Chapitre 40 : Diaboliquement Vôtre

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Colombie

Deux semaine plus tard

Je ressent comme un vide dans le corps et surtout dans l'âme. J'ai participé au jeux de poker, je suis sortie.

Je ressent toujours ce vide immense comme si il manquer quelque chose. Irina m'a dit que Beni me manque, faux.

Il me manque pas, qu'il reste loin de moi.

Je suis tellement défoncé que je ne sais même pas si il fait jour ou nuit. Je dort quasiment 3 jours par semaines, tout le monde trouve ça normal alors que je sais que quelque chose cloche. Je prend toujours mes médocs, mais avec toute la drogue que j'insère dans mon corps je me demande comment ça se fait que je suis toujours vivante. Les journées se ressemblent toute, le soir poker, l'après-midi pisicine, le matin balade ou autre. Ezio est ''pote'' avec Aaron, ils se ressemblent pas mal. Bizarrement les deux ne parlent pas beaucoup donc comment se comprennent-ils ??? Bonne question.

On s'en fou.

Oui.

J'ai acheter une tonnes d'affaires et beaucoup d'alcool.

J'ai ramené des hommes à la villa, ivre morte je me souviens plus de mes nuits avec eux. Irina m'a dit que je fais ça pour oublier Beni.

Je l'ai déjà oublier, il était éphémère dans ma vie.

Juste une poussière.

D'ailleurs il a remboursé sa dette avant de partir.

Enfin bref.

Je suis actuellement dans le salon je regarde un match de football. Je pourrais regarder autre chose mais rien ne m'intéresse et tout est en espagnol.

J'ai perdu 5 kilos depuis que je suis ici. Irina ma dit que je ressemble à putain de cadavre ou à quelqu'un qui a un cancer.

J'allume une sèche et j'éteins la télévision, je prend un livre et je commence à lire.

J'ai oublier monster à la maison, tragédie.

Irina me compare souvent à jonas, drôlement ironique quand je sais que Gina lui ressemble plus que moi. Je suis une pourriture mais pas comme lui.

Je lis un livre de poème je croit.

Moi qui adore cela.

J'écris quelque fois aussi.

J'écris ce que je ne peux pas dire à l'orale, les mots qui ne peuvent pas sortir de ma bouche je les couche sur papier blanc. Difficile pour quelqu'un comme moi d'exprimer des émotions vue que j'en ai pas donc je préfère les couché sur papier blanc. Si quelqu'un a le malheur de trouver mes écrits je me flingue et j'emporte avec moi la personne comme ça pas de témoins. Je pose mon livre sur le canapé et j'allume une nouvelle sèche. La nuit tombe sur la Colombie et je sais que je vais encore dormir 3 jours.

Je suis si entourée mais si seule à la fois.

J'entre dans ma piaule et je m'allonge dans mon lit en fixant le plafond orné d'or.

Je prend mon carnet et un stylos.

J'écris sur page blanche mon malheur, mes envies de suicide. Mon addiction et mon envie d'anonymat.

J'écris pendant 2 heures non-stop. Je regarde mon téléphone : 3h00.

Serais-il temps de dormir ?

Je regarde les somnifères sur la table basse, je les prend ou pas ?

Si j'en prend pas je n'arriverai pas à dormir.

J'en prend 4.

Avant qu'ils fassent effets je prend un livre que je lis.

KATHERINA GUSEVA ~SAISON 1,5~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant