La course en fauteil

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Rindô se gare devant l'hôpital, il me demande de rester là et de l'attendre.
Il revient avec un infirmier, il a demandé à ce qu'on me porte un fauteuil roulant, un infirmier arrive, il m'aide a m'assoir, Rindô et moi nous le remercions.

Rindô pousse mon fauteuil a l'entrée, à l'intérieur je vois des infirmières crier et courir dans tout les sens, je fait signe à Rindô pour que nous puissions avancer.

Puis soudainement je vois, Ran, Seiya, Izami, Mikey, Emma, Tamara, Lio et Kazutora entrain de faire une course chacun sur un fauteuil roulant.

Izami : Bande de trou de papillon je vais gagner hahahaa ! Dit t'elle en rigolant comme une sorcière machiavélique.

Mikey : Izamichou ! Je t'aime tu es trop forte !!!!
Dit t'il très fort.

Tamara : Oh vos gueules je me concentre ! Les gars virage !!! Dit t'elle en gueulant.

Je comprends donc que les infirmières crient après les enfants turbulents.

Rindô : Ne me dis pas que c'est mon frère qu'on a vue passer ? Dit t'il très choqué.

Moi : Le pire c'est qu'il y a Tamara et Lio.
Dis-je désespéré.

Izami refait un tour, puis nos regards se croises, elle baisse la tête honteuse et apeurée car elle ne sait pas comment je vais réagir.

Rindô pousse mon fauteuil, nous sommes tout les deux dans l'ascenseur, il appuie sur le dernier bouton, il s'agenouille et m'embrasse.
Ses lèvres, ses baisers, son odeur, sa chaleur, son air taquin, ses mains chaudes m'avait tant manqué, j'ai l'impression d'être dans un petit cocon et je ne veux pas en sortir.

Le bruit de l'ascenseur, nous arrêtes dans notre échange, Rindô se relève en essayant de reprendre sa respiration puis pousse mon fauteuil dans ma chambre, une fois à l'intérieur, il ouvre la porte de la salle de bain et il me laisse là à l'intérieur seule.

Rindô : Attends moi ici, je pense que tu ne diras pas non, à un bon bain chaud avec des sels de bains à la rose et la pivoine. Dit t'il charmeur.

Moi : Effectivement, mais j'ai un peu honte a vrai dire, il va falloir que tu enlève mes bandages avant et je ne veux pas que voit ceci. Dis-je en baissant la tête.

Rindô : Cally, rien ne me dégoûtera de toi d'accord, tu ferais de même pour moi et je le sais très bien.
Laisse moi prendre soins de toi et arrêtes avec ta fierté mal placée.
Dit t'il en refermant la porte de la salle de bain derrière lui.

Je ne sais pas mais il a changé, il a l'air plus sûr de ses sentiments, il n'est pas comme d'habitude par contre je ne tolère pas du tout le comportement des adolescents de tout a l'heure.

J'essaie de me lever de mon fauteuil, mes pieds sont au sol, je me maintien grâce au rebord de l'évier, j'ai mal à la tête, je me sens vaciller, je me reprends et souffle bruyamment.

Rindô : Que se passe t'il ? Dit t'il très doux.

Moi : Rien ne t'inquiète pas, peux tu m'aider à me déshabiller s'il te plaît ?
Dis-je en essayant de me redresser.

Délicatement, il pose ses mains derrière mes épaules, je me tourne et nous sommes face à face.
Il retire mon blazer, il ôte ma cravate, je lève mes bras et il soulève mon chemiser en dentelle, Rindô se lèche les lèvres, pris d'un élan de chaleur je l'embrasse violemment et je le plaque sur la porte.

Rindô : Hm, sauvage d'après ce que je vois.
Dit t'il d'une voix très séduisante.

Il me prend par le cou, rapproche ses lèvres et répond à mon baiser.
Sur le coup, nous ne contrôlons plus rien, il verrouille la porte de la salle de bain, la température augmente entre nous, il me porte et me fait m'asseoir sur le rebord de l'évier.
Nous continuons de nous embrasser, nous oublions tout ce qui nous entoure, je jette mes talons a l'autre bout de la salle de bain, il enlève son haut, nous nous retrouvons vite nues, il reste seulement les bandages qui couvrent ma poitrine et mes blessures.

Rindô : Je vais l'enlever, ce n'est que moi Cally.
Jamais je ne te jugerai, tu m'ai trop précieuse.
Je t'aime.
Dit t'il avant de passer ses bras derrière mon dos.

Je retiens mon souffle, derrière mon dos il a une vitre et je sais très bien ce qu'elle va refléter.
Des peaux mortes, noircis pas très esthétiques à regarder.
Rindô ôte les derniers bouts de bandages, il relève la tête, observe mon dos à travers la vitre et je baisse la tête honteuse.

Rindô : Cally, prend soins de toi.
Il faut que tu arrêtes de faire passer les autres avant toi, responsabilités ou pas il va falloir que tu apprennes ça.
Relèves la tête, mon cœur je t'aime tel que tu es.
Dit t'il avec un sourire très coquin.

Je relève la tête, il s'écarte de moi et fait couler un bain, il verse les sels de bain, une fois que la baignoire est assez remplie, il me glisse à l'intérieur et il fait de même pour lui.
Puis il me tire vers lui et nous continuons ce que nous avons pas finis tout à l'heure.

Après nos retrouvailles endiablées, nous profitons à présent du bon bain chaud, nous rigolons ensemble, puis nous parlons de sujet plus sérieux, je lui explique pour Izami ainsi que le fait que je ne pourrai plus avoir d'enfants, je n'imagine pas ma vie sans lui et il n'a pas l'air d'en vouloir pour le moment, concernant le fait que j'ai adopté Izami ceci l'a bien fait rire, lui m'explique aussi ses quelques péripéties.

Seiya : Cally !!! Izami elle a mangé ma tarte au chocolat cette feuille A4 ! Oh tu m'entend ! Ne fais pas la sourde, je t'ai vue à l'hôpital avec Rindô ! Oh l'intello ! Tu me rends Cally, question de vie ou de mort là!!!
Dit t'il en criant derrière la porte de la salle de bain.

Izami : Mais quel menteur, Cally faut que je te raconte par rapport à Mikey ! Oh ta gueule Seiya ! Oh je vous ai mis de côté une tarte au citron !!!!!
Dit t'elle en criant aussi fort que Seiya.

Rindô face aux hurlements des adolescents, se moque de moi, je lui éclabousse le visage en guise de mécontentement et je lui tire la langue.

Rindô : Je crois que nos enfants nous réclament.
Dit t'il hilare.

Moi : Et dire qu'on va devoir les supporter toute notre vie. Dis-je en rigolant.

Rindô : Ne crois pas que deux enfants vont me suffire, je compte en adopter d'autres pour que nous puissions être encore plus heureux, j'ai toujours rêver d'avoir une grande famille. Dit t'il très sérieux.

Ce jour-là, Rindô m'avait fait part de son rêve.
Ce que je ne savais pas, ce que malheureusement je n'aurais pas le plaisir de le vivre.

Premier et dernier amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant