Premier et dernier amour

La jalousie

Nous sommes devant les portes du centre de détention juvénile, mon père ouvre la porte et je le suis.

Devant nous il y a un poste de sécurité, un surveillant nous fait signe de nous rapprocher afin de nous enregistrer.

Surveillant : Bonjour, c'est pour une visite ?
Dit t'il en regardant son ordinateur.

Papa : Oui monsieur, au nom de Djelal Oma.
Dit t'il avant de lui sourire.

L'homme après avoir entendu le nom de famille de mon père, relève la tête vers nous, mon père tourne son dos et lui montre sa nuque.

Derrière il a un tatouage, une couronne formée par des roses rouges et des roses noirs, d'après ce qu'il m'a dit ce tatouage représente le gang qu'il avait avec son frère.

Ainsi mon père montre qu'il fait parti de la famille Oma mais également qu'il est de la famille Sano, je sais maintenant que nous sommes des familles puissantes mais je ne m'attendais pas à ce que le surveillant devienne livide.

Surveillant : Et la demoiselle ?
Dit t'il en me désignant du doigt.

Papa : Cally Oma, c'est ma fille. Dit t'il neutre.

Surveillant : La fille d'Erza ? C'est ça ?
Dit t'il en me souriant gentiment.

Papa : Oui effectivement.
Dit t'il en déposant sa main sur le haut de mon crâne.

Surveillant : Entrez, pas besoin de vous fouiller.
Je vous en prie.
Dit t'il en appuyant sur un bouton.

Les portes métalliques s'ouvrent, mon père remercie le surveillant d'un sourire, je prends la main de mon père et nous passons par les portes d'entrée qui mènent dans le centre.

A l'intérieur du centre de détention juvénile, je peux entendre les cris de jeunes ou d'adolescents, des rires et certaines lamentations par ceux qui ne supportent pas d'être enfermés.

Mon père lui en marchant relève ses manches, pour laisser apparaître son tatouage.
Il marche la tête haute, le torse bombé, sa démarche est plus menaçante, il marque son territoire et montre aux autres qui il est.

En longeant les couloirs qui mènent à l'extérieur, des jeunes en voyant mon père commencent à l'acclamer, d'après ce que je peux comprendre c'est soit parce qu'il a donné l'envie de créer des gangs aux autres, soit il est fort et tout le monde admire ses « faits d'armes ».

L'extérieur donne sur un grand jardin, où les jeunes peuvent se prélasser au soleil ou tout simplement s'aérer l'esprit, c'est très bien entretenu et le centre de détention est propre.

Papa : Ta mère, faisait des dons pour entretenir les locaux, elle passait le reste de son temps à aider les jeunes à se réinsérer, certains avaient des difficultés dans les études et Erza les aidait. Dit t'il nostalgique.

Je suis très fière de ma mère, je ne le savais pas du tout, elle a toujours sut être la pour moi mais aussi pour certains des jeunes maintenus entre ses murs.

Au loin, je vois deux silhouettes entourés d'un groupe d'hommes, j'essaie de mieux voir mais ceci est impossible.

Papa : Oh ! Les jeunes ! Dit t'il en criant.

Deux silhouettes se distinguent des autres, ils s'avancent vers nous, les frères Haitani.

Ils ont gagnés en masses, ils sont plus musclés, ils ont l'air plus forts, Ran a toujours les cheveux longs voir plus longs qu'avant et je remarque qu'il porte la coiffure que je lui avait faite la première fois ou nous nous sommes rencontrés.