La dynastie Oma

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Mon coeur a failli s'arrêter de battre au moment où j'ai dis au revoir à Rindô, je ne sais pas si j'aurais l'occasion de le revoir, je ne sais pas quand il sortira et je n'aimes pas du tout ça.

Je me pose de nombreuses questions au sujet de mon séjour chez la famille de ma mère.

Papa : Cally ? Tu es avec moi ? Dit t'il en conduisant.

Moi : Non excuse moi, j'étais entrain de penser au cinq ans que je vais passer avec la famille de maman.
Dis-je neutre.

Papa : Tu sais qu'elles ne te feront pas de cadeaux, certaines voyaient ta mère comme une menace, surtout sa sœur, rongée par la jalousie et la haine elle a failli un jour tuer ta mère.
Nous étions jeunes, Erza avait pris sa moto, elle était enceinte de toi à cette époque, au moment de freiner, les freins ne répondaient plus.
La dernière qui a était vue toucher sa moto était Yusa.
Ta tante est la principale menace ainsi que sa fille bien sur. Dit t'il avant d'insulter ma tante au passage.

Moi : Mais pourquoi maman ?
Dis-je curieuse d'en savoir plus.

Papa : Yusa, est la deuxième du coup c'est ta mère qui a succédé à sa mère.
Ta tante déjà à cette époque était folle de rage, par la suite nous nous sommes rencontrés, pendant mon entraînement avec mon père dans le dojo, il y avait ta mère et ta tante, peut de temps après j'ai sut qu'elle avait un petit faible pour moi, je n'étais pas du tout intéressé.
Puis les années sont passées et je suis tombé amoureux de ta mère.
Et Erza est tombée enceinte de toi, tu es également la première donc Yusa a continuer à entretenir cette haine et cette jalousie.
Dit t'il en pestant sa dernière phrase.

Ça je le savais déjà que ma tante était folle, ce qui me fais peur c'est que je vais devoirs vivre avec eux pendant cinq ans et je commence à me dire qu'un jour je ne reverrai plus le soleil se lever ni se coucher.

Papa : Hey ! Tu ne seras pas seule, il y a un petit garçon de ton âge, le demi frère de Nomi et Omi.
Seiya Oma, cheveux noirs courts et les yeux verts voir bleus, tu le reconnaîtra grâce à son caractère comment dire, euh, sauvage oui il est sauvage comme garçon. Dit t'il avant de rire.

Moi : Et la doyenne ? Dis-je avant de bailler.

Papa : Ha ! Ça tu verra par toi même ma fille.
Dit t'il en augmentant la musique.

Mon père fredonne, il a l'air de bonne humeur, donc je me dis que je peux le faire et surmonter ses cinq ans sans mon cocon familial à mes côtés.
Faudra que je sois forte, patiente et assidu, au plus vite j'apprendrai au plus vite je serai à la tête de la famille Oma.

C'est drôle de voir a quel point la vie peut être d'humeur frivole et se jouer de nous.
Un jour vous êtes une simple personne, qui doit faire face à ses problèmes puis un autre jour vous êtes potentiellement une personne influente, digne héritière d'une grande famille.

Papa : Nous y voilà, c'était long ! Hâte de me dégourdir les jambes. Dit t'il en soufflant.

En voiture, nous passons devant une très grande maison typique japonaise, il y a deux grandes portes rouges qui sont très imposantes, les murs sont blancs immaculés, deux lampadaires rouges sont disposés de chaque côté de la porte, des pierres noires et grises soutiennent l'entrée ainsi que les murs.

À côté du domaine, il n'y a pas de commerces, pas d'écoles, pas de parcs ni d'hôpitaux, c'est étrange quand même.

Papa : Je sais, c'est très impressionnant, le domaine Oma s'étend sur plusieurs rues.
C'est presque un quartier entier qui leur appartient.
Dit t'il en se garant devant le portail rouge.

Face à cette immensité, je me sens toute petite, j'ai l'impression d'être une fourmi qui vient d'être prise au piège par un humain.

Mon père après avoir réussit à se garer, sort le premier, je l'imite et je l'aide à sortir ma valise du coffre.
Nous nous approchons du grand porche, sur les poignets des portes, il y a deux gravures en or, cette gravure ressemble au tatouage de ma mère.

Mon père prend une grande inspiration et toc très violemment contre l'une des deux portes principales.

Elles s'ouvrent doucement, le bruit est assourdissant, les lourdes portes traînent au sol, me font grincer des dents.

Une femme élancée nous pointe avec son katana.
Elle est très belle, ses cheveux bouclés sont courts, elle porte une frange, ses cheveux sont de couleurs noirs de jais et les pointes sont rouges vives.
Ses yeux aussi noirs que ses cheveux me transperce, elle a une allure féline et sauvage.
Elle mâche son chewing-gum sans trop d'élégance et arque un sourcil.

Femme : Vous êtes ?
Dit t'elle en fessant une bulle avec son chewing-gum.

Papa : Lio, sérieux j'ai vieilli à ce point ? Dit t'il blasé.

Mon père relève sa manche et montre son tatouage à Lio.
En le voyant elle commence à rire, son rire est communicatif, enfantin et très léger.

Lio : Djelal ! Comme tu as grossi ! Ah aha ah !
Dit t'elle en riant encore plus.

Djelal : Ouais beh toi tu n'as toujours pas de mec, d'après ce que m'avait dit Erza.
Dit t'il en croisant ses bras.

Lio lance son katana qui se plante entre les jambes de mon père, et fonce droit vers lui. 

Quant à moi je tire ma valise et rentre à l'intérieur du domaine, c'est magnifique, immense, les pierres et les toitures du même style que l'extérieur sont noires, les murs ont ce même blanc immaculé.


Il y a un petit coin de verdure avec un petit point d'eau où il doit y avoir des carpes Koï à l'intérieur.

Des pierres grises sont disposées à coté des petits arbres entourant le point d'eau, c'est un lieu très reposant et relaxant.

En tournant la tête, je constate que Lio et mon père sont entrain de se battre comme des enfants, Lio est au dessus des épaules de mon père, elle lui tire les cheveux et mon père essaie de faire tomber Lio.

A cause du raffut fait par les deux adultes, une vieille femme s'approche de nous.

En s'approchant, je peut clairement faire le lien entre elle et ma mère, la femme devant moi doit être ma grand mère, elle ressemble tellement à ma mère mais avec la peau plus marquée par le temps.

Dame : Bonjour Cally, je suis Dao ta grand mère enchanté ma petite.
Dit t'elle en me souriant tendrement.

En signe de respect, je m'incline face à elle, avec sa main elle me fait signe de me relever.

Dao : Lio prend exemple sur les plus jeunes, ça te feras du bien. Dit t'elle méchamment.

Lio en entendant son prénom, descend immédiatement des épaules de mon père, vient vers moi et pose sa main sur ma tête, elle s'agenouille pour être proche de mon oreille.

Lio : Fais attention à cette bruja.
Dit t'elle doucement à mon oreille.

Moi : Une quoi ?
Dis-je en usant du même timbre de voix.

Lio : Bruja, c'est sorcière en espagnol, je suis Lio, je veillerai sur toi, je l'ai promis à ta mère.
Nous allons entrer. Dit t'elle avant de se relever.

Suite à l'arrivée de Dao, l'atmosphère est devenu plus tendue, plus froide comme si Dao dégagée une aura très sombre voir meurtrière.

Ce jour la, mon enfer allait commencer.

Premier et dernier amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant