chapitre 55 : Confessions tapes .

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Naples

Deux jours plus tard .

Je suis assise en face de Gina , je ne sais pas ce qu'elle vas me dire . Ce soir s'est soirée confession .

- Ta vraiment brûlée la taule qui servait de psychiatrie ?

Je demande

- Ouais .

- Hm .

- T'aurais tué ton père .

- Absolument .

- Tu sais .. j'aurais aimée avoir un père .

- Je sais Gina je sais .

Dis-je gênée.

- Aime-tu ce que tu es ?

- Franchement ? Je déteste ce que je suis surtout l'intérieur de moi-même.

- Moi aussi je déteste ce que je suis .

Un blanc d'une dizaines de minutes emplie la pièce . Je décide d'allumer un sèche en regardent Gina dans les yeux. Je crois que je n'ai plus rien à raconter , la fatigue se fait ressentir. Gina me regarde a son tour et je comprend qu'elle est fatiguée elle aussi .

- Je vais me coucher .

- Bonne nuit.

- Merci , toi aussi .

Je ne dormirais pas .

Je suis encore préoccupé a cause du reuf de Naples , les flics qui me cherchent . Je ne veux pas retourner en prison . J'ai trop de travail ici et je dois m'occuper de Gina .

- Elle sais que tout sera compliqué ici ?

Demande Ezio

- Je pense .

- Elle doit se préparer à une chute comme toi tu t'es préparer à la tienne

La chute fait mal..

L'atterrissage encore plus , je l'ai senti dans tout le corps . J'aurais pu hurler de souffrance , je ne l'ai pas fait . Mon corps frêle se tordait dans tout les sens . L'impression que tu meurt 10 fois tellement la douleur traverse ton corps comme une lame tranchante .

Je vais mieux .

Je n'ai plus mal .

Gina prépare toi au pire .

J'allume une sèche et j'ouvre mon carnet pour écrire.

La douleur .

Elle vous prend au dépourvu et vous tue a petit feu . Elle laisse des traces voyante sur votre corps déjà faible . Vous vivez avec par habitude comme vous vivez avec vous-même depuis votre naissance . Vous aimez votre souffrance car elle vous montre que vous pouvez ressentir quelque choses ,vous qui n'avez jamais rien ressenti . Si vous êtes comme moi vous avez sûrement dû faker quelques sentiments histoire de passer pour le vilain petit canard. La vie que j'ai eu avec mon père je ne l'ai pas inventé ou faker ,j'ai réellement souffert mais je n'arrive pas à pleurer . Gina , elle ne pleure pas , elle s'imaginait juste des sentiments fictif rien de plus. J'ai jamais vue quelq'un d'aussi fort mentalement qu'elle , elle est incroyable et je pèse mes mots .

La souffrance te fait voir le monde autrement , tu l'imaginait rose ? Pour moi il est rouge et rempli de haine et d'âmes qui souffre sans cesse .

Étant petite je la comprenait pas maintenant je la comprend.

Que serais-je sans elle ?

Rien.

Une hallucination collective .

KATHERINA GUSEVA ~SAISON 1,5~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant