La femme en costume

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Koko : Mikey, tu es sûr que c'est une bonne idée de réunir Rindô et Cally ? Dit t'il inquiet.

Ce ne sont pas mes affaires, à vrai dire, je cherche à intégrer Cally au Bonten, j'ai besoin d'elle, c'est mon seul rempart, ma seule famille qu'il me reste, après je dois quand même avouer qu'il y a Izami qui rentre également dans mes calculs mais d'abord faut que je parle avec Cally la doyenne du clan Oma.

Moi : Hm, non je ne suis pas du tout sûr de ce que je fais mais je ne pas nier que Cally dispose de la force de frappe nécessaire.
Puis, les Oma sont là pour réguler les gangs, en ce moment des petits gangs essaient de jouer les gros bras, nous devons rester discret donc j'ai besoin d'établir un contrat avec le Bonten et le clan Oma.
Ça risque d'être compliqué et je sais qu'il y aura des jours de négociations.
Cally a des missions qui peuvent s'élever à plus de soixante dix millions de Yens.
Dis-je en observant la tête de Kokonoi.

Koko : Euh, c'est quoi cette somme astronomique.
Dit t'il en déglutissant.

Moi : Les Oma, sont réputés et ça peut aller à de simples personnes à des dirigeants de grand état, un jour elle m'avait dit qu'elle devait assassiner un ministre Japonais.
Deux jours après les policiers ont retrouvés le corps du ministre chez lui mort ainsi que sa femme.
Impossible de trouver une traces ou un indice.
Du coup ils ont établis une folie meurtrière, car bien évidement les traces ADN du ministre étaient sur le coup et les cuisses de sa femme.
Cally a fait passer ça pour un meurtre.
Dis-je très neutre.

Koko : Donc l'ex de Rindô est aussi impitoyable que toi ? Dit t'il en se servant un verre d'eau.

Moi : Méfie toi d'elle, elle est sûrement plus cruelle que moi. Dis-je en m'allongeant sur le canapé.

Je me suis assoupi quelques moments, quand soudainement des voix provenant du hall retentit jusque dans le salon.

Voix : Écoute si tu me touches, je t'ouvre le ventre, je te sors tes intestins, je te pends avec mais avant je te fait bouffer ta queue, comment oses tu !! Ma cousine ! Tu me dégoûte.
Puis comment osez vous me mener dans un taudis pareil. Dit une femme féminine.

Koko : Il me semble que Cally vient d'arriver.
Dit t'il avec une lueur dans ses yeux.

C'est la première fois que je le vois aussi impatient de rencontrer quelqu'un, je suis intrigué maintenant, une femme avance, elle est plus qu'élégante, elle s'assoit sur le canapé, nous regarde et nous sourit.

Cally : Bien Messieurs, je suis là que me voulez vous ? Dit t'elle en nous regardant de haut.

Moi : Bonsoir Cally. Dis-je neutre.

Elle se lève du fauteuil, elle s'avance vers moi, nous sommes face à face, puis dans une rapidité elle me gifle et me regarde droit dans les yeux.

Automatiquement les gars se mettent derrière elle et lui bloque les bras.

Cally : Manjiro, la prochaine que tu disparais et que tu laisses Mansaku et Izami seuls je te tue.
Retirez vos pattes de moi, surtout toi Rindô.
Dit t'elle très froide.

Rindô : Tu abuses Cally, ce n'est que moi.
Dit t'il pour se défendre.

Cally : Je crois que je ne connais pas tout le monde, je me présente Cally Oma.
Dit t'elle avec beaucoup de grâce dans sa voix.

Rindô semble vexé, je le serais également si la femme que j'aime m'ignorais totalement.

Moi : Bien, vous pouvez la lâcher, Cally, voici Sanzu qui porte des cheveux roses et Koko vêtue d'un kimono, il porte des cheveux longs blancs, non il ne semble pas que tu connaisse les garçons.
Les autres arriveront dans pas longtemps.
Les gars voici ma cousine Cally Oma la cheffe du clan Oma. Dis-je en les présentant.

Cally, glisse sa jambe entre celle de Sanzu, elle prend son arme puis se glisse derrière Ran et lui prend également son arme, une fois debout elle positionne son pistolet sur la tête de Sanzu et l'autre sur la tête de Rindô.
Elle me regarde droit dans les yeux et je sais qu'il va falloir que je négocie.

Cally : Bien, toi tu as pris la vie de ma cousine Chiara et toi mon cher tu as brisé mon cœur.
Qui vais-je tuer en premier ? Dit t'elle en riant.

Moi : Personne Cally, j'ai une offre à te proposer.
Koko, sort la mallette s'il te plaît. Dis-je neutre.

Il part récupérer la mallette poser sur une table noire, il se met en face de Cally et je peux voir qu'il rougit légèrement.
Tient donc, il se pourrait qu'il soit intéressé par ma cousine, il y a un petit moment de silence et les deux s'examinent.

Koko : A l'intérieur il y a cent millions de Yens.
Dit t'il en essayant de ne pas bégayer.

Cally : Ce n'est pas assez pour moi.
Je te signale que les services de la famille Oma sont demandés à travers le monde.
Dit t'elle en regardant dans les yeux Koko.

Dans un mouvement très gracieux elle appuie légèrement sur les détentes des armes dans ses mains.

Rindô : Oh Cally ne fais pas ta modeste.
Dit t'il pour la taquiner.

Cally met la sécurité sur les armes à feux, les jettes au sol, elle prend sauvagement la mallette dans les mains de Koko, elle la ferme, elle prend un élan et vient frapper le visage de Rindô avec la mallette, il a le nez en sang ainsi que la lèvre supérieure fendue.

Cally : Mais a quel moment tu m'adresses la parole en faite, je pars et toi aussi tôt tu te tapes ma cousine.
Tu t'attendais à quoi ! A ce que je t'embrasse !
Mais tu es con en faite ! Tu crois que pendant que je suis parti je me suis éclaté ! J'ai baisé tout les mecs en boite ou autres ! Abrutis ! J'ai enterré ma cousine qui sortait avec la tête rose la bas, j'étais loin espèce de con, j'étais en mission je n'ai pas eu un temps pour moi. Et tu oses taper à ma porte !! Tu fais chier Rindô Haitani ! Crève ! Dit t'elle en criant.

Je n'ai jamais vue Cally aussi remontée de toute ma vie, j'ai peur et je sais qu'elle est capable des pires atrocités.

Ran : Cally, viens avec moi deux minutes.
Dit t'il neutre.

Bizarrement ma furie de cousine se calme, elle jette la mallette par terre et s'éloigne avec Ran.

Sanzu : Waaaah! Je l'épouse de suite cette femme, désolé Rindô tu vas devoir me subir encore longtemps.
Tu es vraiment très con tu le sait ça !
Dit t'il en relevant Rindo.

Moi : Hm, je me doutais qu'elle n'allait pas être super heureuse de te revoir mais là j'avoue qu'elle a fait fort.
Vas te soigner et après reviens.
Bon, je vous laisse je vais négocier avec Cally.
Dis-je avant de partir.

Koko : Je viens on ne sait jamais si vous parlez des comptes vaut mieux que je sois au courant.
Dit t'il en me suivant.

J'ai des doutes concernant les intentions de Koko.
Avoir retrouvé Cally, ça m'a fait du bien, je la voulais à mes côtés, je suis bien avec elle mais le hic c'est que je sais très bien que tôt ou tard je vais croiser la route de Izami.

Ce jour-là, ce fut heureux et ça faisait longtemps que je ne l'étais plus.
Ce jour-là, deux personnes se sont éloignées et deux autres personnes se sont rapprochées.

Premier et dernier amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant