Premier et dernier amour

Une séparation

Deux jours se sont écoulés, Omi et Nomi sont rentrés chez eux avec Yusa.
Depuis silence radio, Ran et Rindô n'ont pas quittés la maison au plus grand bonheur de mon père, car il a put passer du temps avec ses mâles comme il aime dire.

Mansaku préside l'éloge pour ma mère, nous sommes tous assis devant la tombe de ma mère, le doyen prend la parole, chante les louanges de ma mère, moi je fais que de regarder la tombe de mon frère à côté de celle de mère, qui va la rejoindre.

Mon père à côté de moi prend ma main, nous essayons de faire front ensembles, à la première rangée il y a mon père, moi, les Sano, Ran et Rindô.
Personne d'autres est venu, je suis triste même sa cousine n'est pas là, pourtant d'après les frères Haitani elle était là pour aider ma mère quand elle est allée dans la demeure Oma.

Sûrement trop occupé par les affaires de la famille.
J'essaie de me calmer car rien que d'y penser je bouillonne.

Mansaku qui vient de finir son discours laisse place à mon père, il me lâche ma main, part seul puis se positionne devant nous.

Papa : On avait dix ans quand je t'ai vue pour la première fois chez mon père, tu faisais déjà la gueule et tu hurlais comme à ton habitude.
Je me suis dis « mais elle est complètement folle, qu'on me protège de cette furie » depuis ce jour nous étions inséparables, j'étais calme et réfléchis toi tu étais mon autre moitié, nous nous sommes mis ensemble dès mes 17 ans et oui je m'en souviens tu vois.
A vingt ans tu es tombée enceinte de Cally, la tête de ton père quand il a apprit, je m'en rappellerais toujours et la tête du mien d'ailleurs c'était tellement drôle.
Oui au début c'était compliqué, oui on a faillit se quitter plusieurs fois mais après nous avons eu Ichigo.
Erza tu me laisse tellement de bout de toi, je ne suis pas triste bien au contraire quand je vois Cally j'ai l'impression de te retrouver.
Tu m'as tellement apporté, je sais que tu es avec Ichigo et que tu es heureuse.
Ma chérie, je n'aimerais que toi et je compte bien surveiller notre fille tu peux me faire confiance.
Tu nous manques terriblement embrasse Ichi de notre part.
Ma tendre épouse un jour je te rejoindrai mais pas pour le moment alors soit patiente et prépare ma venue.
Je t'aime Erza Oma. Dit t'il en reprenant son souffle.

Il l'aime tellement, nous pouvons tous ressentir cet amour émaner de mon père, nous sommes tous sans voix face à un discours aussi émouvant.

Mon père émue, baisse la tête, vient s'installer à mes côtés, les Sano font leurs adieux à ma mère puis vient le tour de Ran.

Ran : Je ne suis pas avec vous depuis longtemps, mais vous étiez là première à nous avoir ouvert la porte de chez vous.
Cette soirée pizza je m'en rappellerai toujours !
Puis nous t'avons suivis chez les Oma, je n'ai pas vue que tu étais blessé, puis vous avez pris sur vous pour nous protéger.
Je suis fière de vous avoir connu.
Merci de nous avoir fait partager l'amour et la bonté de votre foyer. Dit t'il émue.

Je suis sûr que ma mère doit avoir les larmes aux yeux en ce moment, c'est vrai que mes parents connaissaient très bien les parents des frères Haitani.
Je l'ai sut récemment, donc en les voyant ma mère a dû sûrement revoir ses anciens amis.

Ran laisse place à Rindô et là je commence à me faire toute petite sur le banc.
Le connaissant, je sais qu'il va dire des âneries et il n'est pas du genre à avoir sa langue dans sa poche et niveau délicatesse Rindô ne sait pas l'être.

Rindô : Bon, Erza tu es la femme la plus forte que j'ai put connaître, j'adore tout ce que tu as fait, tout le monde parlent encore de tes combats, des gangs que tu as mis au tapis, ça a dû être incroyable de te voir te battre à cette époque.
Quand je t'ai vue pour la première fois au parc, je n'en revenais pas, Erza Oma ! La grande destructrice ! J'étais comme un fou, vraiment !
Après nous avons fait la soirée pizza c'était trop bien, alors merci pour avoir partagé les bons moments avec nous.
Et grâce à toi je connais Cally et rien que pour ça je te dis merci. Dit t'il en rougissant légèrement.

Ça me touche énormément qu'ils soient là avec nous.
C'est à mon tour et je ne sais pas quoi dire, je vois qu'Emma pleure à chaudes larmes et je suis prise d'une envie de hurler toute ma tristesse.

Moi : Je voulais te faire un discours digne de ce nom maman, mais je n'y arrive pas, je suis désolé.
Tu sais très bien ce que je pense de toi maman et tout l'amour que je te porte.
Je t'aime maman embrasse Ichigo et dit lui que je l'aime énormément.
Dis-je avant de renifler.

Je fais juste un pas que mes jambes me lâchent, je tombe sur le côté et je suis prise de légers tremblement.
Emma se lève immédiatement et vient m'aider à me relever.

Emma : Ça va aller ? Dit t'elle avec un tendre sourire.

Moi : Oui, j'ai les jambes en coton. Désolé, merci.
Dis-je en m'appuyant sur l'épaule d'Emma.

Emma m'aide a m'asseoir sur le banc, elle me fait une grimace vraiment particulière, je suis prise d'un énorme fou rire et je vois que je ne suis pas la seule.

Le fou rire général, apaise tout les cœurs tristes et blessés, rire nous permet de balayer cette journée particulièrement douloureuse.

Mon père prend la pelle, le cercueil de ma mère se fait glisser petit à petit, une fois celui-ci mis en place, mon père couvre la tombe de ma mère jusqu'à en recouvrir le trou en entier.

C'est fait, ma mère est enterrée, lui avoir dit adieu est la chose, la plus horrible que j'ai eu à faire.

Ce jour-là, fut la plus triste de ma vie, enfin c'est ce que je me suis dis, j'étais jeune et le pire je ne l'avais pas encore vécu.