Premier et dernier amour

La nostalgie

Avoir Ran et Rindô à table m'évoque pleins de souvenirs, mon mari a l'air heureux de pouvoir partager ses déboires de jeunesses avec eux.

Cally ma fille, depuis qu'elle a eu son premier tête à tête avec le petit Rindô, elle a l'air d'être plus heureuse.
C'est pour cela que nous prenons soins des frères Haitani même si ce n'est pas la première raison.

Je finis de boire mon café, je vois que Cally et Rindô qui ne se quittent pas des yeux, le premier amour de jeunesse c'est si frais et si fragile.

Je laisse échapper un petit rire qui n'échappe pas à mon mari.

Djelal : Oui Erza ?

Moi : Rien, rien, n'oublie pas qu'il faut que tu emmènes Cally chez les Sano pour son entraînement et moi aujourd'hui je prends Ran et Rindô, nous allons faire une petite virée. Dis-je en fessant un clin d'œil à Ran.

Rindô : Je ne peux pas rester avec Cally ? Dit t'il vexé.

Djelal : Non désolé.
Dit t'il en fessant des grands gestes vers ma direction.

Cally fini de débarrasser son assiette et va dans sa chambre pour se changer.
Je me lève à mon tour pour commencer à réunir les assiettes et les bols.

Moi : Bon, chéri tu peux te changer s'il te plaît ?
A moins que tu veuilles aller en pyjama chez ton père. Dis-je en le taquinant.

Il se lève immédiatement de sa chaise, il passe derrière moi et il frôle mes fesses.

Moi : Eh pas devant les enfants ! Dis-je gêné.

Djelal : Excuse moi mon amour.
Dit t'il avant de déposer un tendre bisou sur ma joue gauche.

Mon mari quitte les lieux, je mets de la musique pour que nous puissions tous bien démarrer cette belle journée.

Ran : J'aime bien. Dit t'il en récupérant les couverts.

Moi : Oh, c'est du rock, je profite d'être seule pour écouter quelques morceaux.
Mon mari écoute que de la techno c'est horrible au bout d'un moment et ma fille elle aime les chanteuses à voix, tout ce qui est triste et super déprimant en gros.
Dis-je en balançant ma tête au rythme de la musique.

Nous continuons à débarrasser la table ensemble, Rindô lui préfère faire un solo de guitare avec le balai.

Étant dans la cuisine, je peux voir les frères se disputer, Ran gronde Rindô car il fait n'importe quoi.
Djelal me rejoins, il passe derrière moi et il m'enlace.

Djelal : Ils savent mettre de l'ambiance les gosses.
Dit t'il riant près de mon oreille.

Moi : Oui, tu sais ils me font penser à leurs parents. Dis-je nostalgique.

Djelal : Quand je vois Rindô j'ai l'impression de voir Chia pas toi ? Dit t'il triste.

Moi : Oh oui ! Chia a toujours était très belle et aussi très taquine et direct, c'est Rindô portrait craché !
Ran lui a cette beauté mais plus subtile, faut creuser pour la voir, c'est tout Akihiko.
Mais ils ont chacun tirés des bons côtés de leurs parents.
Ils me manquent Chia et Akihiko.
Dis-je en soufflant.

Djelal : Ma chérie, ils me manquent également.
N'empêche c'est drôle, nos amis ont eu des enfants qui eux sont les amis de notre fille. Dit t'il en rigolant.

Oui c'est vrai, le destin peut s'avérer être très farceur.

Moi : Je continue à faire des virements sur leurs comptes comme ils ont demandés.
Dis-je dans un murmure.

Djelal : Je sais mon cœur.
Dit t'il en s'éloignant de moi.

Cally descend, elle porte ses katana a son dos, elle se retourne pour me montrer qu'elle a pensée à tout puis elle se recoiffe.

En la voyant Rindô commence à devenir tout rouge.

Ma fille porte une petite combinaison en short noir, à son dos elle tient trois katanas que son père et moi nous lui avons offert, ses chaussettes hautes lui vont jusqu'aux mollets, et ses petites couettes lui donne l'air d'une chipie. 

Rindô : Tu es très belle.
Dit t'il visiblement mal à l'aise.

En réponse Cally lui fait son plus beau sourire.
Tient donc ! Ma fille en pince pour Rindô, je l'avais déjà remarqué mais là ça ne passe même plus inaperçu.

Mon mari descend et il est en jogging, bon, merci, vive les efforts.

Djelal : Oui elle est magnifique c'est normal ! C'est ma fille! Allez Cally en route princesse, on se voit plus tard bisous tout le monde.
Dit t'il avant de prendre les clés de la voiture.

Ma fille étant polie, fait la bise à Ran et Rindô, elle s'approche de moi, je lui fais un gros bisou sur sa petite joue et elle part avec mon mari.

Moi : Bon, je vais me changer une voiture doit passer nous chercher j'ai des choses à faire, donc vous allez m'accompagner.
Préparez vous, la nuit dernière, je suis allé dans le foyer dans lequel vous vivez et j'ai récupéré des affaires à vous.
Tout est dans la salle de bain, d'ailleurs il faut qu'on parle de ce foyer les jeunes. Dis-je avant de partir.

Je vais dans ma chambre, je récupère des habits propres, je pars à la douche, je fais ma routine du matin, je me maquille, je brosse mes cheveux, j'enfile ma tenue et je sors de la salle de bain.

Je pars rejoindre les garçons au salon.

Moi : Vous pouvez y aller j'ai fini.
Je vous attends dehors. Dis-je avant de partir.

Je récupère les clés de la maison dans le petit pot et je les mets dans mon sac.

Une voiture noire arrive devant chez moi, le conducteur baisse la vitre et je remarque ma cousine.

Nozomi : Cheffe, on a un problème. Dit t'elle neutre.

Moi : J'ai deux petits garçons âgés de 13 ans avec moi.
Le problème, de quoi s'agit t'il ?
Dis-je en mettant mes lunettes de soleil.

Nozomi : Yasu ta sœur, elle est entrain de dire que ça sera sa fille qui sera la prochaine cheffe.
Il s'agit d'une rébellion tu connais les règles.
Dit t'elle en colère.

Yasu est ma jeune sœur, elle a toujours était jalouse, possessive, sombre, malheureuse et psychologiquement instable.

Moi : Oui, je l'exécuterai, mais pas devant les garçons, ce sont des amis de ma fille.
Dis-je en souriant.

Nozomi : Non! La petite Cally, enfin ? Je suis heureuse pour elle vraiment.
Elle a un petit copain ? Dit t'elle trop curieuse.

Moi : Oh, pas pour le moment mais je pense qu'elle a un faible pour le petit Rindô Haitani. Dis-je pensive.

Ce jour-là a marqué un tournant décisive dans la vie de ma famille.