Nous restons longtemps dans cette pièce, après quelques notes de piano, nous avons discutés, il a parlé de lui, il m'a demandé également ce que je voulais faire plus tard et si je voulais toujours être cheffe.
Honnêtement, je veux juste mettre fin à cette éducation bizarre mais j'attends que Izami prenne le relais et en mettant Izami à la tête de la famille, j'aurais l'honneur de mettre fin à tout ce cirque, j'ai déjà préparé la cérémonie et la passation de pouvoir pour elle.
Koko : C'est bizarre. Dit t'il très doucement.
Moi : Qu'est-ce qui est bizarre ?
Dis-je en tournant la tête vers lui.Koko : Ce sentiment. Dit t'il triste.
Moi : Tu veux bien m'expliquer ?
Dis-je en lui souriant tendrement.Koko : Non, c'est trop compliqué puis je ne peux pas je suis désolé Cally. Dit t'il en se levant.
A ce moment, j'hésite entre le retenir ou le laisser partir.
Le retenir, laisserait entendre que je ne suis sensible à son charme, ce qui est vrai mais c'est un ami à Rindô.
Le laisser partir, laisserait entendre qu'il ne me plaît pas et que je ne suis incapable de passer à autre chose.Moi : Rien n'est compliqué ! Dis-je très fort.
Ma voix résonne dans la pièce, je me lève, j'avance rapidement vers lui, je le retiens par le poignet et je le force à me faire face.
Il se tourne vers moi, ses yeux fixent les miens, le temps s'arrête et mon cœur bat de plus en plus.
Koko : Je ne peux pas et je ne veux pas prendre le risque de trop en dire. Dit t'il en baissant la tête.
Moi : Pour te dire, je suis perturbé depuis que je t'ai vue, j'ai hésité longuement avant de te retenir, j'apprécie être à tes côtés, vois tu, moi aussi j'ai souffert mais je ne veux pas arrêter de vivre pour autant. Dis-je en enlevant ma main de son poignet.
Koko : Ce n'est pas parce qu'il a couché avec ta cousine et qu'il agit comme un con, que je dois agir comme un con aussi.
Dit t'il toujours ayant la tête baissée.Je pose mes deux doigts sur son menton, je relève sa tête, ma main frôle sa joue droite et mes mains montent sur son visage pour se perdre dans ses cheveux.
Moi : Tu veux juste coucher avec moi alors.
Si ce n'est que ça, pas la peine d'avoir des états d'âme. Dis-je en m'éloignant de lui.Je me place derrière lui, je ferme la porte, derrière lui, je retire ma chemise, ma cravate et j'enlève mes bandages qui retiennent ma poitrine.
Il se tourne, il m'observe longuement, il prend mes bandages au sol, couvre ma poitrine nue et dépose sa veste sur mes épaules.
Koko : Je ne veux pas que coucher avec toi c'est sa le problème. Dit t'il en boutonnant sa veste sur moi.
Moi : Je le savais, je voulais savoir qu'elle allait être ta réaction, je sais que tu m'apprécie beaucoup, ton souffle, le rouge sur tes joues, tes yeux qui lorgnaient ma poitrine, et tes lèvres que tu mords inconsciemment quand tu me regarde démontre que tu veux me posséder. Dis-je la tête haute.
Koko : Voilà pourquoi, je ne suis pas assez bien pour toi, tu fais parti de ses femmes qui sont rares, tu et sûr de toi, indépendante, forte, belle et sans pitié.
Et moi je suis celui qui court après l'argent car je-Je lui coupe la parole en déposant mon doigt sur sa boche.
Moi : Je cours après l'argent pour mettre ma famille a l'abris.
Je ne suis pas si forte que ça, tu ne me plaît pas parce que tu es celui qui court après quelques choses.
Tu me plaît car mon cœur la décidé.
Dis-je en gardant mon doigt a sa bouche.Il s'approche de moi, il ouvre sa bouche et me mords le doigt.
L'espace entre nous se réduit de plus en plus, j'ai l'impression de transpirer, mon cœur risque d'exploser, il porte une main sur mes cheveux, il porte une mèche sous nez, il hume l'odeur de mon shampoing et il me fixe de ses yeux noirs.
Il continue de s'approcher de moi dangereusement, mon dos touche la porte, je suis coincé, Koko face à moi affiche un rictus puis il prends ma bouche en otage.
Je n'ai pas eu le temps de faire quoi que ça soit, que derrière la porte j'entends quelqu'un toquer comme un fou en criant.
Izami : Cally !! Ouvre vite ! Nomi et sa mère sont là, elles ne sont pas seules ! C'est l'anarchie ! Tout le monde se bat!!! Crie t'elle.
Je me décale de Koko, j'ouvre la porte immédiatement, en face de moi Izami a quelques bleus et en la voyant ainsi une grosse colère monte en moi.
Moi : Je vais régler ça. Izami, reste à l'écart.
Dis-je énervé.Koko : Je viens avec toi !
Dit t'il en essayant de me retenir.Je ne dis rien, cette histoire doit se régler entre Oma.
Izami marche a mes côtés, nous empruntons le chemin pour nous rendre a l'extérieur, dehors, je peut entendre des cris et des gémissements.Yusa et Nomi sont allées trop loin.
Celui où celle qui a osé toucher Izami vient de signer son arrêt de mort.Face à la porte, je mets un gros coup de pied, elle tombe au sol, dehors dans le jardin, je vois Nomi fière et Yusa qui frappe sans retenu Seiya qui essaie de se défendre.
Izami face à ça, court le rejoindre mais Mikey l'empêche d'aller plus loin, de loin je le remercie, Izami crie de toutes ses forces, elle frappe son torse et en entendre ses cris je sais qu'elle pleure.
Je m'avance, mes talons claquent violemment le sol, le Bonten a sut rester à l'écart, les filles de la famille Oma se sont lancées dans des combats acharnés.
Plus je m'avance et plus je remarque des individus que je ne connais pas, cependant deux silhouettes se démarquent des autres, en continuant ma course j'ai mes muscles qui se tendent et immédiatement je remarque les deux lâchent qui s'en sont pris à Tamara, Lio et Kazutora.
Hanma et Kisaki !
Moi : Cette fois ci, j'aurais votre peaux même si je dois mourir. Dis-je à moi seule.
Je m'élance comme une furie dans la foule, j'esquive les coups, j'essaie de me créer un passage pour aller deviser la tête de Kisaki et Hanma.
Je les cherche du regard, impossible de les trouver, pourtant ils étaient là il y a même pas deux secondes, en face il y a Yusa et Nomi, elles sont entrain de rires, Seiya est à terre, une colère inexplicable me prends, je serre mes poings et je cours de plus en plus vite pour régler ses histoires qui ont trop longtemps traînées.
Des coups de feux retentissent, trop préoccupé à l'idée de tuer ma cousine et sa mère que je ne regarde pas derrière moi.
Je m'essouffle, j'ai l'impression de perdre beaucoup d'énergie juste en courant, mon dos me fais atrocement souffrir mais je continue.
Je m'arrête, je suis devant Yusa et Nomi.
Yusa : Cally Oma, ta fin est proche.
Dit t'elle avant de rire.Moi : Vouvoie moi quand tu t'adresses à moi.
Je suis Cally Oma, cheffe des Oma et c'est ma demeure que tu vientsde souiller. Dis-je la tête haute.Mes jambes tremblent, mon bandage s'humidifie, je retire ma veste, je touche mon dos, ma main est ensanglantée, je remets ma veste et je me prépare à faire face aux vipères.
Izami : CALLY !!!!!!!!!!!! Crie t'elle.
Ce jour-là, je ne savais pas que je disposais d'une aussi grande détermination.
Ce jour-là, annonçait effectivement la fin.
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Premier et dernier amour
FanfictionAu départ, une petite fille souffrant de mutisme fut contrainte de démanger. Lors de son installation, Cally Oma fera la rencontre du jeune Rindô Haitani. Leur rencontre, va les pousser à découvrir les plaisirs de la vie mais également les décepti...