Premier et dernier amour

Coup de foudres et complications

Cally porte plusieurs bandages superposés, il couvre sa poitrine ainsi que le haut de son ventre, elle se met en position de combat, ses jambes sont l'une derrière l'autre, elle a l'air très concentrée, elle ferme les yeux et il me semble qu'elle attend que Rindô donne le premier coup.

Mikey : Ça fait longtemps que je ne l'avais pas vue se battre.
Voyons voir, si elle a fait des progrès.
Dit t'il en admirant sa cousine.

Izami : Normal vue que tu es parti.
Dit t'elle très froide.

Mikey : Tu ne m'as pas laissé le temps de m'expliquer, je te signal que tu as décidé de me faire la tête.
Dommage, je voulais te cuisiner une tarte au citron, vue que nous longeons ici. Dit t'il neutre.

C'est la première fois que je l'entend dire ça, d'habitude il ne mange pas ou il mange très tard la nuit.
J'ai l'impression que Izami réveil en lui, son côté tendre, je sais qu'il a énormément souffert et qu'il se renferme sur lui même.
Mais j'ai l'impression que la jeune Izami, peut redonner un sens à la vie de Mikey.

Izami : Ce n'est pas une tarte au citron qui va régler cette histoire Manjiro.
Dit t'elle en ponctuant chaque lettre de son prénom.

Sanzu arrive, il crie très forts sur Cally pour l'encourager, il s'approche vers nous, il me fait signe de me décaler et il s'assoit à côté de moi.

Sanzu : Admire ta femelle Koko !
Dit t'il avant de rire.

Izami : Pardon ? Vous sortez ensemble ! La coquine elle ne m'a rien dit. Dit t'elle pas très discrète.

Sanzu : Oh, tu dois être Izami, Mikey nous a beaucoup parlé de toi !!! Enfin non il m'a beaucoup parlé de toi. Dit t'il en tapant ses mains au sol.

Un coup retentit dans le dojo, je regarde à nouveau Cally, elle se bat face à Rindô, elle est pleine de grâce, d'élégance, ses mouvements sont fluides, elle ne gaspille aucun coup pour rien, elle met sa main derrière son dos, elle contre les attaques de Rindô, il ne fait pas semblant ça se voit et il manque de la frapper de justesse.

Izami : Elle n'est pas du tout à fond.
Dit t'elle en marmonnant.

Mikey : Hm. Dit t'il en regardant discrètement Izami.

Moi : Je ne sors pas avec Cally.
Dis-je en observant le combat.

Ran : Peut-être qu'elle n'est pas à fond, en attendant elle garde une main derrière son dos, elle prouve qu'elle est déjà plus forte que Rindô et qu'elle met un handicap.
Dit t'il très concentré par le combat de son frère.

Izami : Cally !!!!! Je te signal que ce babouin c'est tapé ta cousine !!! Et il a dû se taper tout Tokyo! 
Bravo ! La cheffe des Oma !!
Où est passé ta dignité !!!!
Dit t'elle en criant de toutes ses forces.

Immédiatement Cally regarde dans notre direction, déconcentré Rindô lui lance un joli coup de poing qui fait saigner le nez de la brune.

Cally : D'accord.
Dit t'elle en se faisant craquer les doigts.

Izami : Aïe ! Préparez vous, Rindô va être émasculé dans, trois, deux, un, zéro. Dit t'elle folle de joie.

Cally fonce sur Rindô, elle se stop, elle se met face à lui et se place de la même façon qu'à Mikey avant de faire sa petite prise à lui.

Mikey : Il va avoir très mal, je ne frappe pas aussi fort qu'elle normalement.
Si elle le frappe violemment à la nuque, il a y a des chances que les cervicales soient touchées et qu'il reste paralysé. Dit t'il neutre.

Izami : Moi je pense qu'elle va lui fracturer les os de la côte. Dit t'elle avant d'applaudir.

Moi : Ran tu n'interviens pas ?
Dis-je en ne quittant pas des yeux la belle brune.

Ran : Non, même si mon être cri d'aller l'aider, ce sont ses problèmes, je l'avais prévenu. Dit t'il désespéré.

Cally se prépare à frapper, sa jambe s'élance dans les air, mais soudainement elle stop son coup et sa jambe s'arrête pile sur le cou de Rindô.
Elle reste ainsi en parfaite équilibre et elle reste silencieuse.

Rindô : Qu'attends tu ? Dit t'il hautain.

Cally : Je ne suis plus amoureuse de toi, je ne t'aime plus et je t'aimerai jamais à nouveau.
Dit t'elle en déposant son pied au sol.

Rindô : Oui c'est sûr, j'ai vue que tu étais mieux dans les bras de Koko ! Dit t'il méchamment.

Mikey se lève mais il vite retenu par Izami.

Izami : Non, laisse les. Dit t'elle triste.

Mikey : Tu as raison. Dit t'il en se stoppant.

Cally : Rindô fait ta vie, je t'ai énormément aimé mais maintenant c'est fini toi et moi.
Dit t'elle en lui souriant.

Rindô dépose une main sur sa joue, je crois voir quelques larmes tomber sur les joues de Cally, il essuie ses larmes et soudainement il l'embrasse avec fougue.

Aussi bizarre que ça puisse être, ce geste me fais bouillonner, étant assit par terre, je me relève, je soulève la tête et je vois Cally gifler très fort Rindô.

A ce moment là, je me suis senti soulagé, je ne comprends pas du tout ce qu'il m'arrive exactement, mais l'avoir vue le repousser crée en moi une chaleur bien éteinte depuis longtemps.

Izami : Je crois que ma mère te plaît, fait gaffe tu rougis mais je vais t'aider.
Dit t'elle très proche de mon oreille.

Je me touche le visage, effectivement je suis un peu chaud, ça me gêne cette situation, je sors un moment du dojo, je m'assois près d'un des bassins, j'ai la tête relevée, j'observe le ciel, je regarde attentivement la demeure, c'est très grand, jolie, bien entretenue, j'aime bien les bassins avec les carpes à l'intérieur, je ferme les yeux un petit instant pour profiter de ce petit moment si apaisant.

Moi : C'est très reposant comme endroit.
Dis-je très doucement à moi seul.

Cally : Je peux te montrer un endroit beaucoup plus reposant si tu veux. Dit t'elle devant moi.

Elle est à genoux, face à moi, ses grands yeux translucides percent mon âme, ses deux mains sont sur mes genoux, elle pince ses lèvres et penche la tête légèrement sur le côté droit.

Moi : J'aimerais bien. Dis-je tout rouge d'un coup.

Cally : C'est pas grand chose, viens avec moi.
Dit t'elle en me prenant la main.

Elle me tire, je me relève, elle court à travers le domaine en gardant sa main dans la mienne, nous traversons différentes pièces, puis nous arrivons en face d'une porte, elle est blanche avec au milieu une petite note de musique, Cally sort de sa poche une clé puis ouvre la fameuse porte face à nous.

A l'intérieur, il y a juste un grand piano, rien d'autre, la pièce est légèrement tamisé, la pièce est vraiment apaisante, Cally entre à l'intérieur, elle s'assoit et me fait signe de venir m'installer à ses côtés.

Je transpire énormément, je ne sais pas pourquoi et ça commence à m'énerver de ne pas contrôler mon corps !

Je prends une grande inspiration, je passe le pas de la porte, je m'assois à côté d'elle, une fois bien installé, elle me sourit, mon cœur risque d'arrêter de battre et elle pose ses mains délicatement sur le piano.

Les notes que jouent Cally, sont si agréables, légères, douces et délicates.

Cally a les yeux fermés, elle pianote encore et encore.
Il y a juste nous et le son mélodieux qui s'échappe du piano.

Cette femme, si belle, si puissante, est là juste à côté de  moi, je pourrais lui parler mais j'ai l'impression qu'un fossé nous sépare.

Ce jour-là, j'avais compris.
Que j'avais eu un coup de foudre pour Cally Oma.
Malheureusement, la vie allée me l'enlever.