Premier et dernier amour

La bague en fleurs

Rindô et moi nous sommes en hauteur, à côté du festival, nous pouvons voir toutes les belles lumières ainsi que le feu d'artifice qui ne va pas tarder à commencer.

Essoufflé, à cause de la course de Rindô, je me jette sur la pelouse et je prends une grande bouffé d'air frais.

Je n'ai rien de cassé, le sang sur mon yukata n'est pas le mien mais celui de Nomi, je ne sais pas ce qu'il m'a pris tout à l'heure, ma haine, ma tristesse se sont mélangés et j'ai bien faillis tuer Nomi tout à l'heure.

Rindô : Eh ça va ? Dit t'il à côté de moi.

Moi : Excuse moi, je n'aurais pas dû, je ne sais pas ce qu'il m'a pris pardonne moi. Dis-je en pleurant.

Il s'assoit et me prends dans ses bras.

Rindô : Tu n'as pas à t'excuser, tu as trop vécu de choses ses dernières heures, tu as craquée tout simplement.
Ne pleures pas Cally.
Dit t'il en essayant de me réconforter.

Je n'arrive pas a m'arrêter, je me rends compte qu'en faite je suis aussi pourrie que Nomi et ça me tue.
Pardonne moi maman, je dois te faire honte, mais tu m'as laissé et je ne sais plus quoi faire maintenant, tout se bouscule dans ma tête, sans vous je n'arrive plus à avancer.

Rindô : Tu sais, moi j'aime me battre, je ne suis pas doux comme toi, mais je me suis inquiété pour toi.
Tu es forte Cally et tu es juste, tu ne l'as pas frappé parce que tu es juste mauvaise non, tu l'as fait car c'est à cause d'elle et de sa mère que tu es ainsi.
Dit t'il tendrement près de mon oreille.

Moi : Oui, mais ça ne pardonne en rien ce que j'ai fais. Dis-je triste.

Rindô me lâche et s'allonge sur la pelouse, il prend une fleure rose, la même blanche et il en fait une jolie bague.

Rindô : Tu sais la première fois que je t'ai vue, je t'ai trouvé bizarre comme fille, puis je suis venu chez toi, ta mère m'a accueilli avec générosité et bonté, elle te ressemble beaucoup, et ton père t'aime énormément et il n'est pas le seul. Dit t'il en s'accoudant.

Je me tourne vers lui, je peut voir qu'il a les yeux qui brillent.

Rindô : Je sais que tu vas partir dans un mois, nous nous reverrons peut-être pas, je ne sais pas ou je serai non plus.
Mais je suis sûr de mes sentiments pour toi, Cally, je t'aime, je t'aime d'amour, comme ton papa aime ta maman, je ne sais pas si c'est pareil de ton côté.
Dit t'il en baissant la tête.

Je relève sa tête, je lui fais un tendre sourire et je le regarde dans les yeux.

Moi : Je t'aime Rindô Haitani.
Dis-je en lui sautant dessus.

Nous nous enlaçons et nous rions ensembles, je me rends compte qu'à ces côtés tout est si facile.

Le feu d'artifice commence, mais nous nous regardons et j'ai l'impression que plus rien n'existe sauf nous.

Rindô : Je peux ? Dit t'il en regardant ma bouche.

Je hoche la tête pour lui dire qu'il peut m'embrasser.

Il s'approche lentement, il fermes ses yeux et je ferme les miens, sa bouche s'écrase doucement sur la mienne, je m'accroche à son cou pour ne pas tomber, Rindô agrippe ma taille pour me garder près de lui.

Nous continuons de nous embraser et la symphonie du feu d'artifice rend ce moment magique.
A travers ce baiser, j'essaie de lui faire comprendre, que même si je pars loin de lui, je ne pourrais jamais l'oublier car je l'aime.

Puis il ouvre légèrement sa bouche, ne comprenant pas je fais de même puis ma langue touche la sienne, je trouve ça désagréable puis après quelques moments, je me laisse emporter par ce bisou qui me plais plus. 

Après quelques minutes, il retire doucement sa bouche de la mienne, il affiche un rictus satisfaisant, il reprend la bague en fleurs qu'il avait posé, puis il me la pose dans le creux ma main.

Rindô: Je ne travaille pas, je ne peux pas t'offrir de cadeau alors j'aimerais que tu prennes cette bague.
Dit t'il en me souriant.

Je prends la bague en fleurs et je la mets à mon petit doigt car il n'y a que la qu'elle tient.

Moi : Elle est très belle, merci Rindô.
Dis-je toute rouge.

Rindô : J'aime quand tu rougis tu es magnifique.
D'ailleurs tu es toujours très belle Cally.
Dit t'il en embrassant ma main.

Il est allongé et moi je suis à califourchon sur lui, je sens qu'il gesticule j'espère que je ne suis pas lourde.

Moi : Si je suis lourde faut me le dire. Dis-je gêné.

Rindô rigole de bon cœur et me plaque contre son torse.

Rindô : Non tu n'es pas lourde idiote, tu ne pèses pratiquement rien, c'est juste un problème de garçon ne t'inquiète pas, elle te va très bien ma bague.
Dit t'il en me tirant la langue.

Moi : D'ailleurs le bisou qu'on vient de faire, tu l'as déjà fait ? Dis-je curieuse.

Je sais qu'il a déjà embrassé d'autres filles, ça ne me gêne pas mais celui là de bisou j'aimerais être la première avec qui il a fait.

Rindô : Non, tu es la première, je ne sais pas pourquoi j'ai fais, ça t'a déplut ? Dit t'il rougissant.

Moi : Non, pas du tout, au début c'était bizarre mais j'ai beaucoup aimé, je voulais juste que ce baiser soit le premier que tu partage avec moi.
Dis-je aussi rouge que Rindô.

Rindô souffle et rigole.

Rindô : Il a que toi que je compte aimer, embrasser et tu es la seule avec qui je veux partager mon temps.
Je t'aime Cally, vraiment, je veux toujours être là pour toi.
Dit t'il très sûr de lui.

Moi : Même avec la famille que j'ai ? Dis-je triste.

Rindô : Moi j'ai Ran comme famille, donc oui même avec ta famille je te veux, je suis fort comme mec donc ne t'inquiète pas, peut importe ce qu'il se passera plus tard, je serais toujours là toi Cally Oma.
Dit t'il en m'embrassant à nouveau.

Ce jour là, nous nous sommes promis de nous aimer pour toujours.
Malheureusement j'étais jeune et je ne savais à quel point cela allait être compliqué.