L'escapade

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Seiya : Je suis son cousin, bon ils foutent quoi les dindons.
Vous comptez vous regarder comme ça pendant longtemps ? Dit t'il en pointant du doigt Cally et moi.

Marie : Ah c'est toi la gamine de la photo.
Le premier amour de mon chéri.
Dit t'elle en passant devant Cally.

Marie, dans un revers de main balaie ses cheveux sur le visage de Cally comme si elle voulait engager une dispute.

Cally prend les cheveux de Marie, puis en tirant dessus elle la fait basculer et Marie tombe à terre devant tout le monde.

Izami : Fait moins la maline, dégage d'ici, si tu ne veux pas que je te traîne moi même. Dit t'elle neutre.

Marie se relève lentement, lance un regard dédaigneux à Cally, elle passe devant nous puis s'arrête devant moi, elle pose ses mains sur mon visage et m'embrasse avec fougue et passion.

Ran : Les mecs arrivent, Marie part avant que ça commence, tu risques de te prendre un coup en passant.
Dit t'il neutre.

Marie met fin à notre baiser laissant apparaître un filet de bave qui prouve que nous avons échangés nos langues et que c'était chaud.

Marie : A ce soir mon cœur. Bye les nazes.
Dit t'elle avant de partir.

En partant elle roule des fesses, je la matte une dernière fois et tout les mecs eux portent le regard sur Cally et Izami à côté de nous.

Je me tourne vers eux, Seiya est assis sur le muret, la tête de Cally est sur sa cuisse, je ne sais pas comment elle peut être allongée sur un muret qui est très fin.

Izami est assise à côté de Ran et il commence à discuter ensemble.

Faut que je fasse quelques choses, je ne peux pas laisser Cally s'échapper et encore moins maintenant qu'elle est là.

Moi : Cally, on s'enfuit ? Dis-je avant de lui sourire.

Izami : Vas y, si il y a quoi que ça soit nous sommes là.
Tu peux partir oh cheffe ! Dit t'elle avant de rigoler.

Cheffe ? Alors Cally a pris la tête de la famille Oma, ça explique la limousine noire ainsi que l'élégance dont elle a fait preuve.

Cally : Oui Rindô. On fuit. Dit t'elle neutre.

Ran : Rattrape toi Rindô, c'est la seule que j'aime de toutes tes conquêtes d'un soir. Dit t'il pour m'enfoncer.

Merci encore Ran pour ton soutien, ton franc parlé et ton honnêteté qui vont finir par me tuer.

En un saut gracieux ma belle brune se retrouve au sol, elle réajuste son costume puis avance vers moi, je lui prends la main et je commence à courir.

A ce moment j'ai l'impression de redevenir l'enfant que j'étais quand je l'ai connus, elle me suit dans ma course, nous rions, tout le monde nous regarde bizarrement, sa main est chaude, mon cœur bat à tout rompre et je me perds dans les rires mélodieux de Cally.

Nous sortons du terrain vague et en sortant nous croisons le Toman.

Cally : Mikey, je n'ai pas le temps, mais passe à la maison ce soir. Dit t'elle en criant.

Mikey : Oui Cally.
Dit t'il également aussi fort que Cally.

Nous continuons notre chemin toujours en courant, je ne sais pas où je vais mais peut importe, elle est avec moi et elle ne m'a pas rejeté.

Nous nous retrouvons dans un petit endroit, rempli de verdure, d'arbres et il y a des fleurs multicolores ainsi que plusieurs bancs qui ont la même couleur que les fleurs.

Je continue de traîner Cally, nous nous asseyons sur un banc, j'essaie de reprendre mon souffle mais je suis interrompu par Cally qui commence à éclater de rire, son rire est léger, enfantin et j'ai l'impression que c'est la première fois depuis longtemps qu'elle rigole de cette manière.

Cally : Ça fait un bien fou de courir comme une folle ! Dit t'elle en continuant de rire.

Moi : Ça fait combien de temps que tu ne ris plus comme ça Cally ? Dis-je très sérieusement.

Cally : Je ne sais pas je dirais quelques années ou quelques mois, quelle importance. Dit t'il neutre.

Je ne la reconnaît plus, elle a tellement changée, tout est si différent et pourtant j'ai l'impression de ne jamais l'avoir quitté.
Je pousse Cally, elle tombe sur les fleurs, des papillons s'envolent et moi je me mets sur elle.

Moi : Cally, je ne veux pas te revoir partir, je ne veux pas que tu restes sur ce qu'il s'est passé, je ne veux pas continuer à passer ma vie sans toi, je ne veux pas continuer à passer des nuits sans toi, je ne suis pas parfait et je crois que tu as put le constater par toi même.
Cally Oma je t'aime toujours je n'ai jamais cessé de t'aimer. Dis-je en la regardant dans les yeux.

Cally : J'ai vue ça avec Marie.
Dit t'elle en me fusillant du regard.

Nous sommes par terre tout les deux, moi sur elle, nous nous regardons droit dans les yeux, ses yeux se posent sur mes lèvres et je fais de même.
Sa phrase me pique mais elle a raison et je peux que me taire.

Cally : Je n'ai eu personne après toi, j'ai passé ses dernières années à me faire torturer, j'ai étais humilié et j'ai dut assister à l'enterrement de mon père et de Shinichiro.
Et toi ! Tu oses me dire que tu m'aimes ! Mais si tu m'aimes tant Rindô Haitani ! Pourquoi tu sautes tout ce qu'il bouges ? Ne me dit pas que tu m'aimes !
Car moi je t'aime ! Et depuis le premier jour, regarde ! Dit t'elle en me montrant son collier.

Elle porte la bague en fleur que je lui avais faite, les fleurs sont fanées mais elles sont dans de la résine et elle porte la bague comme médaillon.

Je me sens vraiment con d'un coup, elle n'a pas cessée de m'aimer toutes ses années, moi je pensais qu'elle m'avait oublié mais en faite ce n'était pas le cas.

Moi : Depuis quand tu l'as porte ? Dis-je en rougissant.

Cally : Mon père l'avait faite passer à Lio, après que je sois devenue la cheffe des Oma elle me l'a donnée.
Mais je l'ai toujours conservée.
Dit t'elle en jouant avec son pendentif.

Moi : J'ai fait développer la photo de nous deux après le feu d'artifice et depuis ce jour la photo ne quitte pas ma table de chevet.
Dis-je en regardant les lèvres de Cally.

Elle commence à pleurer, tout son corps est pris de tremblement, j'essuie ses larmes, elle me rends si tristement, je dessine les lignes de sa bouche avec mon doigt, je lui relève la tête et j'écrase mes lèvres sur les siennes.

Cally rompt notre baiser, elle pose sa main sur mon visage et affiche un triste sourire.

Moi : Que se passe t'il Cally ? Dis-je sérieusement.

Cally : Je dois partir dans une semaine à l'étranger, j'ai plusieurs affaires à régler.
Je ne peux pas repartir à zéro avec toi si c'est pour te quitter après. Dit t'elle timidement.

Moi : Alors laisse moi être avec toi une semaine, Cally Oma laisse moi t'aimer à nouveau, même si ça doit durer une semaine.
Dis-je en la contemplant.

Elle hoche la tête pour dire oui, j'écarquille les yeux, je n'arrive pas à le croire, je la prends dans mes bras, je niche ma tête sur son épaule, je respire son parfum, je suis ivre d'elle et je vais lui prouver qu'elle peut avoir confiance en moi.

Ce jour-là, je fus l'homme le plus heureux de la terre.
Ce que je ne savais pas c'est que Cally Oma allait disparaître.

Premier et dernier amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant