Chapitre 63 : Retour à la maison .

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Naples

Je suis de retour chez moi après deux semaines, l'odeur de vanille n'est pas partie. L'odeur de Gina, son parfum préféré. Je vais m'asseoir sur le canapé et l'autre Jodi à la con viens elle aussi.

- Je t'ai déjà dit de foutre le camp si tu ne veux pas que je t'abime le visage !

- Mais.

- Casse toi !

- Mais.

Répète-elle

- Je compte 1, 2 ,3.

Elle ne bouge toujours pas donc je décide de foutre son visage tout près du chalumeau.

- AHHHHHH

- Je t'avais prévenue grosse salope !!

Je prends sa tête et je la mets dans le four avec le corps.

- Kat que fait tu ?

- Comme tu peux le voir j'ai mis la duchesse dans le four !

- Mais lâche-la !

- Tu me donne un ordre ? à moi ?

- Je m'excuse.

Répond Irina.

- Sortez ce sac a merde du four.

Les nuls sortent le sac à merde du four.

- Elle a voulut me tuer !

- Ferme ta gueule parce que je vais finir par te tuer pour de vrai.

Elle ferme sa bouche puante et les gars l'accompagnent dehors. Foutue emmerdeuse. J'allume une sèche le regard vide et la colère qui a disparu dans mes veines.

- Kat, t'abuse.

- J'abuse de quoi ? elle me sort par les yeux cette connasse.

- Elle est sympa.

- Tu sais quoi ? vas te faire foutre avec elle.

Dis-je en tournant les talons pour rejoindre le salon.

Tout le monde m'énerve, ce n'est pas possible d'être aussi con. Je nourris et loge tout le monde ici et finalement on me baise la gueule pour une pute qui casse les couilles. Je suis quoi moi ?

Tu es leur boss a tous .

Exactement ! *

Qu'ils aillent se faire foutre.

Si l'autre me casse encore les couilles je la jète du balcon, aucun remords. Mort naturelle, quand dites-vous ? moi je trouve ça parfait, parfaitement parfait.

Pas de corps, pas de meurtres.

Règle d'or !

Je ne suis pas la gentille, je suis uniquement la méchante de l'histoire. J'ai l'âme pourrit et le cœur inexistant. Méfiez-vous des apparences elles sont trompeuses, comme moi.

J'aime manipuler les gens qui croient en savoir sur moi, vous ne savez rien sur moi. Juste l'essentiel, rien d'autres.

Pourquoi voulez-vous me connaitre ? c'est comme connaitre le diable.

Passons.

Il est désormais 23H30, tout le monde dort, aucuns chats, Juste vous et moi. Racontons-nous des histoires effrayantes, non je plaisante je suis déjà le personnage effrayant de l'histoire. J'attends 3h du matin pour pouvoir tuer l'autre duchesse. Au moins je n'aurais pu à la supporter. Je pourrais lui arracher les yeux ou lui couper la tête. Personne n'arrêtera le chef d'œuvre du diable, personne. Soyez en sûrs personnes ne vas venir pour l'aider. Moi, je serais à la première loge pour abattre mes dernières cartes. Mon dernier pion va mourir, il m'en faut un autre. Gina est forte au poker, au jeu de carte et moi en manipulation le duo parfait. Dommage qu'elle ne soit pas là avec moi. Je branche mes écouteurs sur mon téléphone et j'écoute : Wish you were here, Pink floyd.

Je suis dans un autre monde, un monde imaginaire, le mien. Quand j'écoute de la musique je suis calme et rien ne m'énerve. J'allume une sèche et je me pose sur le canapé devant le feu qui crépite j'ai des étoiles dans les yeux, morbide idées qui me viennent en tête. Je mets le volume au max pour ne plus réfléchir. Je déteste ce genre de moment où je peux déraper à tout instant. J'allume une nouvelle sèche et je me lève pour prendre l'air, respirer la nuit et le vent qui souffle dans mes oreilles. Je m'assieds sur le gazon et j'aspire la fumée qui entre dans mes poumons déjà noircit. Toujours les écouteurs dans les oreilles je change de musique pour mettre celle du parrain, mon film préféré. Je m'allonge sur le gazon espérant ne pas être taché vue qu'il y'a plu cette nuit. L'air frais refroidit mes os et mon âme brulante. Je regarde les étoiles brillantes, elles sont jolies cette nuit encore plus belle qu'autrefois. Je m'assoupi et je me réveille à 6h du matin, la poisse.

J'ai dormi dehors comme un chien, n'importe quoi ! on dirait une alcoolique, on dirait Frank Gallagher. J'allume une sèche et je rentre chez moi pour dormir réellement dans un lit.

- Ou tu étais ?

- Dehors.

Merde il n'est pas mon père Ezio.

Je monte dans ma piaule et je ferme à clé. Je prends mes médicaments avec un verre d'eau puis une douche et je vais dans mon lit. Je ferme enfin les yeux pour dormir. Le sommeil ne vient pas directement donc je contemple le plafond blanc pendants quelques minutes espérant m'endormir convenablement.

Tic

Tac

Tic

Tac

Je m'endors enfin.

Je me réveille encore fatiguée.

Irina toque à ma porte.

- Entre.

- Je dois te dire un truc.

- Parle.

- J'ai la date de l'exécution de Gina.

Une boule se forme dans ma gorge.

- Elle est enfermée depuis 1 ans et 4 mois exactement.

Je ne parle pas laissant Irina terminée.

- Dans deux moi.

Deux mois

Deux mois

Deux mois

Ça résonne dans ma tête.

Deux mois

Deux mois

Deux mois

Je flippe grave pour la première fois de ma vie.

Je dois empêcher ça, Gina ne doit pas mourir.

- Tu m'écoute ?

Me demande Irina.

- Non

- Tu dois faire quelque chose !

- Je sais.

Je sais que je dois sauver Gina, je vais réussir.

Elle me regarde pour m'annoncer autre chose.

- Quoi ?

- Benico rentre.

Super matinée qui s'annonce, tous mais pas lui.

Je vais lui faire vivre l'enfer !

Croix de bois croix de fer si je mens je vais en enfer, signé Katherina Guseva.

Je vais tellement l'ignorer qu'il doutera de son existence.

Ne jamais joué avec une femme comme moi, jamais joué avec plus manipulateur que sois. Mauvaise idée. Il va regretter d'être née. Je déteste cet homme, j'espère qu'il va mourir.

En tout cas , je t'attends et sache que le diable n'as pas qu'un tour dans son sac .

Vient mon grand je t'attends dans le salon avec ma hache dans les mains et les yeux remplis de haine à ton égard grosse merde .

KATHERINA GUSEVA ~SAISON 1,5~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant