Chapitre 39 : Défonce

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Colombie

Il y'a des êtres qui nous touchent plus  que d'autres, sans doute parce que, sans que nous le sachions nous-même, ils portent en eux une partie de ce qui nous manque.

Personnellement la seule personne qui me manque : Stanislas Redvosky.

Je suis fille unique, j'aurais aimée avoir un frère comme lui, mon opposé. Quelqu'un qui file droit avec un humour décalé. Quelqu'un qui ressent quelque chose au fond, pas comme moi.

Le cœur vide, le cœur éteint. L'âme noire, l'âme vouée au diable.

Ce soir nous allons chez Velasquez.

Pas Romero non le fils.. Aaron.

Le père est mort, d'une balle dans la tête.

J'ai assez d'information sur lui pour l'atteindre si il me casse les couilles ce soir.

Nous sommes devant la villa.

- Allons y !

Dis-je

Une fois à l'intérieur je remarque que les gens semblent vide, comme moi. Personne ne sourit. Ils parlent et boivent de l'alcool.

Pas de vin rouge à l'horizon.

La soirée s'annonce merdique.

Pas de musique.

Velasquez est là.

Il me regarde, sonde mon âme.

Il a le regard vide et le visage fermé.

Il émane de lui rien de bon.

Tant mieux.

Je n'aime pas les gens bon.

La soirée a débuté et je m'ennuie déjà, Velasquez m'a parler. Il m'a souhaité la bienvenu.

Nous repartons après que Ezio à tabassé un gars à l'accueil.

- Sale merde.

- Boss..

- Rentre et reste dans ta chambre. J'ai pas envie de m'énerver.

Dis-je d'un ton sec.

Je prend mes médocs et je vais me coucher.

Je n'ai rien bu ce soir.

L'impression d'être vide, d'avoir le corps vide et l'âme en peine.

Sentiments désagréable.

Pourquoi ce soir je ressent des choses que je ne connais pas.

Aucune larmes coule.

Père disait que les faibles pleure et que les vaillants garde la tête haute.

Merr pleurait beaucoup.

Était-elle une faible ? Sûrement.

Je ne sais pas pourquoi je pense à eux ce soir.

Bordel.

Il est 2h du matin et comme d'habitude je ne dort pas.

Les somnifères sont sur la table de chevet.

L'héroïne ne me fatigue pas.

J'ai même fait des pompes.

Je ne sais pas quoi faire pour dormir. Sortir ? Me battre ? Mais avec qui ?

Tué ? Mais qui ?

Je pense trop et j'ai l'impression que mon cerveau va explosé. J'ai la mauvaise habitude de trop réfléchir la nuit quand le sommeil ne me trouve pas. L'impression que mon corps se meurt chaque jours ou je vit encore sur cette terre. L'impression d'étouffer sans ne rien dire, de suffoquer en silence tant la douleur est insupportable. Je déteste réfléchir autant pour de la merde. J'aimerais me suicidé pour de bon.

Je m'assois sur le lit et je prend mes putain de somnifères.

Je ferme les yeux.

2 jours plus tard.

J'ai mal partout et ma tête me fait mal. L'impression qu'une voiture m'a roulé dessus durant la nuit.

J'ai dormis 2 jours.

Je ne compte pas sortir de ma piaule. Pas envie de voir leur face de rat à tous.

Je prend l'aiguille et je la met dans ma veine du bras gauche. Plusieurs fois d'affilié. Peut être que je vais perdre mon bras comme le mec dans requiem for a dream. L'héroïne est ma seule amie.

Je sniffe un rail de cocaïne et je bois une bouteille entière de vin rouge. Putain je suis pas sobre du tout. Je titube dans ma chambre me prenant tout les coin de chaque meuble dans les jambes. Je vais avoir plein de bleu et je déteste ça. J'ai déjà le corps marqué par les coups de ceintures et les bagarres clandestine. La belle époque quand mon père était hospitalisé à la maison et qu'il ne pouvait plus rien dire. J'adore me battre et l'adrénaline que ça procure. J'aime avoir du sang dans la bouche et voir celui de mon adversaire. J'aime voir mon adversaire au sol avec le visage tuméfié presque en vie presque mort. Je faisais pas ça pour l'argent mais pour l'amour du risque. J'ai fait ça pendant 4 ans et ensuite j'ai arrêté et j'ai repris la mafia d'une main de maître. Je dois dire que j'en suis plutôt fière. Enfin bref.. Je me lève et je tombe par terre puis je me relève. Insi de suite. J'enfile un sweet rouge et je met mes lunettes de soleil sur le nez. J'ai des yeux abominable, rouge sang, les veines des yeux éclaté. Je pique partout, je pique ou il y'a de la place. J'enfile un short rouge et des chaussons blanc. J'attache mes cheveux et je descend en bas. Je voulais rester dans ma piaule de base mais je m'ennuie. Je vais directement dans la cuisine boire un verre d'eau, j'ai la pâteuse. Irina m'observe, elle n'est pas discrète. Je pense qu'elle a compris que je suis défoncé. Je m'assois sur un tabouret et j'avale mon verre d'eau. Ezio regarde la télévision et les autres nuls dorment en haut. L'heure de la sieste paraît-il. J'arrêterai la drogue quand j'aurais fait une OD. Pour l'instant, ce n'est pas dans mes projets.

- Tu sais que tu vas mourir..

- Et alors ?

- Sérieusement Kath..

- Irina, me casse pas les couilles.

Elle ferme sa gueule et part dans le salon.

-Sale conne.

Je ne supporte plus les gens qui m'entoure.

Chacun donne son avis sur ma santé et ça me casse la tête.

Je suis encore debout.

Je me lève et je failli tomber..

Super.

La drogue a toujours était pour moi mon échappatoire, depuis très jeune. Elle me sort de la réalité, cette réalité que je n'aime pas. Cette réalité que j'aimerais changé, modifié à ma guise. Je me sens comme jesse dans breaking bad, je me sens merdique. Je déteste ce que je suis, ce que je suis devenue. Mais je ne changerai pour rien au monde. Auriez-vous fait comme moi ?.

Avec tout ce que j'ai pris je ne vais pas réussir à dormir. Je suis surexcité comme une puce.

Je monte dans ma piaule et je commence à faire des pompes.

Je me dirige au toilette.

Chaque toxicomane dégueule.

Quand je prend trop de truc je gerbe.

Quand je suis en manque je gerbe.

Et comme je ne mange rien bah je maigris.

Je ne vois que mes os.

Je lave mes dents et je bois un verre puis je m'allonge dans mon lit en prenant 4 somnifères espérant mourir cette nuit.

KATHERINA GUSEVA ~SAISON 1,5~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant