La rencontre

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Ma mère et moi nous rentrons à la maison, à l'intérieur il y a pleins de cartons c'est l'anarchie la plus totale.

J'enjambe les cartons, je m'approche d'une baie vitrée, je l'ouvre et j'écarquille mes yeux car le jardin extérieur de la maison est si beau, que je n'arrive pas à y croire.

Le jardin est composé d'un long fauteuil, deux tables en bois sur des roulettes sont posés face aux chaises en bois noires, des fleurs de toutes les couleurs poussent près de la baie vitré et un perchoir à oiseaux rose est derrière le fauteuil se trouvant au bout.

J'enlève mes chaussures, je les dépose dans un coin à côté de la grande fenêtre, puis je marche sur le faux gazon, c'est agréable et ça me chatouille les pieds.

Je m'assois sur le canapé et je m'allonge, je mets la peluche sur moi et je repense à ma rencontre avec Ran et Rindô.

Ran a était très gentil avec moi et très doux, par contre Rindô lui, il est plus taquin et direct mais j'ai beaucoup apprécié leurs compagnies.

Mon père entre dans le jardin extérieur, il pousse mes jambes et s'assoit.

Papa : Ta mère vient de m'expliquer que tu t'ai fait des amis tout à l'heure.
Je suis content, elle m'a même dit que tu avais parlé. Dit t'il content.

Moi : Hm. Dis-je comme simple réponse.

Papa : Aujourd'hui je vais te présenter à un très vieil ami de la famille.
Il y aura des enfants également donc j'aimerais que tu essaie de parler avec eux comme tu as parlé avec ses jeunes garçons.
Cally, fait attention quand tu es seule avec des garçons d'accord. Dit t'il un peut plus sévèrement.

Moi : Hm, hmm. Dis-je en râlant.

Je lève mes jambes, je m'assois, je prends ma peluche et je pars dans la cuisine.

Maman : Ah Cally, ton père je vais le tuer, je lui ai dis 20 fois, avant qu'on rentre dans la nouvelle maison « installe moi la machine à café. »
Devine quoi? Il ne l'a pas fait.
Dit t'elle en râlant contre mon père.

Papa : Erza tu fais tout un fromage pour un café, tu en prendra un chez les Sano.
Dit t'il en essayant de calmer ma mère.

Maman : Oui pas faux, c'est vrai qu'il faut qu'on présente Cally au doyen. Dit t'elle excitée.

Papa : J'ai bien entraîné Cally, il va la tester et je suis sûr que notre princesse réussira. Dit t'il fière de moi.

Depuis que je suis petite, mon père m'entraîne, il me fait apprendre tout les styles de combats et également les arts martiaux traditionnels jusqu'à la boxe française.

Par contre, je ne me bats jamais,  je n'aime pas faire du mal aux autres, c'est sûrement lié au fait que j'ai vue mon petit frère souffrir quand il avait sa pneumonie.

Puis je sais qu'un coup mal placé suffit à tuer une personne donc j'ai vite mis de côté le fait de devoir me défendre.

Maman : C'est notre fille Djelal bien sûr qu'elle réussira.
N'oublie pas qui nous sommes et qui elle est.
Dit t'elle avant de me sourire.

Je regarde ma mère dans l'incompréhension la plus totale, elle le remarque, elle se met à ma hauteur et me prend dans ses bras.

Maman : Cally ma fille, tu es la chose la plus importante pour nous.
Tout va bien se passer, bien on peut y aller vue que je n'ai pas mon café. Dit t'elle en taquinant mon père.

Papa : Tu es en boucle Erza on dirait ta mère.
Dit t'il avant de rire

C'est vrai que ma grand-mère, dés qu'elle a commencé à perdre la tête elle radotait beaucoup.
Il me semble que ça s'appelle la maladie d'Alzheimer.
Peut de temps après que le médecin a diagnostiqué sa maladie, elle est morte.

Maman : Cally on t'attend, tu viens ma chérie.
Dit t'elle près de la porte d'entrée.

Avec ma peluche à la main, je sors de la maison et maman ferme la porte derrière moi.

Je pose ma main sur celle-ci, je ferme les yeux et je me concentre.

« Ichigo, je vais voir la famille Sano, d'après papa et maman c'est pour un test. J'ai fais la rencontre de Ran et Rindô deux garçons de mon âge, ne t'inquiète pas d'accord.
Fait attention à nous.
Je t'aime Ichi. »

Une fois avoir fini ma petite prière intérieur pour mon frère, je monte dans la voiture où mon père et ma mère m'attendent.

Nous roulons des heures et des heures, nous passons devant une maison, mon père se gare devant un garage et il coupe le moteur de la voiture.

Ma mère descend la première, mon père descend après elle et il m'ouvre la porte.

Papa : Beauté, tu descends ? Dit t'il en souriant.

Je descend de la voiture, mon père ferme la portière, nous sommes à présent devant un dojo typiquement traditionnel, du style japonais.

Mon père sonne et un jeune homme ouvre la porte.

Il est brun assez grand et il a l'air doux, gentil et il respire la joie de vivre, ça se voit sur son visage.

Papa : Tient donc ! Shinichiro, je m'attendais à ce que ça soit ton grand-père qui nous accueille.
Tu as bien grandit ! Dit t'il en secouant le garçon.

Shinichiro : Euh, oui, ça fait quelques temps aussi que nous vous avons pas revus.
Entrez donc, il vous attend dans le salon.
Dit t'il en nous laissant passer.

Mon père passe le premier bien trop impatient de voir son ancien ami, ma mère elle se contente de pincer les joues de Shinichiro qui n'a pas l'air super à l'aise avec ma mère.

Je passe la dernière, il referme la porte derrière moi, il me prend la main et Shinichiro s'agenouille pour être face à moi.

Shinichiro : Salut, Cally, je connais ton papa et ta maman depuis que je suis tout petit.
Nous nous sommes déjà vue mais je pense que tu ne dois pas t'en souvenir.
Pendant que tes parents discutent avec mon grand-père, je vais te montrer le reste de la famille.
Tu veux bien ? Dit t'il gentiment.

Il dégage en lui une bonté et un apaisement hallucinant, je me sens bien, j'étais pas trop rassuré en venant ici mais dès l'instant où il m'a parlé j'ai vite oublié mon anxiété.

Je hoche la tête, il regarde ma peluche et immédiatement je le fusil du regard.

Shinichiro : Je vois, tu vas bien t'entendre avec mon petit frère. Tu me donne la main, je vais te mener vers la salle d'entrainement, ils sont tous là bas.
Dit t'il en me donnant sa main.

Je tient ma peluche par les oreilles, et je prends la main de Shinichiro.

En longeant les couloirs de la maison dans laquelle je suis, j'étais loin de m'imaginer, que j'allais faire la rencontre d'un certain, Manjiro Sano.

Premier et dernier amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant