Les douleurs de mon dos me tirent de mon réveil, mon téléphone qui est sous mon oreiller ne cesse de vibrer, je consulte mes mails et je peux remarquer qu'il y a un client qui n'a pas payé les services de Tamara et Lio.
Il faut que je m'en occupe ce soir, je ne sais pas comment je vais pouvoir tenir mais il faut que je pousse le client à régler ses dettes auprès de la famille Oma.
J'envoie un message à Seiya pour qu'il aille récupérer ma moto ainsi que mes affaires et le livre des comptes de la famille.
Étant la cheffe de famille, je ne peux pas permettre à mes clients de nous régler en retard ou demander un échéancier de dettes.
Izami : Tu pars en mission ? Dit t'elle en se réveillant.
Moi : Comment tu le sais ?
Dis-je de mauvaise humeur.Izami : Je te connais par cœur, dès que tu reçois un ordre de mission ou quand une chose te contrarie tu grognes tel un ours.
Dit t'elle avant de se moquer de moi.Je me lève, je pose mes pieds au sol, j'arrive à me tenir droite, la douleur commence à se faire ressentir, je retire les perfusions ainsi que la morphine, immédiatement Izami prend mes affaires dans mon sac et me les pose sur le lit.
Izami : Je ne vais pas te retenir tu vas encore m'envoyer bouler.
Je sais que tu dois y aller seule, s'il te plaît prends au moins Seiya avec toi. Dit t'elle très inquiète.Moi : J'ai un peut de temps devant moi, suit moi nous allons dehors un moment juste toi et moi, ça fait longtemps que je n'ai pas profité d'être seul à tes côtés gamine. Dis-je en glissant la vitre de la baie vitrée.
En face de nous il un petit banc en bois noir, l'air frais me crée un léger frisson, prendre un bol d'air de bon matin ça me fait du bien, je m'assois sur le petit banc et je fais une place à Izami pour qu'elle puisse s'asseoir.
Izami : J'ai rien fais de mal je te jure, la cuisine elle a brûlée car Seiya a laissé le bol en plastique sur la plaque chaude, ce crétin l'a laissé toute la nuit et je n'-
Quand elle fait une bêtise, Izami a tendance à vite parler et elle oublie même de respirer, pour la faire taire je gifle doucement le derrière de sa tête.
Izami : Mais a quelle moment ! Je ne te permets pas, Cally ? Tu rigoles ou tu pleures ? Dit t'elle surprise.
Mes sentiments sont très confus, je pleure car je suis triste depuis que je suis à l'hôpital je n'y arrives pas, je sens que mes blessures ne se cicatrisent pas, j'ai perdu confiance en moi, je ris car elle est bête et que j'ai eu une nouvelle qui risque de la rendre heureuse afin j'espère.
Moi : Tu es bête gamine, sache Izami que je suis très fière de toi.
Je prends du temps pour te parler à cœur ouvert, je suis très malade, je ne sais pas quand je vais être totalement rétablie.
Hier, j'ai eu le résultat de mon examen approfondi, les médecins m'ont détectés un cancer aux ovaires ainsi qu'une infection de l'utérus.
Je dois me faire opérer et je n'aurais pas d'enfants.
Quand j'ai sut cette nouvelle, j'ai lancé immédiatement une demande pour t'adopter, celle ci vient d'être acceptée.
Ne me regardes pas comme ça, normalement la demande d'adoption est plus longue mais notre famille est très réputée.
Nous sommes une famille puissante Izami, j'ai besoin que quelqu'un me succède et ça sera toi.
Tu as beaucoup subit, je t'ai accueilli dans ma famille et je suis fière d'être officiellement ta mère même si j'ai que 18 ans, mais la vie des femmes Oma est ainsi.
Izami Oma, bienvenue dans la digne famille des Oma.
Dis-je en me levant.Elle me regarde surprise, des larmes coulent et s'écrasent au sol, en face d'elle je m'incline, elle mérite tout mon respect, c'est une femme forte, belle, motivée, passionnée, juste, honnête et droite, ce sont des qualités qu'ils faut pour être digne de porter le nom des Oma.
Suite à ma réaction, elle court vers moi, prend de l'élan et saute dans mes bras, ce petit saut pas très léger d'Izami nous fait tomber au sol, mon dos heurte de plein fouet le sol, ce choc me crispe et je sors un petit grognement de douleur.
Izami : Mais fallait pas tu est folle, je t'écrase peut-être ? Dit t'elle en gigotant sur moi.
Moi : Bien vue Sherlock. Dis-je en lui tirant la langue.
Izami : Je ne sais pas Cally, je ne suis pas aussi forte que toi et je -
Je la stoppe immédiatement, je pose mon doigt sur sa bouche, elle me regarde avec des gros yeux et marmonne des phrases incompréhensibles.
Moi : Ne recommences pas. Dis-je en colère.
Elle ne dit plus rien, elle baisse la tête, boude, dans cette famille bouder et une qualité, il y a Seiya qui boude pour tout et pour rien puis Mikey qui lui est le roi incontestable du boudage.
Moi : Izami, je crois en toi, je ne suis pas en colère contre toi mais en colère car tu te sous-estime énormément, tu as ce potentiel incroyable en toi et tu n'es même pas à ton maximum.
Gamine croit moi, tu vas souffrir à partir de maintenant.
Aller lève toi, tu es lourde quand même.
Dis-je en riant.J'avais besoin de parler à Izami, elle est à mes côtés tout les jours, elle me soutien quand je vais mal, c'est encore une enfant qui a besoin d'être épaulée et soutenu.
Izami : Je ne suis pas du tout lourde je ne vois de quoi tu parles. Dit t'elle en rigolant.
Ce moment est léger, agréable, doux, enfantin, nous nous ressourçons l'une à côté de l'autre, je suis énormément occupé et je n'ai pas de temps à lui accorder.
Moi : Bon il faut que j'y aille. Dis-je neutre.
Elle se lève, me tend la main que je lui prends et nous nous levons.
Nous rentrons dans la chambre, je récupère mon costume, je m'habille, prends mes affaires, Izami me donne les clés de la moto, je n'ai pas le temps d'attendre que les infirmières viennent me faire les bandages.Izami : Soit prudente d'accord.
Dit t'elle avant de me serrer dans ses bras.Je la salue de loin, je ferme la porte de ma chambre, je me rends à l'extérieur, en face de moi il y a Ran, Rindô et Seiya qui discutent ensemble.
Seiya : Voici ta moto ! Dit t'il théâtralement.
Je m'avance, une fois assez proche des garçons, Seiya me donne mon casque et Rindô prend place sur ma moto.
Rindô : Je ne veux rien savoir je pars avec toi.
Dit t'il sévèrement.Moi : D'accord, partons en mission ensemble entre amoureux alors. Dis-je pour le taquiner.
Je mets mon casque, je démarre la moto et nous filons à toute vitesse, sur la route, je cabre, je passe entre les voitures, je m'amuse, Rindô derrière moi à faillit mourir plusieurs fois et il me crie de ralentir mais j'adore la vitesse alors j'accélère, on arrive devant un rond point j'accélère, je bascule mon corps sur la droite pour tourner, Rindô a faillit tomber, je suis prise d'un fou rire et j'apprécie de passer ce moment avec lui loin de l'hôpital et loin des histoires.
Ce jour-là, j'ai fais ma première mission en sa compagnie.
Ce jour-là, je me suis senti comme un enfant.
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Premier et dernier amour
FanfictionAu départ, une petite fille souffrant de mutisme fut contrainte de démanger. Lors de son installation, Cally Oma fera la rencontre du jeune Rindô Haitani. Leur rencontre, va les pousser à découvrir les plaisirs de la vie mais également les décepti...