Au revoir Sano

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Aujourd'hui c'est le départ, je ne suis pas forcément heureuse à l'idée de quitter mon foyer, les Sano et mon père mais je n'ai pas le choix, j'ai décidé de reprendre l'affaire familiale donc je me fais violence, je dois assumer mon choix et faciliter le départ pour mon père.

Je me lève du lit, j'enfile mes chaussons, je refais mon lit, j'ouvre la porte, en bas il y a déjà mon père qui s'active vue ses injures qui fusent.

Papa : Eh ouais, je suis con! Aïe ! Faut que je change la machine rien ne va. Dit t'il en râlant.

Arrivant en bas des escaliers, je peux voir mon père qui essaie de se battre contre la machine à café, qui atterrit par terre car il n'a aucune patiente.

Moi : Bonjour, tu as eu le temps de faire ton café au moins avant de la jeter ? Dis-je avant de bailler.

Il se tourne vers moi et il affiche une mine blasée.

Papa : Avant de te déposer chez les Oma on ira passer chez les Sano, j'irais prendre un café, je me suis pris le jus ma chérie, papa a si mal vient faire un bisou.
Dit t'il en courant vers moi.

Il fonce vers moi, mon père s'élance pour me faire un câlin mais je l'esquive et il s'écrase au sol.

Papa : Ma petite fille je ne te reconnais plus, ou est celle qui aimait me faire des câlins d'amours ? Où est ma petite Cally ? Oh Erza ta fille est si dur envers son papa d'amour !!! Dit t'il en se lamentant au sol.

Je contourne mon père, dans la cuisine je cherche une tasse, récupère du lait dans le frigo, je le verse dans la tasse et je la fait chauffer dans le micro-onde.

Entre temps mon père se lève et vient me rejoindre dans la cuisine.

Papa : J'ai une bonne nouvelle.
Dit t'il malicieusement.

Moi : Je t'écoute papa.
Dis-je en récupérant ma tasse chaude.

Papa : J'ai eu un droit de visite pour aller voir Ran et Rindô. Dit t'il en prenant une voix de fille.

Je verse le chocolat en poudre dans le lait, je le touille et je porte à mes lèvres ma boisson chaude.

Moi : C'est vrai ? Dis-je en souriant.

Je ne peux pas cacher mon bonheur suite à la nouvelle, mon père le remarque et de suite je sais qu'il va me taquiner toute la journée.

Papa : Ça fait mal de voir que tu t'en fou de ton papa mais quand c'est pour Rindô c'est différent.
Il me vole ma fille ce salaud !
Dit t'il en s'énervant tout seul.

Il gesticule de tout les côtés, il a faillit renverser ma tasse et moi également.
Mais j'ai gagné en réflexe depuis mes entraînements rigoureux donc j'ai put esquiver mon père qui lui continue a essayer de me faire tomber.

Papa : Je vois, tu es prête. Bien, prend ton temps pour déjeuner, t'habiller et faire tes affaires, tu doit y être pour ce soir chez les Oma donc on se réveille tranquillement. Dit t'il tout fière de lui.

A la base, c'est ce que je voulais faire avant que tu commences à t'exciter, je finis de boire mon chocolat chaud, je dépose ma tasse dans l'évier, je fais la vaisselle d'hier et une fois terminé je remonte dans ma chambre afin de me changer et de commencer à faire ma valise.

En une heure tout est bouclé, je prends la bague en fleurs de Rindô, je remarque que les fleurs sont fanées, je demanderais à mon père de les mettre dans la résine afin de les conserver.
Je dépose la bague sur mon buffet, je prends ma valise et je ferme la porte.

Papa : Ça me fais bizarre de te voir partir, tu es prête on peut y aller ? Dit t'il triste.

Moi : Oui papa, par contre j'aimerais que tu puisses mettre dans la résine la bague de Rindô et la façonner à façon de rendre la bague plus confortable à porter, si ça ne te dérange pas ?
Dis-je en descendant la dernière marche de l'escalier.

Mon père récupère la valise, il me prend dans ses bras et pose son menton sur le haut de ma tête.

Papa : Cally, soit forte, ta mère a dû suivre un entraînement qui a faillit lui faire perdre la tête, la doyenne va tout faire pour te briser, c'est archaïque comme méthode mais elle va juger ta loyauté envers la famille.
Alors peut importe ce qu'il se passe, rappelle toi qu'à l'extérieur tu as des gens qui t'aiment.
Dit t'il avant de s'éloigner de moi.

Moi : Oui papa, je tiendrai bon. Dis-je en souriant.

Dans la voiture, nous partons pour aller voir les Sano, le trajet fut assez bruyant, mon père étant bien décidé à me donner mal à la tête, il avait mit la musique à fond.

Nous sommes dans le salon, j'ai l'impression que tout le monde vient d'apprendre une mauvaise nouvelle.

Mikey : Hors de question que tu partes chez les fous ! Dit t'il en me menaçant de son doigt.

Mansaku : Respecte la, il s'agit de sa famille.
Dit t'il neutre.

Shinichiro : Ouais, mais il a raison, ils sont tous fous, ils sont connus pour leurs entraînements très comment dire, inhumain. Dit t'il en soufflant.

Emma : Tu vas me manquer. Dit t'elle en reniflant.

Moi : Vous aussi vous allez me manquer, j'ai beaucoup apprécié mes moments avec vous tous, merci Mansaku et Shinichiro pour les entraînements, grâce à vous je me sens plus forte et je suis prête.
Dis-je solennellement.

Nous restons encore quelques temps, nous mangeons tous ensemble, Emma continue de pleurer, Mikey essaie de cacher sa tristesse mais nous avons tous put remarquer une petite larme.

Shinichiro lui insulte et s'énerve sur le fait que si une personne me touche il ira lui faire mal.

Mansaku lui me rassure que tout ira bien si je suis son entraînement et me félicite de mon assiduité.

Après avoir passé l'après-midi chez eux, nous allons voir les frères Haitani, j'espère qu'ils vont bien, ils me manquent horriblement, j'adore Ran, et Rindô je suis folle amoureuse de lui.

Sur le chemin j'angoisse a l'idée de les voir blessés, malades ou meurtrir mais je suis impatiente de les revoir.

Ce jours là, j'ai put constater à quel point mon cocon débordait d'amour.

Premier et dernier amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant