Seyia Oma

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Seiya face à moi, continue de se blottir entre les seins de Lio, elle l'enlace, lui caresses les cheveux et lui murmure des mots à l'oreille.
Il tourne sa tête vers moi, me lance un regard meurtrier puis saute de Lio pour s'avancer vers moi.

Seiya, a des cheveux noirs et un regard profond, ses yeux sont de couleurs verts bleus très clairs, il est grand, Seiya me dépasse d'une tête, il porte une chemise blanche et un jean noir déchiré.

Seiya : Oh ! Mocheté, suit moi je vais te montrer ta chambre. Dit t'il avec dédain.

Incrédule face à la phrase cinglante de Seiya, je ne dis rien et je le suis.

Seiya : Qu'elle joie d'avoir l'héritière dans notre maison. Dit t'il en me taquinant.

Moi : Je ne t'ai rien fais, pourquoi être aussi méchant? Dis-je énervé.

Nous étions entrain de marcher, avant que Seiya se tourne et que je lui rentre dedans, il pose ses mains sur mes épaules, il passe son doigt sur ma joue droite, puis il descend lentement son doigt sur mon menton et il exerce une petite pression sur celui-ci pour que je le regarde dans les yeux.

Seiya : Je déteste les descendantes, à cause des lois mises en places par la doyenne ma mère m'a renié, depuis que je suis venu au monde je vis entre ses murs avec les exécutrices, je n'ai jamais vue ma mère, je sais juste qu'elle va bien et que j'ai un frère et sœur grâce aux informations que me donnent les filles.
Donc comme tu es une descendante de la première lignée, je te déteste de tout mon cœur.
Mocheté.
Dit t'il en enlevant son doigt posé sur mon menton.

Dans son regard, je peux voir la haine, la colère, la tristesse, la déception et encore pleins de sentiments négatifs, je comprends sa peine et sa douleur mais je n'y suis pour rien.

Moi : Quand je serai cheffe, je te promets de mettre fin aux règles et aux lois qui ne servent à rien.
Dis-je en souriant tendrement.

Seiya : Pf ! Bonne chance tu vas en avoir besoin mocheté.
Bon, on bouge, j'ai faim, j'ai volé du pain tout à l'heure en cuisine mais j'ai encore faim.
Dit t'il en marmonnant.

Il part devant en sifflant les mains dans les poches, le couloir est très longs, sur les portes il y a écrit le prénom des filles ainsi qu'un numéro, les portes les plus proches de l'escalier ont les numéros les plus élevés, plus j'avance plus les chiffres sont petits, 10, 9, 8, 7, 6, 5 celui là c'est le numéro de Chiara, on continue de marcher, 4, 3 Seiya, tient donc c'est le numéro 3.

Nous nous arrêtons devant une porte blanche, avec le tatouage de ma mère au milieu, en haut de celui-ci il y a le numéro 2 avec mon prénom en italique.

Seiya : Le numéro 1 c'est Lio et le 0 c'est Tamara.
Tient voici ta clé.
Dit t'il en me donnant la clé de ma chambre.

Nous entrons tout les deux, ma chambre est très lumineuse, il y a quelques petites marches qui donnent accès à  mon lit, à côté il y a une vitre, dans les renforcements il y'a des meubles avec des livres, un ordinateur portable, en face du lit il y a un bureau, c'est pas immense mais c'est assez spacieux.

Au sol il y'a du parquet massif en chêne clair, les murs sont de couleurs beiges crèmes, il y a des pouf en poires noirs et blancs au sol et au plafond un joli abat jour noir qui casse le côté trop blanc de la chambre.

En tournant sur moi même, je ne vois pas ma valise, je me dirige vers une commode en bois blanc, j'ouvre les tiroirs et je vois qu'il y a déjà des habits dedans.

Moi : Je ne comprends pas, j'avais pourtant pris ma valise. Dis-je perdu.

Soudain j'entends mon lit grincer, je me tourne et je vois Seiya pieds nus entrain de faire des bonds sur mon lit.

Moi : Ça va ? Dis-je désespéré par la situation.

Seiya : Je test ton lit. Dit t'il entrain de bondir sur mon lit.

Moi : C'est normal que ma valise a disparu ? Dis-je en criant.

Seiya : Oui, la bruja a dû brûler tes affaires.
Ouais, ne fait pas cette tête, ton entraînement vient de commencer dès que tu as passé la porte de la famille Oma. Dit t'il toujours entrain de bondir.

Suite à cette phrase, mes jambes me lâchent et je m'écroule par terre.
Dans ma valise, j'avais mis les habits que ma mère m'avait offert.
Immédiatement je verse quelques larmes.

Seiya : Oh ! Tu chouines ? Qu'est-ce que tu as ? Tu n'as pas pris ta robe ? Ton fer à lisser ? Ou ta trousse à maquillage ? Dit t'il avant de rire.

Moi : Non, pas du tout, dans ma valise il y avait les habits offerts par ma mère ! Et elle est morte ! Jamais elle m'achètera de nouveaux habits !
Dis-je en criant et en pleurant.

Je plis mes jambes, je dépose ma tête sur mes genoux et avec mes bras je me tiens mes cuisses.
Derrière moi, une petite chaleur se répand dans mon dos et des bras m'enlace.

Seiya : Pardonne moi, j'avais oublié pour ta mère.
Tu es différente des héritières, ou des cousines de notre âges vivant ici, tu n'as pas besoin de cadeaux de ta mère, du moment ou tu te rappelle les meilleurs moments passés à ses côtés.
Dit t'il avant de poser sa tête sur mon dos.

Nous restons ici quelques moments, tout les deux, sans bruits, nos respirations se synchronisent et nos cœurs battent à l'unissons.

Moi : Merci Seiya, je ne t'en veux pas, sache que je compte tenir ma promesse. Dis-je en reniflant.

Seiya : Je serai à tes côtés pour toujours alors.
Dit t'il en frottant sa tête sur mon dos.

C'est ainsi qu'avec Seiya nous avons fait la paix, nous sommes partis sur de mauvaises bases, il avait des préjugés et je pense que j'aurais fais de même si c'était à sa place.

Qui peut lui en vouloir ? C'est la faute de sa mère, elle aurait dû se battre pour lui, elle aurait dû l'aimer, ça me fait de la peine pour lui mais je pense qu'il a était chéri par les exécutrices, vue la façon dont Lio l'avait prit dans ses bras.

Depuis ce jour, avec Seiya nous sommes devenus inséparables et même dans les pires moments de ma vie.

Premier et dernier amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant