Chapitre 13 : L'amour ?

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Naples

Deux semaine enfermé dans un hôtel peux faire devenir fou le plus fou des fou.

Je cogite dans mon coin essayant de ne pas perdre la raison.
Qui a brûlé ma maison ? Et pourquoi ?

Pas les Vianelli..

Famille bizarre mais le père de cette famille est Frantz le médecin qui s'occupe de Redvosky.

Je suis tellement énervée que je tremble de partout et en plus ma drogue est restée dans la maison partie en cendre.

Je n'ai rien pour apaiser ma colère.

- Arrête de tourné en rond.

Me dit Irina

- Je ne sais pas quoi faire.

- T'a qu'à baiser avec Benicio.

- Hors de question !

- Je rigole..

- Pas moi.. J'ai besoin d'héroïne et j'en ai pas.

- Demande à Vicenzo.

Vicenzo est le fils de Frantz. Beau garçon, l'aînée de la famille et il traîne dans des truc louche.

- Hm.

- Il a toujours eu le béguin pour toi.

- Je sais pas.

- Allons y.

Irina conduit et je suis assise côté passager.

Arrivant à destination.

Vicenzo est debout devant sa porte d'entrée une cigarette dans la bouche.

- Que veux tu de moi Katherina ?

- Ton héroïne.

- Merde.. Moi qui voulais que tu m'aime.

Il le dit d'une façon ironique. Il me donne un gros sachet et une seringue neuve.

- Fait pas d'overdose.

- T'inquiète pas.

J'aperçois dans ses yeux marron la même lueurs de danger que dans ceux de Redvosky.

Dans le hall de l'hôtel que je cache le truc dans mon sac à main et je monte dans ma chambre.

Ignacio est la assis sur une chaise en costume trois pièces noir, il est beau même de dos.

- Où était tu ?

- Chercher ma drogue.

Il se retourne et me regarde avec haine.

- Sérieusement ?

- Quoi ?

- N'en prend pas, je suis un ancien dépendant.

J'ai compris si vite que je me sens honteuse.

- T'inquiète pas.

Je prend mon sachet que je sort de mon sac à main pour le mettre dans la table de nuit.

Il entre dans la salle de bain fermant la porte à clés et je peux enfin prendre mon héroïne. Je prend un garrot que je place sur mon bras gauche et m'enfonce l'héroïne dans la veine et laisse le produit du diable faire effet. Je place sur ma tête mon casque et j'écoute de la musique.
Beni sort de la douche et me regarde mais moi je regarde dans le vide.

La nuit tombe sur l'hôtel et je m'allonge dans le lit avec Benicio qui me regarde.

- Tu as pris de l'héroïne?

- Oui.

Il ne dit rien et pose son bras sur le mien et nos mains se touchent, nos âmes s'approchent pour ne faire qu'une. J'entends mon cœur mort depuis longtemps battre et ça me fait peur. Est-ce qu'il ressent ça lui aussi ?
Nous restons quelques minutes allongés comme ça en fermant les yeux.

Le lendemain matin je me réveille avec des douleurs dans le bras gauche, l'habitude d'être une toxicomane. Je me lève avec difficulté et je remarque que Benicio est déjà réveiller car le lit est vide. Je vais sous la douche.

Après la douche je decide de m'habiller en rouge et de lâcher mes cheveux long de jais sur mes épaules.
Je n'ai pas mis de soutien-gorge, juste une culotte en dentelle rouge. J'ai maquillé mes yeux et ma bouche et j'ai enfilé des talons haut.

J'allume ma sèche en allant dehors et je m'assois sur un banc à côté de Irina.

- Où est-il ?

- Bureau de tabac.

- Pourquoi faire ?

- Cigarettes.

- Mais j'en ai dans la chambre.

- Il a sûrement pas remarqué.

- Hm

Je hausse les épaules et j'enfile mes lunette de soleil.

- Tu as coucher avec lui ?

- Non.

- Perd pas ton temps et fonce !

- J'ai pas envie.

- Pourquoi ?

- Imagine je l'aime et nous commençons une relation et par la suite il est violent..

- Il n'est pas ton père.

Je déteste les hommes violent et ça me fait putain de peur si un jour je m'attache à un homme et qu'il me frappe. Tout sauf ça.. Je ne suis pas Gina Redvosky qui aime la violence.

Bon sauf dans le sexe mais pas dans la vie quotidienne, je suis trop fragile intérieurement pour revivre un truc pareil. Je me suis toujours dit que j'étais forte mais pas de l'intérieur, je suis brisée en plus d'être une toxicomane qui noie sa douleur dans l'alcool, l'héroïne et la cocaïne.
Benicio a était doux avec moi dans ses gestes et ça me fait peur que celui-ci joue un double jeu. J'ai créé une carapace pour qu'aucun hommes ne m'approche sauf pour une nuit. Je flippe à l'idée de coucher avec Benicio et de l'aimer à la folie, je ne sais pas comment on fait pour aimer je n'ai jamais connue ça.

Moi, aimer Benicio ?

Drôle de question.

Je suis faite de glace et de mépris mélangé à de la haine.

Je suis descendu des enfers pour régné sur terre et pour foutre le chaos.

Si j'aime alors prennez garde à vous !

Je suis là descendante d'une mafia meurtrière une série est à notre nom : Gomorra.

Je suis un peux comme ciro.

Si je me met en couple avec Benicio je vais le détruire comme je détruit tout ce que je touche.

Je vais le brisée, cet ange.. Déchu..

Je suis déjà brisée moi-même

Part loin, ne viens pas vers le diable, tu signe ton arrêt de mort.

Il est revenu du bureau de tabac et nous sommes désormais allongé.

Moi sur lui et je ne comprend pas pourquoi.

- Je vais te faire du mal.

J'en suis sûr..

- Moi aussi mon ange, tu ne peux pas brisé une âme souillé.

Il embrasse mon front et m'allonge sur le lit.

- J'aimerai te toucher mais je ne peux pas.. Tu es tellement brisée de l'intérieur que cela m'effraie.

- Tu peux..

- Ne me ment pas.. Je ne le ferai.. Pas toute suite.

Il s'endort et moi je ne trouve pas le sommeil, je cogite toute la nuit.

Mes démons ne me laissent pas tranquille.. J'allume une sèche et m'assois sur le lit attendant que le soleil vienne que la mort me prenne et m'envoie en enfer la ou serais ma place.










KATHERINA GUSEVA ~SAISON 1,5~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant