Une retrouvaille

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Comment il a put me faire ça, dire que hier j'ai tout donné pour lui, je me sens vidé, claqué et fatigué a cause de la dispute avec Rindô.

Papa : Ma fille !!!! Mon bébé d'amour oh comme tu as grandit, quelle belle femme tu es ! Je suis si fière, vient mon cœur. Dit t'il en courant vers moi.

J'esquive mon père, je pars dans la cuisine, je cherche une bouteille d'alcool, ce n'est pas à faire je sais mais ça me permets d'oublier ce qu'il vient de se passer et ce n'est pas la première fois que j'ai affaire à la bouteille.

Moi : Ran, tu n'as pas d'alcool ?
Dis-je en fouillant ses placards.

Mon père gémi, je tourne ma tête et je vois qu'il a atterri dans les bras de Rindô, je retourne à mon occupation première, qui est de chercher une bouteille d'alcool.

Papa : De l'alcool! Cally il est 11h30, bois un jus d'orange jeune fille. Dit t'il sévèrement.

Rindô s'approche de moi, il passe derrière moi, il pose ses bras sur mon ventre et sa tête se niche sur le creux de mon épaule.

Rindô : Je te jure, que je n'ai rien fais, si tu veux qu'on arrête d'accord je peux tout à fait comprendre.
Mais sache que je t'aime vraiment.
Dit t'il en frottant son nez contre la peau de mon cou.

Je me tourne, je suis face à lui, j'enlève ses bras sur mon ventre, je glisse derrière lui et je plaque sa tête contre le plan de travail à côté de l'évier.

Ran : Cally ! Lâche mon frère. Dit t'il énervé.

Papa : Les jeunes doucement, Cally, respire que se passe t'il ? Dit t'il stressé.

Rindô : Ran ne bouge pas, Cally a trouvé un string dans mon tiroir, ainsi qu'un préservatif utilisé dans la poubelle.
Elle croit que je l'ai trompé !
Dit t'il avant de gémir de douleur.

Mon coude sur sa nuque l'empêche de respirer, de temps en temps il gesticule pour se libérer de ma prise, plus il bouge plus je resserre ma prise, Ran s'assoit et continu de regarder la télé, mon père lui essaie de faire quelques pas vers la direction.

Moi : J'en ai marre ! Je me barre ! Ciao !
Dis-je en relâchant Rindô.

Papa : Cally, tu comptes aller ou comme ça ? Tu n'as pas de chaussure. Dit t'il avant de souffler.

Moi : Pas la peine d'avoir des chaussures, pour voler une voiture. Dis-je neutre.

Je pars de la maison, je claque la porte derrière moi, je suis énervé, blessé et j'ai besoin de me défouler, à quelques pâtés de maison il y a un petit parc pas fréquentés, je reste debout près d'un banc et je m'étire.

Il semble que ça fait trente minutes que je suis entrain de m'étirer, des bruits de pas me font arrêter ma petite séance, à l'entrée du parc trois hommes légèrement plus âgés que moi arrivent en me voyant seule.

Homme : Eh voilà un joli petit cul, les gars vous avez vue ce petit lot, waaaou !
Dit t'il en imitant un aboiement.

Bien, j'avais besoin de me défouler, Messieurs vous tombez très bien, je vais mettre en pratique mes enseignements.

Moi : Je, euh, que me voulez vous ?
Dis-je en tournicotant une mèche de mes cheveux.

Homme : Oh mais tu rougis, je vais te faire rougir autrement va, et après tu vas satisfaire mes potes.
Dit t'il avant de me mettre une main aux fesses.

Moi : S'il vous plaît, je suis seule, je vais rentrer chez moi et vous laisser.
Dis-je en frottant mes jambes l'une contre l'autre.

L'homme appelle ses amis, les trois homme m'encerclent, bien appâter la proie c'est fait, maintenant il faut que j'achève ma proie.

Homme : On va bien rire avec toi ma jolie.
Dit t'il en riant.

Les trois hommes s'avancent de plus en plus, je peux sentir leurs respirations contre ma peau, un homme me touche l'épaule, l'autre la joue et celui en face de moi me fait un bisous de loin.

Moi : C'est ce que vous faites ? Vous cherchez des femmes seules, faibles pour pouvoir en abuser c'est ça.
Bien, je me présente je suis Mademoiselle Cally Oma, je vais tous vous fracturer le crâne en ...
Vous êtes trois je dirais vingt cinq minutes, venez Messieurs je vous attends. Dis-je en riant.

Les hommes foncent vers moi, j'esquive tout les coups, je m'ennuie vraiment, j'attrape le poignet d'un de ses amis, je le tord, un à terre qui gémit de douleur, un autre essaie de me taillader la peau a l'aide d'un cutter, pas malin, je le désarme en très peu de temps, je frappe sa gorge grâce à la paume de ma main, il arrête de respirer et s'écroule par terre.

Je fais face au dernier type de la bande, je m'apprête à lui mettre un joli coup de pied, quand je vois une chevelure blonde courir et frapper l'homme au visage a l'aide de ses deux pieds grâce à un saut très majestueux.

Moi : Euh, merci mais je m'en sortais bien.
Dis-je neutre.

Le blond se relève, il tient dans sa bouche une sucette, il a un style de coupe en bol et affiche un air boudeur que je reconnais entre mille.

Moi : Mikey, qu'est-ce que tu fais ici ?
Dis-je en baillant.

Mikey : J'ai entendu du bruit et je suis venu avec Draken.
Dit t'il en me montrant du doigt le fameux Draken.

Un garçon assez grand est posé sur la barrière de l'entrée du parc, sur sa tête rasé il y a un tatouage assez particulier sur le côté droit de sa tempe.

Moi : Sérieux, tu as quel âge déjà ? Douze ans il me semble, et tu traînes avec un voyou ?

Mikey : Ah !!! Dit la fille qui est pied nus, tu viens on va au dojo ! Dit t'il en souriant.

Je ne dis rien, je marche avec Mikey, à côté de moi, il m'explique sa rencontre avec le fameux Draken et pleins d'autres péripéties.

Mikey : Et toi ? Dit t'il en gonflant ses joues.

Moi : Rien, tout se passe bien, je n'ai rien fait de si fantastique comparé à toi.
Dis-je en continuant de marcher.

Mikey : Draken voici ma cousine Cally Oma, Cally Oma voici Draken. Dit t'il en croquant sa sucette.

Draken : Salut ! Dit t'il neutre.

Moi : Salut, ça t'as fait mal ton tatouage ?
Dis-je en montrant son crâne.

Draken : Non et toi ça t'as fait mal ? Dit t'il neutre.

Moi : Quoi donc ?
Dis-je en marchant pour sortir du parc.

Draken : Tes yeux, on dirait que tu es morte.
Dit t'il en se mettant à côté de moi.

Moi : Sûrement et non ça ne me fait pas mal merci. Dis-je neutre.

Mikey : Ça c'est de la conversation ! Waaah.
Moi j'ai mal au pied, Cally tu me portes.
Dit t'il en boudant.

Draken engueule Mikey, je contourne les deux garçons, puis je m'agenouille devant Mikey et il monte sur mon dos.

Mikey : Huuuuuh ! Aller plus vite Cally!
Dit t'il comme si j'étais un cheval.

Draken : Oi Mikey, respecte ta cousine non ?
Dit t'il en le grondant.

Mikey : Je suis plus grand maintenant donc c'est moi qui donne les ordres ! En avant toute en direction du dojo !!! Dit t'il en criant.

Je souffle, je suis excédé par ce gamin sur moi qui commence à gesticuler dans tout les sens, c'est ainsi qu'avec Mikey et Draken nous continuons notre chemin pour aller vers le dojo des Sano.

Ce jour-là je fis connaissance de Draken.
Ce jour-là fut le dernier jour où j'ai étais heureuse.

Premier et dernier amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant