rindô Haitani allait faire parti de ma vie à tout jamais.
Car il est la première personne à qui j'ai adressé la parole.

Premier et dernier amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant