Ce matin j'ai vraiment du mal, je prépare mes habits soigneusement pour honorer ma mère, j'ai en moi une tristesse si grande que j'ai l'impression de perdre petit à petit toutes les émotions que j'ai ressenti au festival avec Rindô.
Le vide est un sentiment tellement profond et destructeur, je sais que je vais m'en remettre, que je vais faire le deuil de la mort de ma mère, mais vais-je réussir ?
Je traîne mon corps hors de la chambre, je descend les escaliers pour ne pas réveiller mon père qui doit être sûrement entrain de ronfler.
Je cherche ma petite tasse pour me faire mon chocolat chaud, j'enclenche la machine qui vient d'être branchée récemment et je hume le délicat parfum qui se répand dans la cuisine.
Il fait beau, le soleil à travers la baie vitrée laisse s'échapper quelques rayons de soleil, donc je décide de prendre mon chocolat chaud dans le jardin extérieur.
Je me pose sur le canapé et je déguste ma boisson chaude quand soudainement j'entends qu'on escalade les murs de ma maison.
Un jeune homme tombe et il se relève, je me frotte les yeux et je vois Rindô qui visiblement vient de se battre vue les belles ecchymoses sur son visage et ses doigts légèrement bleutés.
Moi : Oh ! Dis-je en me levant précipitamment.
En courant ma tasse s'éclate en mille morceaux sur la pelouse, étant pied nus je marche dessus, je continue ma course vers mon petit copain.
Rindô : Ça va, je n'ai rien. Dit t'il en titubant.
Moi : Mais qu'est ce qu'il t'es arrivé ? Tu as vue l'état dans lequel tu es ? Dis-je horrifié.
Il tousse, s'agrippe à moi et il rigole de bon cœur.
Rindô : Les mecs d'un gang ont voulus faire les malins, c'était trop bien.
Dit t'il mort de rire dans mes bras.Je lui prends son épaule et je lui fais une clés de bras.
Une fois maîtrisé au sol, je me lève et je m'agenouille face à lui.Moi : Les portes sa existe ! Ton frère où est-il ? Et dans quoi tu t'ai foutu encore ? Dis-je désespéré.
Lui continue de rire malgré le fait qu'il vient de se retrouver au sol.
Rindô : C'est un leader du Roppongi, Kyouguku qui m'a fait ça, et mon frère lui a préféré passer de l'autre côté donc dans pas longtemps il va sonner.
Dit t'il en se relevant.Je laisse Rindô par terre pour qu'il réfléchisse et je me rends le plus rapidement devant la porte d'entrée pour voir si Ran n'est pas loin.
J'ouvre la porte, je passe ma tête à l'extérieur et je vois Ran qui n'a pas une seule égratignure et qui marche les bras se balançant le long de son corps.
Ran : Salut Cally, Rindô a réussit à passer alors ?
Dit t'il nonchalamment.Moi : Salut Ran, je vois que tu vas bien, par contre ton frère lui a dégusté apparemment.
Dis-je consterné par autant de tranquillité de la part de Ran.Ran : Ah oui, un des mecs à dit que sa copine était une pute donc il a préféré finir le boulot tout seul.
Ton père n'est pas réveillé au moins ?
Dit t'il en fessant une moue.Je laisse passer Ran et je referme la porte derrière moi, Rindô est gentiment entrain de mettre la télévision avant de se poser sur le canapé.
A ce stade Ran et Rindô ne sont même plus des invités mais limites des évités.
Ran : Ah, oui effectivement il ne te pas loupé.
Par contre on a un problème.
Dit t'il en partant rejoindre son frère.Je sors une brique de jus d'orange, deux verres et un plateau, je pose le tout dessus et je pars rejoindre les deux frères.
Ran commence à servir Rindô, puis il boit le tout d'une seule gorgée et il le repose avant de respirer bruyamment.
Ran : Merci Cally, oui on a problème, si le leader ne sort pas de l'hôpital on risque la détention juvénile.
Dit t'il neutre.Moi : Par sortir, tu entends si il est mort ?
Dis-je à voix basse.Les garçons en face de moi hochent la tête pour affirmer mes dires.
Je me masse les tempes, je dois enterrer ma mère aujourd'hui, puis partir pendant 5 ans pour prendre la succession du clan Oma, à la base ça devait se passer comme ça.
Mais je crois que Ran et Rindô ont décidés de bousculer mes plans.Moi : Les garçons, il y a l'enterrement de ma mère cette après-midi.
Je suis désolé de ne pas pouvoir vous aider.
Dis-je peiné.Mon père descend les escaliers tellement lentement, je pense qu'il de se réveiller vue qu'il est en caleçon et que ses cheveux sont en batailles.
Papa : Salut les gars. Dit t'il en baillant.
Il ouvre le placard, sort une cigarette, fait son café et il tire sur sa cigarette pour l'allumer.
Puis avec des yeux ronds il regarde les frères Haitani enfin plus Rindô.Papa : Ah ouais, ça va pas trop mal à la mâchoire Rindô ? Besoin d'aller à l'hôpital ? Cally va t'habiller dans 2 heures on part. Dit t'il en buvant son café d'une traite.
Me tournant vers mon père je lui fais signe qu'il n'a pas mit de pyjama.
Ran : C'est toujours comme ça le matin ? Dit t'il doucement.
Moi : Non d'habitude il fume pas.
Dis-je en roulant des yeux.Rindô : Non pas besoin d'aller à l'hôpital merci, par contre je veux une crêpe Djelal ! Dit t'il en ayant des étoiles dans les yeux.
Ran : Moi aussi j'en voudrais bien une !
Dit t'il avec les mêmes yeux que son frère.Mon père face une telle ardeur, s'enflamme et sort toutes les crêpes du frigo, sort le nutella, le sucre, le miel et des pots de confitures.
Papa : Venez a table mes guerriers ! Haha haha ! Ça ce sont des hommes ! Ça me rappel moi -
Il vaut mieux que je parte, il y a trop de testostérones pour moi dans le salon, je monte les escaliers, j'ouvre la porte de ma chambre et je la referme derrière moi.
Immédiatement mes yeux se portent sur la tenue en noire, j'enlève les quelques éclats de verre sous mes pieds et mes larmes me montent une nouvelle fois aux yeux.
Je glisse derrière la porte et je me pose ma tête sur mes genoux.Moi : C'est si dur de te dire au revoir, j'essaie de parler et de me forcer à aller bien, mais maman tu me manques et tu crée un vide en moi si immense...
Avoir perdu Ichigo était déjà trop dur à surmonter mais là, j'ai l'impression de sombrer.
Je ne sais pas si un jour je pourrai combler cette peine en moi et cette souffrance.
Ce matin je me suis levé et je t'ai cherché.
Papa lui il est fidèle à lui même mais au fond je sais qu'il en souffre.
J'aimerai tellement vivre le même amour avec Rindô. Dis-je en commençant à pleurer.Une voix derrière la porte m'interpelle, j'ouvre la porte et je vois Rindô qui ouvre ses bras.
Immédiatement je m'y jette, ses bras se referment derrière mon dos, il écarte mes cheveux et il dépose un bisou sur mon cou.Rindô : Cally, on le vit et le vivra toujours ce même amour. Dit t'il en susurrant à mon oreille.
C'est dans cette étreinte chaleureuse qu'il a dissipé ma peine et ma tristesse.
Depuis ce jour j'ai sut qu'avec lui à mes côtés rien ne pouvait m'arriver et que si un jour je risquerai de tomber, il sera là pour moi.
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Premier et dernier amour
FanfictionAu départ, une petite fille souffrant de mutisme fut contrainte de démanger. Lors de son installation, Cally Oma fera la rencontre du jeune Rindô Haitani. Leur rencontre, va les pousser à découvrir les plaisirs de la vie mais également les décepti...