La rupture

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Cette journée fut mémorable, Shinichiro a sût être là pour moi et ça m'a fait un bien fou, ce petit moment entre nous, rien que tout les deux, Shinichiro est une personne que j'apprécie énormément.

Je dois rentrer, Shinichiro m'a déposé à côté d'un petit parc, sur la balançoire je vois une tête que je reconnais entrain de me sourire.

Pas à pas je m'approche de Ran, je m'assois sur la balançoire à côté de lui, nous disons rien, nous sommes tout les deux assit sur nos balançoires respectives, nous bougeons nos jambes en parfaite synchronisation pour nous élancer dans les airs.

Moi : Ran, tu comptes bouder longtemps ?
Dis-je en me balançant.

Ran : Non, je cherchais exactement mes mots avant de te parler, après ce qu'il s'est passé Rindô, il parti tout seul de son côté.
Là il est entrain de se battre seul contre un groupe de mec, donc soit tu t'en fou vraiment et tu le laisse se faire tabasser, soit tu l'aimes encore et tu pars l'aider.
Dit t'il laissant ses tresses flotter dans l'air.

Je décide d'arrêter la balançoire, d'un geste ferme je stop Ran en posant mes mains à chaque extrémité de ses épaules.

Moi : Il est où ? Dis-je inquiète.

Ran ne dit rien et il désigne du doigt le parking à côté d'un café, je cours le plus rapidement possible, j'ai mon cœur qui bat la chamade, je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose, malgré ce qui s'est passé je l'aime cet idiot de Rindô Haitani.

Je passe devant les vitres du café quand je vois Rindô, posé devant un café la tête dans les nuages avec un air boudeur qui s'affiche sur son visage.

Je rentre, le petit bruit émis par la clochette de la porte fait relever la tête de Rindô, quand il me voit, il affiche un petit sourire gêné, je tire la chaise et je m'assois.

Moi : Je suppose que je suis ici grâce au jeu d'acteur de Ran ? Dis-je neutre.

Rindô : Il faut qu'on se parle avant que tu retournes chez ta famille. Tient, je t'ai pris un thé noir à la framboise, ton père m'a dit que c'était ta petite boisson chaude réconfortante.
Dit t'il en poussant la tasse vers moi.

Mon cœur me dit de lui pardonner, de jeter tout ce qui nous sépare et de l'embrasser.
Mon cerveau me crie de m'enfuir et que dans ma course je ne dois pas me retourner pour le regarder une dernière fois, car quand mes yeux se perdront dans les siens il sera trop tard.

Moi : Merci, écoute Rindô, je t'aime et j'aimerais que toi, ce soir là tu n'as pas que pris mon coeur.
Malheureusement, je crois que ce que je vois, j'ai besoin de faire le point.
Dis-je en soufflant sur ma tasse afin de la refroidir.

Rindô : Cally, écoute je t'ai-

Moi : Stop, ne fini pas ta phrase, s'il te plaît.
Toi et moi c'est fini, je ne peux pas continuer, je te vois et j'imagine cette fille dans ton lit, pardonne moi Rindô. Dis-je en me levant.

Je me lève, je remets correctement la chaise à sa place, je passe à côté de Rindô, il se tourne vers moi et me regarde.
Mes mains se perdent dans ses cheveux, je baisse légèrement la tête et je dépose un baiser sur sa bouche.
Notre bisou et un bisou d'adieux, emplit d'amour, de peine, de regret et de passion, sur mes lèvres il une petite goutte d'eau qui s'y dépose, je mets fin à notre baiser et je vois une larme qui perle sur la joue de Rindô.

Moi : Au revoir. Dis-je avant de m'éloigner.

C'était la meilleure chose à faire, je ne sais pas si il y a vraiment eu une fille dans son lit, ou si il a était honnête, j'ai juste cette image qui tourne en boucle dans ma tête, de Rindô avec une fille nue entrain de faire l'amour et elle qui gémit son prénom.

Ma route fut longue, je suis devant les grandes portes des Oma, je les pousse, j'entre une nouvelle fois dans cette grande demeure d'aliéné.

Sur mon chemin, je passe derrière le pavillon des exécutrices qui donne sur la salle de torture, à l'intérieur il y a des cris bien familiers qui parvient à mes oreilles.

Immédiatement, je m'élance le plus rapidement possible, je fais de grandes foulées, mon cœur et mes paumons me brûlent mais faut que ceci cesse.

Chiara : Non Cally n'y va pas.
Dit t'elle en me stoppant.

J'arrive à dépasser Chiara, si elle est là ce n'est pas pour rien, toutes les filles essayent de me faire rester dans le hall d'entré mais c'est impossible, je les dépassent toutes très vite, j'ouvre la porte en grand de la salle de torture avec fracas.

Mon coeur se stop immédiatement, Lio a la peau déchirée, le sang coule à flot et Dao rigole.

Dao : Ça t'apprendra à autoriser la sortie de Cally sans mon autorisation salle morveuse.
Dit t'elle en faisant claquer son fouet.

Si Lio est la, c'est à cause de moi, pour que je puisse sortir et passer une journée ou deux avec ma famille et mes amis, alors je me dois d'intervenir même si je risque d'y laisser ma peau.

Moi : Stop ! Je prends sa place !!!
Dis-je en hurlant de toutes mes forces.

Lio : Dégage Cally !!
Dit t'elle en criant aussi fort que moi.

Dao : Tient donc, te revoilà, alors tu veux vraiment prendre sa place gamine ?
Dit t'elle en affichant un rictus mauvais.

D'un signe de la tête j'acquiesce, Dao enlève les menottes qui retiennent les poignets de Lio, elle l'aide à se relever et place Lio sur une chaise.

Je me passe les menottes toute seule, Dao fait claquer le fouet par terre puis elle vient le faire claquer sur ma peau.

La première morsure du fouet me fait lâcher un énorme crie de douleur, il y a quelque chose de différent, comme si des morceaux de métal s'enfonçaient dans la peau et ça fait vraiment mal.

Dao : Je vois que le fouet fait en barbelés te fait crier, Cally Oma tu es une humaine au final, je peux afin d'entendre crier de douleur, afin j'ai attendu quatre ans mais enfin voici une douce mélodie à mon oreille.
Dit t'elle en fessant claquer une nouvelle fois le fouet sur ma peau.

Je n'arrive pas à me concentrer sur ce que hurle Lio, mais je vois en tournant la tête, qu'elle prend une poubelle afin de vomir, je pense que mon dos ne doit pas avoir fière allure.

Il me semble que ça fait une éternité que je suis entrain de me faire torturer, je vois que Lio tourne de l'œil, je crois qu'il doit se faire tard, je perds la notion du temps, à force de hurler de douleur j'ai ma gorge qui me brûle et je commence à perdre connaissance.

Petit à petit je m'enfonce dans les ténèbres.

Ce jour là, j'ai hurler pour la première fois de douleur.
Quelques mois après mon cœur allait arrêter de battre.

Premier et dernier amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant