Cally

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Le calme, la douceur, le silence et cette sensation si apaisante règne autour de moi, j'ai l'impression d'être dans une bulle, il y a que moi et cette lueur blanche.

Des voix résonnent de temps en temps dans ma petite bulle, j'ai les yeux fermés, je veux rester ainsi, je suis enfin délivrer de toutes douleurs et de toutes souffrances.

Ceci dure très longtemps, quelque chose de doux et de fibreux se pose sur ma main, j'essaie d'ouvrir mes yeux, je me bats contre moi même et je me force à les ouvrir.

La blanche lumière aveuglante, me brûle les pupilles, je bouge ma main et attrape la matière fibreuse que j'ai sentie.

Mes yeux laissent voir un homme blond qui visiblement a l'air très triste.

Impossible de parler, le masque posé sur ma bouche m'empêche de prévenir Kokonoi de mon réveil.

Je bouge ma main et je tire ses cheveux.

Koko : Cally ! Dit t'il choqué.

Sa réaction le fait tomber de sa chaise, je l'entends ce débattre avec la chaise et le sol, qui gagnera la bataille je mise sur le sol.

Koko : Je vais chercher les infirmières.
Dit t'il en se relevant.

Je grogne très fort pour lui faire comprendre de s'approcher de moi et immédiatement.
Il me regarde avec des grands yeux, je lui pointe du doigt ce masque qui m'empêche de pouvoir m'exprimer.

Koko : Non, tu attendras que les infirmières
passent pour qu'elles te retirent ton masque.
Je ne veux pas à nouveau prendre le risque de te perdre Cally Oma.
Dit t'il avant de déposer un timide bisou sur mon front.

Je râle, je grogne bruyamment mais rien n'y fait, il décide de me laisser seule, la porte de ma chambre s'ouvre laissant apparaître Rindô.

Rindô : Je crois que tu devrais vivre ici.
Dit t'il en se moquant de moi.

Je roule des yeux et grogne sur Rindô.
Il prend une chaise, s'assoit et il affiche un air sérieux.

Rindô : Je profite que tu ne puisses pas parler pour avoir une conversation avec toi.
Je suis d'accord avec ce que tu as dit, nous sommes pas fait pour être ensemble et je ne suis pas un homme qui pourra être à ta hauteur un jour.
Tu es et tu resteras mon premier et dernier amour Cally Oma.
Avec Ran nous allons faire un petit tour du monde, nous avons besoin de nous retrouver entre nous.
Je te laisse, si jamais tu as besoin de m'appeler n'hésite pas.
À bientôt.
Dit t'il avant de se lever de la chaise.

Non ne me laisse pas, ne pars pas, il faut que je réponde, il faut que tu sache que je te pardonne et que tu resteras mon premier amour.
Mes larmes coulent sur mes joues, je cris de tristesse, je cris d'agacement, à travers mes cris j'exprime cette frustration de ne pas pouvoir parler.

La porte s'ouvre de nouveau, j'hallucine, moi je suis hospitalisé et les deux tourtereaux vivent leurs meilleurs vies apparemment.

Izami : Ne me fusil pas du regard comme ça.
Bon Manjiro lâche moi, je crois qu'elle a compris.
Dit t'elle en marmonnant.

Mikey : J'étais bien moi. Dit t'il neutre.

Mikey passe devant Izami, elle lève sa main et me montre une jolie bague à son doigt.

Alors comme ça, on profite de mon sommeil pour épouser ma fille sans ma bénédiction, Manjiro tu peux être mon cousin mais là c'est de ma fille qu'il s'agit.

Je grogne violemment et très fort, je lance un regard meurtrier sur Mikey.

Mikey : Je n'ai pas besoin de demander ton autorisation, je suis ton cousin.
Dit t'il en me tirant la langue.

Premier et dernier amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant