Rindô : Ça va mieux ?
Dit t'il avant de mettre fin à notre câlin.Moi : Oui merci beaucoup, tu devrais pas être avec ton frère non ? Dis-je en me frottant les yeux.
Il roule des yeux et me tire la langue.
Rindô : C'est bon, ne t'inquiète pas pour mon frère, nous sommes tout le temps ensemble, il ne va pas faire une crise pour ça.
Il est mature Ran. Dit t'il en s'allongeant sur mon lit.Moi : Non je ne m'inquiète pas c'était juste pour éviter qu'il soit seul. Dis-je en riant.
Avec Rindô nous parlons de tout et de rien, il m'explique qu'il aime bien se battre et qu'il est trop fort, moi aussi je suis forte mais je ne m'en vante pas contrairement à lui.
Il aime les films d'actions, son frère, le soleil, jouer au foot, il aime les fraises, ce qui est bizarre pour un garçon d'ailleurs mais je n'ai rien dis.
Il raffole des pizzas et il n'aime pas les boissons gazeuses.Moi : Et ta couleur préférée ? Dis-je en lui souriant.
Rindô semble réfléchir, il est toujours allongé sur mon lit, il dépose ses jambes sur mes cuisses, il y a un lien entre nous qui se crée et j'ai l'impression de l'avoir toujours connu, c'est si naturel entre nous.
Rindô : Le bleu de tes yeux je te dirais.
Dit t'il avant de se relever.Moi : Hm, euh beh, je, non merci, moi aussi j'aime comment dire euh, tes yeux. Dis-je en bégayant.
Il plonge les prunelles de ses yeux dans les miennes, nous disons plus rien et il y a juste nous et le silence.
Mon rythme cardiaque s'affole, je pense que je suis toute rouge et je ne sais pas quoi faire dans cette situation.Rindô : Cally, je ne pourrai jamais oublier la couleur de tes yeux. Dit t'il en déposant une main sur ma joue.
Moi : Ah, il y a que mes yeux qui te plaisent.
Dis-je déçu.Immédiatement je pose ma main sur ma bouche mais qu'est-ce qu'il m'arrive ? Pourquoi je réagis ainsi.
Rindô : Non, j'aime tout.
Dit t'il en déposant son autre main sur ma joue.Ainsi, il tient mon visage entre ses mains, il se rapproche petit à petit de mon visage, je ne dis rien et je retire ma main de ma bouche.
Moi : Qu'est-ce que tu vas faire ? Dis-je en murmurant.
Rindô a un sourire espiègle qui se forme sur ses lèvres et ses yeux émettent une lueur de malice.
Rindô : T'embrasser. Dit t'il hautain.
Je dégage ma tête de ses mains, je m'allonge légèrement, je force sur mes abdos pour me maintenir, je lève une de mes jambes, je la soulève au maximum et je bloque sa tête entre mes jambes.
Il se retrouve bloqué dans une position, pas très inconfortable pour un garçon c'est à dire le cul en l'air.Moi : Vue ce que tu m'as sorti tout à l'heure, je suppose que tu est un tombeur, je n'ai pas eu de copain et je n'ai pas eu le temps pour ça.
Alors je vais t'expliquer quelques trucs.
Dis-je en resserrant ma prise.Il tousse légèrement et grogne, je crois qu'il n'est pas content mais avant de faire ça il faut demander le consentement de la dame.
Moi : Je t'apprécie beaucoup mais je ne sais pas si c'est de l'amour ou de l'amitié.
Alors laisse moi apprendre à te connaître, si c'est de l'amour tu sera le premier à m'embrasser.
Et je te promets de te réserver ce bisou d'accord, donc maintenant tu laisses ta bouche loin de moi.
Dis-je en le relâchant.Il tousse un peut plus fort, il se masse la nuque, se place face à moi et il me sourit bizarrement.
Rindô : Tu peux m'apprendre ta prise ?
Dit t'il très joyeux.Je saute du lit, il fait de même et je lui apprends ma prise de judo.
Après plusieurs plats au sol, il réussit, je me dégage de sa prise et je m'assois par terre.
Nous discutons toute la nuit, en ne voyant pas les heures défiler, nous continuons de nous taquiner, il me refais son jeu de tombeur, je le remballe et ça dure longtemps, c'est comme un jeu entre nous et ça nous fait rire.
Maman : Cally, Rindô debout il est 11h30, je vous ai laissés dormir assez longtemps, allez debout bande de sac à merdes ! Dit t'elle en criant.
Ma mère et sa façon de me réveiller c'est juste une torture.
Elle crie, elle soulève la couette et elle tire le rideau de ma chambre qui laisse passer le soleil.Moi : Hmmmmm... Dis-je en grognant.
En ouvrant les yeux, je touche mon lit et je constate que hier, nous nous sommes endormis par terre, mais je ne comprends pas comment la couette a put atterrir sur nous.
Rindô : Hum, non, je veux dormir moi.
Dit t'il en se tournant vers moi.Mon visage et a 1 millimètres du sien, Rindô ouvre les yeux et immédiatement il dépose un bisou sur mon front, se lève et il part.
Maman : Un qui est debout, quel gentleman ce Rindô, ma fille tu as bon goût, ta mère est super fière de toi ! Dit t'elle toute heureuse.
Je m'étire, je m'enroule dans la couette et je récupère ma peluche sur le lit.
Je m'approche de ma mère, je tire son tee-shirts, elle dépose un bisou sur le haut de ma tête et nous partons ensemble dans le salon pour rejoindre tout le monde.En bas, Ran prend son petit déjeuner paisiblement, mon père et Rindô discute ensemble dans la cuisine.
Je descend la dernière marche de l'escalier, je pars dans la cuisine pour prendre un jus d'orange dans le frigo, ma main frôle celle de Rindô et immédiatement je la retire.
Rindô : Hm, pardon. Dit t'il en rougissant.
Nous nous sommes beaucoup rapprochés cette nuit, je suis gêné car je ne sais pas si j'aime bien Rindô en tant qu'ami ou plus, mais je ne peux pas nier le fait qu'il me plait beaucoup.
Et lui il est gêné car nous nous sommes pas embrassés.
Rindô : Pour hier, je m'excuse, je n'aurais pas dû être aussi direct.
Et tu t'ai endormie la première hier, je ne voulais pas te réveiller alors j'ai pris la couette et j'ai dormi avec toi.
J'ai adoré cette nuit blanche, on en refera d'autres ? Dit t'il gentiment.Je hoche la tête pour lui dire que je suis d'accord avec lui, je me sers du jus d'orange, je le bois et je pars rejoindre tout le monde à table pour prendre le petit déjeuner.
Nous étions jeunes et cette nuit la, je ne savais pas que j'étais déjà tombé amoureuse de Rindô Haitani.
VOUS LISEZ
Premier et dernier amour
FanfictionAu départ, une petite fille souffrant de mutisme fut contrainte de démanger. Lors de son installation, Cally Oma fera la rencontre du jeune Rindô Haitani. Leur rencontre, va les pousser à découvrir les plaisirs de la vie mais également les décepti...