chapitre 52 : des mots

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Naples

Des beaux mots , des mots bleu , des mots qu'on dit qu'avec les yeux . Ce genre de mots qu'on dit tout bas par peur que les autres entendent le fin fond de nos pensées , de notre être qui brûle face à la lumière. Du soleil qui pourrait bientôt disparaître . Des adieux qu'on n'a pas pû dire tellement l'angoisse nous tenait l'âme . Des mots qui font souffrir d'autres qui nous font sourire. L'âme toujours en bataille entre le bien et le mal , jamais de repos . Même celui éternel ne suffirait pas à apaisé mon âme en peine . S'avoir qui je suis et pourquoi je suis ici en train de vous parler . De ces absences répétées. De mes pertes de mémoires incontrôlés dû a l'alcool que j'ai tant consommé et de la drogue dont j'ai tant abusée durant des années .Mes colères incontrôlés et mes hallucinations qui m'empêche de vivre dans la '' normal ''

Le monde je le vois en tout petit , il est parsemé de tâches rougeâtre et d'autres fois il en noir et blanc comme un vieux film .

Je ne sais pas si on devient fou par nature ou si on l'est déjà à la naissance . J'ai sûrement était bercée trop près du mur .

Des mots écrit en rouge peint sur des murs blanc , il reste dans ta tête .

Des mots qui tue , qui blessent . Des mots qui t'enfonce vers le précipice, ils te poussent à sauter de la falaise . Pas de retour en arrière , tu es morte . Pas réanimé car tu n'aime pas la vie , ta vie . Donc tu te crée une vie artificiel pour ne plus jamais retourné dans cette vie qui te tue tout les jours . Tu es celle donc les gens se méfie , celle dont le père était un mafieux respecté, maintenant tu es toi-meme respecté. Tu as pris la place du paternel mais tu souffre encore plus . La souffrance est remplacer par la haine .
Tu as donc créé une carapace , tu es un monstre et plus rien ne peux t'arrêter ,plus rien .

- Kat tu fait quoi ?

Je dépose le stylos sur le carnet . Je suis dégoûtée d'être déranger de la sorte .

- Je me repose .

Je ment .

Oui , la nuit je ment je m'en lave pas les mains . J'écris pour libérée mes péchés des pêches pour lesquelles je paye tout les jours .

J'ai dans ma boîte a chaussure des tonnes de questions ou réside encore un tas de souffrance non résolu.

Souffrir pour apprendre à accepté le pire en sois , ce que je fait .

Quelqu'un meurt, et c'est comme des pas qui s'arrêtent.
Mais si c'était un départ pour un nouveau voyage ?

Quelqu'un meurt, et c'est comme un arbre qui tombe.
Mais si c'était une graine germant dans une terre nouvelle ?

Quelqu'un meurt, et c'est comme une porte qui claque.
Mais si c'était un passage s'ouvrant sur d'autres paysages ?

Je ne sais pas quoi répondre à tout ça .

Je ne fait que énumérés.

Je rêve d'une vie ou le soleil ne se lève pas où les fleurs n'existent pas où la nuit noire assombrit tout mes désirs les plus malsains. Je rêve d'une vie chaotique ou j'existe entre les anges et les démons .

Un cœur rempli comme une décharge
Un travail qui te tue à petit feu
Des hématomes qui ne guériront pas
Tu as l'air si fatiguée et malheureuse.
Que t'arrive-il ? Qu'à-tu perdu petite fille ?

C'est ma dernière crise, accompagnant mon dernier mal de ventre.

Après la fin..

Le début du commencement.

Souviens-toi petite fille tu n'avait que 8 ans quand ton papa est venue te faire du mal . Tu croyais qu'il ne recommencerais pas mais il a récidivé et tu n'as pu rien dire car tu était angoissé .

Des mots qui blessent.

Oui , les coups blessent et les mots encore plus , surtout quand tu es morte de l'intérieur .

Aucun échappatoire possible pour toi .

Fui fui fui fui loin loin loin loin

Il arrive , il est déjà là .

Que vas-tu faire petite fille ?

Tu n'est plus une petite fille , tu es une femme .

Tue-le

Prend le fusil et tue-le

T'en est capable ? Ou pas ?

Répond moi !

Toi , le néant, le vide .

Pourquoi tu ne me répond pas .

Les mots bleu , les beaux mots , ce qu'on ne touche qu'avec les yeux . Ce qu'on n'aimerais oublié.

Ces mots qui blessent quand le partnel a bue , on n'oublie pas . Je ne vais jamais oublier .

Même mort il gâche ma vie .

Des colères intense qui me donnerait envie de couler un bateau ,de brûler une maison , de me tué. J'ai l'impression de tomber
Ma foi, c'est ce qu'on croirait
Je crois que je suis en train de tomber
Tu vois ce que je veux dire ?.

Je dépose le stylos une fois nouvelle , la dernière .

Je ferme le carnet et j'allume une sèche essayant d'oublier mes traumatismes énumèrer dans les quelques lignes écrites sur feuilles blanche .

- Katherina , le dîner est prêt.

- J'arrive.

Dis-je .

Je n'ai pas faim.

J'ai juste envie de m'évader.

Je descend.

Je regarde mon assiette préparé par Irina , je n'ai pas faim .

À quoi bon me forcer ?

Je remonte dans ma chambre en la fermant à clé .

Pas besoin d'être déranger.

J'ai besoin d'être seule avec mes démons intérieurs.

J'allume une sèche puis une autre sans jamais m'arrêter, les poumons en feu , ils brûlent comme l'entièreté de mon âme soulié par la vie. J'aime l'enfer que j'ai créé, je me sens si bien ici.

Je respire un bout coup et je reprend une sèche.

Je m'allonge dans mon lit regardent le plafond .

Une idée me vient .

Je vais peindre, ça fais longtemps. Je vais peindre mes traumatismes et le mettre en images .

Je prend de la peinture et je prend une toile vierge que je pose sur le chevalet et je m'assois sur un tabouret et je commence à peindre sans m'arrêter. Je regarde l'heure : 2h du matin . Tant pis ! Je continue encore et encore . Je ne sais pas m'exprimer , la peinture fera le travail .

Il est désormais 4h du matin et je croit que j'ai peint au moins 5 tableaux non stop .

Je ne sais pas si je suis fière de moi .

En tout cas j'ai fini .

J'allume une dernière sèche et je prend mes médicaments et je ferme les yeux .

















KATHERINA GUSEVA ~SAISON 1,5~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant