Lio Oma

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Erza ma cousine a eu une très jolie petite fille, de toute manière ce n'est pas étonnant venant de sa part, Erza était une femme très belle, douce et aimante surtout envers sa famille.

Je décide de prendre sa valise, au passage je prends la main de Cally qui me fait un sourire rempli de tendresse, je ne suis pas une adepte des sourires tendres et pleins d'amours.

Moi : Bon on reste dehors ou on rentre ?
Dis-je en fessant une bulle avec mon chewing-gum.

Dao : Entrez donc, Lio, laisse la valise ici une femme ira la récupérer.
Ici Cally, nous vivions tous ensemble, ta chambre est vers l'aile Ouest, tu seras à côté de la chambre de Lio et en face de la chambre de Tamara.
Dit t'elle en pestant le prénom de ma sœur Tamara.

Je lâche la valise de Cally, oubliant mon katana je décide d'aller le récupérer au près de Djelal, il regard le bassin avec les carpes et j'ai l'impression qu'il se fait du soucis pour sa fille.

Je m'approche doucement, je récupère mon katana et part voir ce qui peut le rendre aussi pensif.

Moi : Hey, ne craint rien, elle sera avec ma sœur et moi, puis il y a aussi Seiya également.
Cally est dans l'aile Ouest de la demeure, elle est avec les meilleurs. Dis-je en lui claquant le dos.

Il se tourne vers moi, ses yeux brillent, quelques larmes coulent sur ses joues, gêné que je le vois ainsi, il se frotte rapidement les yeux, puis en me fessant un clin d'œil, il me renvoie ma petite accolade amicale.

Djelal : Ce n'est rien ne t'inquiète pas.
Dit t'il tristement.

Il n'a jamais sut cacher ses émotions, on peut lire en lui comme dans un livre ouvert, sa réaction est normale, il a perdu son fils puis sa femme et là maintenant sa petite fille quitte le nid familiale pour vivre dans une maison remplie de fous alliés.

Moi : Écoute, ma filleule sera en sécurité avec moi d'accord.
Je ne peux rien te promettre pour ses entraînements Djelal, mais pour ce qui est du confort, de la sécurité et du soutien psychologique je serai là.
Puis elle n'est pas toute seule, Seiya est rejeté par tout le monde et tu le sais, je pense qu'être avec Cally lui fera du bien. Dis-je en neutre.

Djelal : Il est toujours pas accepté par la famille Oma ? Dit t'il furieux.

Moi : Non, Seiya fait ses preuves pourtant, mais comme il est un fils illégitime de Yusa, tu connais très bien les règles de la famille.
Tout enfants nées hors mariage auront un toit mais ne portera pas le nom Oma et ils n'auront pas les prestiges liés à leurs rangs.
Dis-je énervé de réciter ses règles débiles.

A voir par la tête de Djelal qui commence à froncer méchamment ses sourcils je pense qu'il faudrait mieux que je change de sujet car je le connais, dès qu'il voit rouge impossible de lui faire entendre raison.

Moi : Djelal, tu n'as pas le droit d'aller plus loin.
Tu n'es pas un Oma.
Je vais aller voir Cally, pour que tu puisses lui dire au revoir. Dis-je avant de partir.

Je fais le même chemin mais à sens inverse, chez nous il y a de nombreuses règles tellement idiotes, le père de Cally est un Sano donc il n'a pas le droit d'aller plus loin que le jardin.
Désespéré de cette situation je roule des yeux et grogne de mécontentement.

Cally : Que se passe t'il ? Dit t'elle timidement.

Ma pauvre, ta mère a essayée de fuir cette famille de fou pour te mettre a l'abris mais ça n'a servit a rien te voilà face à ton destin à présent.
Ma petite je te plains, tu vas devoir faire face à tes peurs, tu vas devoir faire face à beaucoup de douleurs et de souffrances.
Petite Cally soit forte car ton entraînement risque de te briser et si après ça tu restes encore debout, tu seras là cheffe de cette famille et j'espère que tu pourras suivre les traces de ma mère et mettre un terme à toutes ses règles débiles.

Moi : Tu dois dire au revoir à ton père.
Il ne peut malheureusement pas aller plus loin.
Dis-je déçu de ma famille.

Cally court, elle fait de longues et grandes foulées pour aller rejoindre son père le plus rapidement possible, de loin je peux sentir toutes les émotions que leur câlin dégage.

Djelal a du mal à lâcher sa fille, je peux le comprendre, il s'agenouille pour être à sa hauteur et il discute ensemble.

Une fois qu'il a fini, sa fille le prends dans ses bras et dépose un bisou sur le front de son père, à croire que Cally protège son père, c'est tout Erza cette petite vraiment.

Son père se relève et il me fait signe de la tête, je sais Djelal tu peux compter sur moi pour veiller sur Cally, je ne serais pas seul il y a également Tamara, ma soeur.

Après le départ de Djelal, la petite fille seule dans le jardin, se tourne vers moi, laissant apparaître ses yeux remplis de larmes, en me voyant elle s'élance vers moi et cache sa tête en se blottissant contre moi.

Cally : Pardon, je ne sais pas ce qu'il m'a pris.
Dit t'elle en reniflant.

Les gestes tendres ne sont pas du tout mon truc, ça me mets mal à l'aise, car, moi mon but dans cette famille c'est de réduire les gangs un peut trop turbulent, par réduire je veut dire tuer, ma sœur et moi nous sommes les exécutrices.

Les exécutrices sont les portes flingues de la famille Oma, nous avons également pour rôles d'exécuter sous demande de personnes influentes tout individus qui pourraient être dérangeantes pour nos clients.

Donc, l'amour, la tendresse, l'affection et les relations ne font clairement pas partis de notre quotidien.

Avoir cette petite fille blotti contre mon ventre, pleurant à chaudes larmes à cause du départ de son père, me refais vivre l'abandon de mon père et ce que j'ai ressenti à ce moment avec Tamara.

Instinctivement, je place mes bras contre son dos et je la serre un peu plus contre moi.

Moi : Cally, je suis là et c'est normal ce que tu ressens.
Ça va être dur pour toi, mais tu as des gens qui tiennent à toi.
Chut, ça va aller essaie de te calmer, voilà, respire.
Dis-je doucement

Cally essaie de se calmer, nous restons quelques temps ainsi à nous enlacer, puis elle gigote, je mets fin à notre câlin et j'essuie ses yeux à l'aide de ma manche, Cally en retour me fait un énorme sourire avec quelques rougeurs sur ses joues.

Cally : Merci Lio, merci beaucoup, toi et moi on va être de grandes amies. Dit t'il avant de rire.

Une petite larme s'échappe de mon œil droit, elle a dit la même phrase, mot pour mot qu'Erza a eu la première fois en le voyant.

Ce jour-là, Cally est entrée dans ma vie.
Et depuis elle ne l'a jamais quittée.

Premier et dernier amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant