Premier et dernier amour

La tranquillité

D'après ce que m'a expliqué le médecin, j'ai une commotion cérébrale, il m'a expliqué les risques mais j'essaie de me concentrer du mieux que je peux, je n'arrive pas à me rappeler ce qu'il m'a dit.

A des moments, j'ai mes jambes qui bougent seules, puis il y a des moments où elles ne bougent plus quand j'essaie de sortir du lit, afin de pouvoir me déplacer le médecin m'a mit a disposition un fauteuil roulant.

Étant de la famille Oma le médecin m'a gentiment installé dans la chambre la plus spacieuse, il y a également un grand balcon qui donne la vue sur la ville, ma chambre est joliment décorée, il y a des plantes suspendues, des fausses fleurs placées à différents endroits de la chambre, la salle de bain est immense ainsi que les toilettes.

Les lumières étant trop fortes pour mes yeux, j'ai baissé la lumière, c'est jolie ça donne une ambiance tamisée et je me sens bien, même si physiquement et psychologiquement ce n'est pas la grande forme, je ne vais pas m'apitoyer sur mon sort, j'ai une famille à gérer et je dois retrouver les deux lâchent qui se sont enfuis à la dernière minute après m'avoir gentiment tiré une balle à la poitrine.

Une personne toque à ma porte me sortant de mes rêveries.

Moi : Vous pouvez entrer. Dis-je un peut fort.

La porte s'ouvre doucement, Rindô passe une tête, il m'examine, entre dans la chambre et referme délicatement la porter derrière lui.
Il porte un sweat-shirt noir avec rayures blanches au niveau du col, il a une chaîne autour du cou, son sweat-shirt est dans son pantalon noir le tout tenu par une ceinture de la même couleur.

Instinctivement, je lui fait une place à côté de moi, j'essaie de bouger mon bras droit mais c'est impossible.
Quelques larmes tombent sur mes joues, je me sens a nouveau fragile et faible, comme celle que j'étais avant ses cinq années.

Rindô : Ne bouges pas d'accord, je vais t'aider ce qui t'arrives c'est normal. Aller, hop, voilà c'est bien mieux non. Dit t'il en me souriant tendrement.

Après m'avoir aidé à me déplacer, Rindô soulève le drap qui me couvre, il fait une drôle de tête, il s'assoit, il retire ses chaussures puis vient se mettre sous la couette à mes côtés, il dépose sa tête sur le creux de mon épaule dénudé et il appuie ses lèvres sur mon cou.

Rindô : Toujours aussi belle, écoute Cally, je suis un abruti, je suis navré pour la dernière fois, je me suis vraiment comporté comme un salaud et ce n'est pas la première fois.
Veux tu me pardonner à nouveau et me donner une nouvelle chance ? Et cette fois c'est la dernière promit ! Dit t'il avant de me faire un clin d'œil.

Il passe sa main sur les bandages blancs qui couvrent mon buste, je n'ai pas put mettre un haut à cause de la douleur, malgré la morphine j'ai une douleur atroce au niveau du dos et de la poitrine à chaque fois que je respire j'ai l'impression que ma peau s'enlève.

Moi : Je ne sais pas Rindô, est-ce que tu es toujours avec ta copine ?
Dis-je en appuyant sur le bouton pour contrôler la morphine.

Rindô : Non. Dit t'il très gêné.

Moi : Quand tu mettras tout ça au clair avec ta copine nous en reparlerons, pour le moment j'aimerais profiter de ce calme.
Dis-je en posant ma tête sur celle de Rindô.

Rindô : D'où tu connais Kazutora ? Dit t'il intrigué.

Moi : Je l'ai croisé plusieurs fois quand Mikey était plus jeune, d'après ce que je sais il a fait une erreur quand il était jeune.
Après il a était entouré de mauvaises personnes d'après ce que j'ai put voir.
Et j'aimerais bien -

Rindô : Cally ? Ça va ? Dit t'il inquiet.

Moi : Oui ça va pourquoi ? Dis-je perdue.

Rindô : Tu étais entrain de parler quand d'un coup tu t'es arrêté. Dit t'il paniqué.

Je n'aime pas du tout me sentir faible, sans défense je ne veux pas lui dire que j'ai eu une absence, que j'ai envie d'aller au toilette mais que mes jambes ne répondent pas.

D'un coup, la porte s'ouvre avec fracas laissant apparaître plusieurs têtes dont une qui risque de hurler vue qu'il y a Rindô sous le draps à mes côtés.

Izami : Alors la !! Hors de question, Rindô Haitani tu dégages, alors déjà, tu fais pleurer Cally et après tu penses revenir comme ça, aller bouges !
Dit t'elle en hurlant.

Mikey : J'arrive !!
Dit t'il en hurlant et en courant vers mon lit.

Moi : Rindô accroche toi au lit. Dis-je doucement.

Rindô : Pourquoi ? Dit t'il surpris.

Je pointe du doigt Mikey qui se prépare a sauter sur mon lit, une fois dans les airs, il ouvre ses bras et son corps s'écrase sur mes blessures, je me retiens de crier et de hurler car il vient de ré-ouvrir mes blessures au dos.

Mikey : Cally ! Seiya m'a dit que tu l'aimait plus que moi ! Dit t'il en poussant légèrement Rindô.

Seiya : Quoi ! Menteur ! Pousse toi Mikey moi aussi je veux être à côté de Cally ! Dégage le blond !
Dit t'il en hurlant sur Mikey.

Moi : Vous pouvez venir, il y a suffisamment de place pour tout le monde, Seiya tu t'assois en face, Mikey te laisseras sa place après d'accord.
Dis-je tendrement à Seiya.

Il boude puis il va s'asseoir sur le fauteuil à côté de la baie vitrée qui donne sur le balcon.

Chiara : Putain de merde Cally ta chambre ! Le grand luxe ! Dit t'elle en ayant les yeux qui brillent.

Draken arrive sa main tenant celle d'Emma, je regarde un peu mieux ma cousine et je vois qu'elle risque de nous faire un arrêt cardiaque.

Moi : Mikey, j'ai raté un épisode, Draken et Emma ?
Dis-je doucement en le câlinant.

Mikey : Ah, non, il a perdu un pari il doit montrer de l'affection à tout le monde pendant une semaine.
Dit t'il en essayant de se mettre sous la couette.

Tout le monde arrive, Ran fait un clin d'œil complice à son frère, Izami pose un pied sur la barre du lit et je peux adieu à ma tranquillité. 

Izami : Les trous du cul, vous dégagez que je m'y mette merci ! Dit t'elle en râlant.

Mikey : Viens te mettre contre moi Izamichou, je te fait une place, aller pousse toi Rindô !
Dit t'il en essayant de le pousser.

En bougeant Mikey appuie sur ma vessie, je sens également que mes bandages sont trempés signe qu'il va falloir que l'infirmière vienne bientôt.

Moi : Il faut que je me lève, donc je vous laisse ma place, ou sont passés Tamara et Lio ?
Dis-je en déplaçant Mikey.

Chiara : Oh je les ai déposé dans leurs chambre, les filles viennent plus tard ne t'inquiète pas.
Dit t'elle en approchant le fauteuil roulant à côté de mon lit.

Je pose mes jambes au sol, je m'assois, je me maintien debout pendant cinq secondes avant que mes jambes soient prises de spasmes, a cause des gros tremblements je tombe a plat sur le sol.

Chiara : Cally !!! Je vais t'ai -

Mikey : Tout le monde dehors. Dit t'il plus que froid.

Sans m'y attendre tout le monde sort, j'essaie de me relever mais impossible de bouger mes bras, des mains chaudes me relève, Mikey me sourit gentiment puis il fait en sorte que je puisse m'asseoir sur le fauteuil.

Moi : Merci mais tu n'étais pas obligé d'être aussi froid avec les autres. Dis-je très tendrement à son égard.

Mikey : Je ne veux pas qu'on te voit dans cet état, moi seul ai le droit d'accord, bien aller je vais te mener au toilette. Dit t'il neutre.

Ce jour-là, j'ai vue en Mikey un côté que je ne connaissais pas.
Ce que je ne savais pas c'est que ce côté là allait s'assombrir d'ici peu de temps.