Chapitre 17: Derrière La Folie

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Naples

Une semaine que je suis à l'hôpital, ils ne veulent pas me laisser sortir car je cite : vous êtes suicidaire.

C'est complètement faux.

Ils ont peur que je me drogue et que plouf je crève.

J'en ai marre d'être ici je m'ennuie et tout le monde s'en fou.

J'ai vue un psychiatre qui m'a dit franchement : vous êtes bercée d'illusion.

Qu'est-ce que cela voulais dire ?

Je suis dans le monde réel, je suis encré dans une vie que je n'aime pas, une vie qui ne m'aime pas. Irina non plus ne m'aime pas, elle fait semblant, tout le monde fait semblant.

Car tout le monde a peur de moi.

Moi-même j'ai peur de moi.

Redvosky n'a pas peur de moi, elle est spécial, elle est comme moi.

Même si nous ne partageons pas la même folie.

Elle a imaginé un père est un petit-ami égal à elle-même.

Moi je n'imagine pas, je suis dans la vie réel.

Mes cauchemars m'apaise.

Je déambule dans le couloir de l'hôpital, je m'ennuie.

Ici on trouvent des vieux, des jeunes et puis moi.

Personne ne se doute de qui je suis à part si ils regardent la télévision.

Je suis pas une star.

Je suis une mafieuse.

Ils avaient peur de mon père.

Espérons qu'ils aient peur de moi.

Je sort fumer ma sèche sous les yeux d'une infirmière au yeux bleu et au sourire triste.
Travailler ici n'apporte sûrement pas de la joie.

- Quel âge avez-vous ?

- Bientôt 30 et vous ?

- 36 ans.

- Oh d'accord.

Oui, j'ai bientôt la trentaine.

Aucune rides, aucun cheveux blanc. Je me porte bien.

Moi qui aurai crû que la drogue allait ravagé mon visage.

Je retourne à l'hôpital, l'infirmière sur mes talons.

Comme Redvosky est la matonne en prison.

Moi je n'irais pas en prison, je ment trop bien.

Redvosky n'avais pas peur d'y aller. C'était un peux son destin.

Tout ça est véridique.

Pour le reste je ne sais pas.

C'est difficile d'accéder un cerveau de psychopathe comme le sien.

Moi je suis sociophate.

Mon psy de l'époque m'avais dit que je suis dénué de toute culpabilité.
J'avais couper la tête a un mec qui me devais de l'argent.

J'ai pris ma hache et hop plus de tête.

On m'a foutu dans un asile puis je suis ressortit pour bonne conduite grâce à mes talents de comédienne.
Mon paternel était fâché, je m'en foutait. J'ai eu un suivis psychiatrique et j'ai manipulé tout psy s'approchant de moi. À la dernière séance j'ai rencontré Gina Redvosky, nous sommes devenue des '' amies '' si je puis dire.

KATHERINA GUSEVA ~SAISON 1,5~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant