Chapitre 14 : la Folie

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Naples

Que savons-nous de la folie exactement ? Est-ce la même qui as prit en otage Gina Redvosky ? Avec son cerveau malade, dénué de sens moral. Ou est-ce que cette folie est celle qui bouffe mes entrailles depuis que ma maison a brûlé ?

J'aimerais juste périr dans les flammes.

Je suis devenue folle après ma naissance, ça se propage de mère en fille il paraît.

J'ai l'impression de devenir un monstre, peut-être le suis-je déjà ?

Gina était selon-elle Jonas de monster, et moi qui suis-je ?

Un tueur en série ? Non.

J'ai l'impression d'être Lucky Luciano.

Lui au moins à existé.

Je déambule dans le hall de l'hôtel cherchant des réponses à mes questions.

J'allume une sèche sous les yeux de l'hôtesse d'accueil qui tourne la tête, elle a peur de moi. Qui n'aurais pas peur de moi ? Quel être sensé n'aurais pas peur ? Franchement ?

J'ai les yeux de mon père, bleu océan, bleu effrayant.

Je suis effrayante avec mes cicatrices et mon visage fermé, je ne rigole pas souvent et je ne pleure quasiment jamais.

Je sort de l'hôtel pour prendre l'air et je m'assois sur un banc, je suis seule. Beni est en haut il prend sa douche, il vas venir me rejoindre. Cette nuit nous étions collé l'un à l'autre, main dans la main. J'ai aimée ça et j'ai honte. Je n'ai pas coucher avec lui, j'ai toujours la peur au ventre et lui il comprend et cela me conviens. Il est doux et prévenant. Qui aurais crû qu'un jour je laisserais un homme me toucher comme il le fait ? Personne.

Je ne voit pas de violence dans ses yeux gris, que de la douceur.

Je n'y croit toujours pas, un tueur comme lui avec du sang sur les mains et avec l'âme aussi noire que la mienne.

Un ange avec les ailes couper.

J'aimerais te donné mon âme mais elle est vouée à l'enfer comme la tienne.

J'aimerais périr dans les flammes.

J'ai rejoint la chambre d'hôtel et tu est assis sur le lit me regardant.

- Allonge toi.

J'exécute sans bronché.

- Tu es si belle.

- Moche de l'intérieur.

- Tu ment.

Il embrasse ma joue et il caresse ma main en souriant.

- Repose toi, tu as besoin de sommeil mon ange.

- Toi aussi.

- T'inquiète pas.

Il sort de la chambre en me laissant seule avec mes questions sans réponses.

Pourquoi est-il aussi doux avec moi ?

Je dois me méfié...

La manipulatrice ne doit pas se faire manipuler, jamais.

Il ne pourra pas volé mon cœur, j'en ai pas.

Je pourrai lui volé son âme pour l'accrocher à la mienne pour l'éternité.

Nous allons brûlé ensemble et nous allons apprécié cela.

Les gens timbrés ensemble et les autres..

Allongé dans le lit j'ai l'impression de ne savoir respiré, j'ai besoin d'héroïne.

Je me lève rapidement et je met le garrot sur mon bras gauche et je sort l'héroïne et je la met dans la seringue que j'enfonce dans ma veine. Je me dépêche et m'assois sur le lit les yeux révulsés.

Je vais peut être mourir maintenant ou demain ou jamais.

'' Une belle mort anoblit toute la vie''

Les heures défilent et toujours pas de nouvelles de Benicio.

Ma conscience me dit de ne pas m'accrocher à un bout de rêve.

Moi je veux mourir juste une fois et revenir pour leurs dire ce que j'ai vue dans les ténèbres.

J'ai mal au bras et à la tête, j'ai l'impression de mourir de l'intérieur. Je me laisse rapidement et je vomis mes tripes dans les toilettes.

Je devrais tout stopper ? Non ?

J'arrive pas, mon esprit malsain à besoin de sa dose pour survivre dans l'enfer.

L'obscurité m'attire.

Moque-toi de moi méchamment ;

J'ai été ton insomnie,
J'ai été ton angoisse.

Seul mon âme n'oubliera jamais
L'homme qui a donné sa vie pour un regard

'' nous sommes nos propres démons ''

Le mien enchaîné mon âme depuis l'enfance.

Et toi, mon cœur qui n'existe plus pourquoi tu ne bat plus ?

Comme un guetteur mélancolique
J'observe la nuit et la mort.

Certaines douleurs, bien loin de nous rebuter, nous retiennent, et nous nous y livrons corps et âme.

La mienne est dû à la souffrance de l'enfance, martyrisé par un père mauvais comme le diable. Une mère qui faisait le tapin jusqu'à l'aube.

Un espoir gâché, une enfance gâché.

'' Dit à tes doigts qui t'accompagnent jusqu'au fond du gouffre combien je t'ai connu, jusqu'où je t'ai poussée, pénétrée vers le fond, où mon rêve le plus amer a de cœur couché avec toi, dans le lit de mon indétachable nom. ''

La poésie me manque, avant j'écrivais pour me souvenir d'une vie que j'ai pas connue.

Qui se souviendra de moi le jour de la fin ???

Personne.

L'oublie..

La folie me tient au chaud par peur que le froid me glace.

'' Tu l'a compris : on a forgé
Pour nous deux une seule âme.

Oui je te consolerai
Comme personne n'ose le rêver.
Et si tu me blesses d'un mot féroce, tu auras mal toi-même. ''

Mon âme est souillé par la pourriture du monde et noire à cause de mes péchés.

La nuit tombe sur l'hôtel et tu n'est toujours pas rentré, devrais-je m'inquièter ?

Pourquoi faire ? Me dit ma conscience.

Je ne peux pas te donné d'amour, je ne connaît pas l'amour.

J'allume ma sèche et je m'allonge.

Le lendemain matin tu te trouve à mes côtés le bras sur mon ventre. Ton odeur et la même que la mienne, tu a mis de mon parfum, ce qui m'a fait sourire malgré moi.

Tu te réveille en me souriant.

- Même le matin tu es belle.

- Merci.

Tu m'embrasse la joue et tu vas dans la salle de bain, j'en profite pour m'habiller et rejoindre Irina qui m'attend dans la salle de réception de l'hôtel où le déjeuner et servis.

Je prend un café et massois sur une des chaise en face d'elle.

- Alors vous avez baiser ?

- Non.

- Pff.

- Je ne suis pas prête.

- Je comprend boss, prend ton temps.

D'un temps j'en ai..

Et lui ??

Je bois mon café le regard dans le vide.

La folie toujours présente dans mon corps, n'attend qu'un bain de sang.






















KATHERINA GUSEVA ~SAISON 1,5~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant