Premier et dernier amour

La promesse

L'avoir prise dans mes bras, a eu pour réaction de faire battre mon coeur à une vitesse jamais atteinte avant cela.

Je hume le parfum de Cally, c'est un mélange d'épice et de citron je crois, sur elle ce parfum est doux, subtile mais également fort comme elle en faite.

Je peux l'entendre renifler près de mon oreille, je romps notre câlin et je me permets d'essuyer ses larmes à l'aide de ma manche.

Cally : Merci Rindô. Dit t'elle en rougissant.

Je ne sais pas ce que j'ai, je me sens vraiment bizarre après l'avoir vue rougir.
Mes mains sont moites, ma tête tourne, je transpire, j'ai de la fièvre et je déglutis de plus en plus.

Cally baille et se frotte les yeux.

Cally : Je crois qu'il se fait tard, mes parents ne vous laisseront pas partir au milieu de la nuit.
Alors je te dis à demain pour le petit déjeuner.
Dit t'elle avant de se lever.

Elle part, puis se retourne vers moi, elle se rapproche et viens me faire un bisou sur la joue puis part rejoindre ses parents et mon frère Ran dans le salon.

Je porte ma main sur la joue qu'elle a embrassée, elle a ce don pour me faire surchauffer, des filles m'ont déjà embrassés que ça soit sur la joue ou sur la bouche je ne suis pas un débutant quand même.
Mais Cally déclenche en moi une réaction qui me mets mal a l'aise, sur le banc je gigote pour camoufler la petite bosse qui commence à naître dans mon caleçon.

La baie vitrée s'ouvre et j'espère que ce n'est pas la mère de Cally qui arrive.

Djelal : J'ai tout vue et je te remercie pour ce que tu fais.
Dit t'il avant de sortir un paquet de cigarette de sa poche.

Il s'avance vers moi, remarque que je suis gêné, il s'assoit, il prend une cigarette qu'il porte à sa bouche et à l'aide d'un briquet tout noir il l'allume puis il souffle.

Djelal lève la tête, il contemple la lune et les étoiles au dessus de nos têtes.

Moi : Je n'ai rien fais d'extraordinaire. Dis-je neutre.

Le père de Cally souffle la fumée de sa cigarette.

Djelal : J'ai rencontré Erza à ton âge, c'est elle qui m'a fait comprendre que je n'étais plus un enfant.
Tu comprendras bientôt ce que je viens de te dire.
Tu comptes beaucoup pour Cally, au décès de son frère elle a décidée de ne plus dire un mot.
Mais toi mon petit Rindô, tu es le premier à qui elle veut bien parler, puis je vois que tu l'aimes bien aussi.
Demain soir il y a un festival pas loin, nous y allons avec Cally et bien évidemment vous êtes invités.
Par contre Rindô, ma fille, ce n'est pas un jouer d'accord.
Dit t'il très sévèrement.

Je déglutis face à une telle violence verbale, en parlant il a réussi à déclencher en moi une peur viscérale.

Moi : Oui Monsieur.
Dis-je en hochant plusieurs fois la tête.

En finissant sa cigarette, il se lève et il s'agenouille devant moi.

Djelal : Au nom des Oma, nous veillerons toujours à ce que ton frère et toi ne manquent de rien.
Ma femme et moi nous te sommes extrêmement reconnaissant pour ce que tu fais pour notre fille.
Erza, a prit soin de déplier le canapé, vous pouvez dormir dessus il est très confortable, elle a fait votre lit et ton frère lui a eu le temps d'aller se doucher.
Il te montrera la salle de bain.
A demain et ne dit pas à ma femme que je viens de fumer, j'étais censé arrêter. Dit t'il en rigolant.

Il se relève en dépliant ses genoux, au passage il me frotte la tête amicalement et il part.

Je rencontre Cally, je la sauve, je repars chez elle pour la revoir et je dors chez ses parents avec mon frère.

Ça va très vite, mais je me sens bien chez eux et surtout avec Cally.

 Et mon frère Ran également, aussi non nous serions partis depuis longtemps.

Dans le salon, Ran est déjà sur le canapé et en pyjama, il a vite pris ses marques, il regarde la télé avec une boisson chaude dans ses mains.

Moi : Alors ? Ça va ? Dis-je avant de bailler.

Ran : Je t'attendais, va te doucher, Erza a mit un pyjama dans la salle de bain pour toi, tu mets ton linge sale dans la panière pour qu'elle puisse le laver.
La salle de bain est au premier étage et c'est la dernière porte que tu verras en face de toi.
Dit t'il avant de souffler sur son chocolat chaud.

Moi : Merci maman ! Dis-je en lui tirant la langue.

Mon frère parle mais je ne l'écoute pas, je monte au premier étage, en longeant le couloir je remarque que sur la deuxième porte il y a écrit le prénom de Cally.

J'ouvre doucement la porte et je la vois dormir paisiblement.

Erza : Je ne te dérange pas j'espère ?
Dit t'elle en fessant semblant de tousser.

Je ne peux rien dire, elle me fait peur la mère de Cally, je ne l'ai pas entendu arriver derrière moi.

Erza : Je ne voulais pas te faire peur mon petit Rindô.
Bon ciao. Dit t'elle en partant.

Je ferme délicatement la porte, je pars en direction de la salle de bain.
J'ouvre la porte et je suis sans voix elle trop belle la salle de bain! Trop hâte de vider l'eau chaude !!!

Je me déshabille vite, je fou le bordel, une fois nue, je pars à la douche.

Moi : Ah ouais trop bien ! Et c'est quoi ça ?
Dis-je en prenant une bouteille en plastique noir.

Moi : Wah ! Ça sent le bonbon trop bien, putain je vais vivre ici, c'est mieux que le foyer miteux dans lequel nous sommes. Dis-je en me savonnant.

Je frotte mon corps avec le gel douche, je me rince, je me sèche et je me mets en pyjama.
Je rince la salle de bain, je prends mes affaires et je mets le tout dans la panière à linge sale.
Au moins Ran sera content et j'aurai la paix.

Je sors de la salle de bain, je traverse à nouveau le couloir sauf qu'en passant j'entends des pleures dans la chambre de Cally.

J'ouvre la porte immédiatement, je la vois sur son lit en pleure tenant sa peluche très fort contre elle.

Cally : Rindô. Dit t'elle en reniflant.

Moi : Excuse moi, je te laisse.
Dis-je en lui tournant le dos.

Cally : Tu veux bien rester avec moi.
Dit t'elle toute triste.

Je ferme la porte de sa chambre, je monte dans son lit et je la prends à nouveau dans mes bras.

Moi : Oui Cally, je resterai toujours avec toi.
Dis-je en murmurant.

Et depuis cette nuit je me suis juré de rester toujours à ses côtés.