Chapitre 5 : Restaurant

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Naples

J'entame mon verre de vin en évitant de plongée mon bleu dans son gris. Si je plonge dedans, je ne reviendrai jamais. Le dîné se passe en silence.
J'allume une cigarette et je m'en fou qu'on a pas le droit de fumé ici. La musique continue et les musiques tristes s'enchaîne sans jamais s'arrêter.

Putain qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu ?

La musique ne dérange pas Benicio qui ne fait que me regarder comme si il était discret, grossière erreur.

-Tu es sûr de ne rien vouloir.

- Absolument.

J'entame mon deuxième verre de vin rouge, c'est trop dur pour moi de me souvenir du passé, la plaîe n'a pas cicatrisé et ça me fait un mal de chien. Chaque musique triste me ramène à l'époque douloureuse de ma vie, saccadé d'émotions multiples que je n'ai plus aujourd'hui. J'aimerais que la musique s'arrête pour ne laisser qu'un vide béant comme celui que j'ai au fond de moi depuis toujours.
Les gens discutent s'aiment et s'apprécient, moi je n'aime rien.
Je ne discute pas, je ne flirte pas. Je reste stoïque attendant que le dîné se finisse rapidement pour que je puisse rentrée et m'enfoncer la tête dans les murs avec le nez pleins de cocaïne et les veines rempli d'héroïne. Me faire du mal me fait oublié la douleur qui persiste au fond de mes entrailles. Tout ça est causé par mon défunt paternel qui abusé trop souvent de la bouteille et frappé sa gamine âgée de 8 ans.

Peut être voulait t-il oublié l'horreur de sa vie ? Je ne sais pas.

Ma vie est merdique mais d'un côté je la rend moins ennuyante car je suis l'actrice principale.

L'actrice d'un chaos qui ne fait que boire et de détruire son corps pour ne plus souffrir.

Je n'ai jamais eu d'amour.

Je ne regrette rien.

Adieu à vous les personnes qui ne vivent que dans le faux-semblant .
Moi je vit l'instant présent et tout est réel.

J'aimerais parfois ne plus existé pour voir à qui je manquerais.

Personnes

À personnes

Sauf peut être Irina.

Ma fidèle allié depuis 5 ans maintenant.

J'entame mon troisième verre de vin rouge et j'allume une deuxième cigarette sous les yeux ébahis des gens qui m'entourent, de vieux riches avec leur putes de vingt ans. J'ai l'impression de voir ma mère et j'ai envie de vormir.

- Je doit aller au toilette.

- D'accord.

Je sort de table et je trouve les toilettes. Ne pouvant plus me retenir je vomis mes tripes.

- Putain.. Soirée de merde !

J'ai encore envie de boire.

Je déteste cet endroit de merde.

Je m'assois en face de Benicio et j'entame mon quatrième verre de vin rouge.

- Tu vas être ivre.

- M'en fou.. Je suis alccolique..

- Désolé je ne savais pas.

- rien à foute.

Nous sortons du restaurant et je trouve que je n'ai pas beaucoup bue . Désolant.

Nous rentrerons chacun de notre côté, je ne veux pas lui parler, je n'ai rien à lui dire ni à lui offrir.
Je monte dans ma chambre et me démaquille et enfile un pyjamas.

- La solitude ma meilleure amie

Je n'ai pas d'amis.

Tout le monde a peur de moi à cause de mon père qui a terrorisé tout Naples dans les années 80. Je m'allonge dans mon lit et les souvenirs enfouie reviennent comme un boomerang en pleine tête. Une larme coule et je l'efface aussitôt.. Depuis si longtemps.. Je n'avais pas pleurée et je me déteste pour avoir versé une larme. Je ne suis pas faible, jamais.

Le temps ne passe pas j'ai l'impression d'être prisonnière du temps. Je n'ai jamais fait de prison ni de cure ni rien. Jallume une joint et je me lève pour chercher une bouteille de vin rouge que j'avale toute entière. Je ne vomis jamais avec l'alcool, ça me donne envie de dormir. D'ailleurs j'ai envie de dormir mais je trouve qu'il est trop tôt : 23h50

J'attends 3h du matin pour pourvoir dormir tranquillement avec mes cauchemars.

D'autres préfèrent rêver de choses incroyable et beau et moi j'aime faire des cauchemars. J'en fait depuis que je suis petite et depuis j'en fait toujours.

Dans la cave il y'a des gens empaler comme des animaux.  Des femmes et des hommes, des traîtres de la société. C'est mon art, comme ça que je fonctionne. J'aimerais les exposer dans une galerie d'art mais bon..

Je joue du piano aussi depuis longtemps.

Je joue au poker et au tennis et je fait de la boxe. Un esprit sain dans un corps sain.. Je rigole.

Je regarde l'horloge, il est 1h35 du matin et je ne dort pas. Tout le monde dort, la nuit est calme et la nuit est noire. Les ombres dansent dans la pénombre se moquent de moi et de ma faiblesse.. Mes propres démons ferait peur à un prêtre ou à une bonne sœur. Moi je n'ai jamais peur car je vit avec depuis si longtemps que cela ne m'a jamais effrayé.

3h30 l'heure de dormir.

Mes pensées s'entremêlent pour me pourrir la nuit et je doit vivre avec comme je vit avec moi-même. J'aimerais me plombé la cervelle pour ne plus jamais réfléchir. La mort est la souffrance ultime, le dernier souffle, la rédemption ultime. Je ne veux pas de rédemption, je plaide coupable, enferme moi si tu peux toi le grand juge de l'humanité.

Je ne suis qu'une pourriture infâme comme l'était mon père et même moi. Il est toujours une pourriture qui hante et détruit ma vie à jamais.
Il ne partira pas car il ne le veux pas et moi ça m'énerve j'aimerais être seule dans le calme.

Laisse moi vivre sans toi connard de père.

Souffre bien en enfer.

J'entends les pas de Benicio qui arrivent dans le couloir, il va sûrement dans sa chambre pour dormir. Peut être qu'il ne dort pas ? Je m'en fou. Pourquoi j'ai décidé de dîné avec lui hier soir ? D'ailleurs je n'ai rien bouffer, juste de l'alcool dans le gosier et ses gris dans mes bleu toute la putain de soirée, il me sondé de haut en bas pour profané mon âme et moi j'ai évitée ses gris dans mes bleu.

KATHERINA GUSEVA ~SAISON 1,5~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant