Encore une fois, voici un chapitre témoignant de mes pulsions queer et artistiques ptdrr
Oui, bon, je savais pas quoi faire dans le bus, écoutez
Ça, c'est mon père qui me récupère des badges dès qu'il peux XDD
Et là aussi ^^
--> J'ai dévalisé la friperie du tiers lieu où je suis allé·e hier, je vous jure j'ai des habits du turfu OMGGG je vais pouvoir me faire plein de chemises queer ça va être géniaaaaaaal !
--> Bien. Peut-être que mon jugement est biaisé. Vous allez me dire ce que vous en pensez.
1) Contrôle parental sur le téléphone
2) Géolocalisation activée (ne marque que quand j'active le wifi)
3) Une limite de 3h par jour de téléphone (genre au bout de 3h mon téléphone fait "À demain !")
4) Impossible d'utiliser mon téléphone de 21h le soir à 7h le lendemain, sauf le week-end où c'est 22h
5) Une limite d'1h15 d'utilisation par jour de l'application messages.
OK. Contrôle parental, je m'y attendais.
Géolocalisation : à quoi ça sert les gens, vraiment est-ce que c'est utile de savoir où je suis quand j'active le wifi ?
Limite de 3h par jour : bon, franchement, ça passe. C'est plutôt honnête même si c'est chiant, mais j'ai pas besoin de plus, donc c'est OK.
Le couvre-feu : bon, je pense que c'est mieux parce qu'après, me connaissant, je serais tenté·e d'envoyer des messages tard (trop dur de se dire "OK, je reprendrais cette conversation demain, maintenant on arrête", j'avoue, je suis lucide sur ma faiblesse)
La limite d'1h15 par jour des messages : NON.
Alors je suis désolé·e, mais c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Les gens. Sérieusement. Les messages, c'est mon seul lien social ! Je vous jure !
Pas de réseaux sociaux (sauf Wattpad et discord, mais je les ai même pas sur mon téléphone), pas de jeux, pas de tout ça. Les messages me permettent de sociabiliser, merde ! Je parle à mes ami·e·s qui habitent à 200 km de chez moi. Je parle à une personne que je ne vois littéralement JAMAIS.
Je parle à des gens du lycée, 5 personnes maximum, les seules qui ont l'air de m'apprécier, des gens qui m'ont demandé mon numéro de téléphone (genre, incroyable, je pensais pas que ça arriverait un jour pour autre chose que les cours). Et punaise, mais mes conversations sont parfois inutiles, mais des fois, c'est ultra philosophique !
C'est pas comme si c'était des trucs débiles (j'avoue, le spam de cœur n'est pas nécessaire, mais j'm'en balek, laissez-moi être niais·e, merci bien), non, on débriefe du cours ! Du cours, merde ! Je suis un·e énorme fayot·e les gens !
Je parle enfin a des gens, des gens que j'apprécie, des gens qui ne me parlent pas juste pour "T'as le cours de philo d'aujourd'hui, j'étais pas là ?", et là, bim, sans me prévenir (évidemment), on m'enlève mon seul moyen de communiquer. Mais merde, iels sont à 200 km de moi et iels arrivent quand même à trouver le moyen de me faire chier !
Bref. Étant donné que c'est moi qui suis concerné·e, peut-être que je m'énerve pour rien et que c'est totalement normal, donc juste, racontez moi ce que vous en pensez, juste pour me dire si je me fourvoie et que c'est normal, ou si effectivement y'a légèrement de l'abus. Juste pour savoir si ça sert à quelque chose d'avoir une conversation avec ma mère.
--> J'ai voulu faire des cookies vegan selon une recette que j'avais testée avec mon pote et qui était vachement bonne. J'ai demandé à ma belle-mère d'acheter de la margarine. Mais elle s'est fait flouer sur la marchandise, parce que dans la margarine, y'avait de la poudre de lait. Les gens, mais pourquoi ? :''''(
Donc mes cookies vegan n'étaient pas du tout vegan, j'avais le seum. Ce sera pour la prochaine fois ptdrr
Voilà voilà (ce racontage de vie est vraiment décousu, ça vous donne un aperçut du bordel dans mon cerveau) !
J'vous fais des bisous !
Sacha
Publié le Mardi 25 Janvier 2022
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Rantbook d'un·e anarchaqueer, fierx et révolutionnaire
RandomHello ! Quelle ironie quand on se dit que je n'entre pas dans les normes de la société mais que je suis à la mode : écrire un Rantbook ! Bref, si vous êtes ici, c'est que vous n'avez vraiment rien à faire sur Watty, mais rassurez-vous, vous n'allez...