Chapitre 9: Lettre À Une Inconnue

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Naples

Tout ce qui montait et s'épanouissait dans mon être ne connaissait que toi, ne savait que rêver de toi et te prendre pour confident. Daigne, je t'en supplie, ne pas te lasser d'entendre parler de moi un quart d'heure, moi qui, toute une vie, ne me suis pas lassée de t'aimer.

Ce matin j'ai reçu un télégramme où plutôt une lettre, lettre d'une mère morte. Je n'y croit pas mes yeux, elle est morte depuis 10 ans et elle a osé m'écrire une lettre. Pourquoi m'écrire ? Pour me dire quoi ? Que tu n'était pas une mère et que tu m'a laisser me faire battre par un père violent.

La lettre est posée sur ma table de chevet, une cigarette en bouche et les sourcils froncé, que me veux t'elle ?

Les yeux rivé sur le papier blanc de l'enveloppe de la lettre.

Pourquoi m'avoir donné ça maintenant ? Irina a trouvé ça dans la chambre de mon père, il ne l'a pas ouverte, encore heureux.
Je prend l'enveloppe dans mes mains et ouvre celle-ci avec un couteau, très Gina Redvosky je vous l'accorde. La lettre désormais dans mes mains je lis les premières lignes.

'' Katherina, ma fille.

Je n'ai pas était totalement honnête avec toi et je m'en excuse, je vais bientôt mourir d'un cancer qui ronge ma peau, je t'aime énormément. Je voulait simplement te l'écrire et m'excuser pour tout ce que tu as vécus à cause de moi et de ton cinglé de père. Je t'aime. ''

De la merde sa lettre.

Je prend mon briquet et je la brûle.

Ceci est une lettre d'une inconnue, à mes yeux elle n'est rien . Je la déteste comme je déteste mon père qui est désormais sous terre rongé par les asticots.

Pourquoi revenir d'entre les morts pour essayé de hanter ma vie déjà chaotique ?

Je te renvoie en enfer et tu payera pour tes péchés.

Moi aussi je vais payer , oh que oui je vais payer pour tout ce que j'ai fait dans ma vie.

Je plaide coupable.

Enfermez moi, j'attends que ça.

Foutez moi à l'isolement.

Je vais être sur la chaise électrique en regardent les familles de mes victimes droit dans les yeux, ils n'auront jamais le repos éternel et moi non plus.

Je ne veux pas de rédemption, jamais.

Je suis une pourriture gravitant sur vos vie de merde en essayant d'avoir moi-même une vie de rêve que je n'aurais jamais.

Ce n'est que du paraître.

Sous la femme, sous le masque il y'a un monstre horriblement moche qui ne souhaite que détruire le monde et se détruire lui-même.

Détruisez moi avant que je ne détruise tout.

Arrêtez moi avant que je ne sème un chaos gigantesque auquel je ne pourrait jamais arrêter.

Je ne suis née comme ça, je ne suis misère et je repartirai poussière.

Je souffre tellement intérieurement, achevez moi.

Je sort de ma chambre en allant dans le salon, j'allume une cigarette et irina s'assoit à côté de moi.

- Alors la lettre ?

- Poussière.

- T'a brûlé la lettre ?

- Ouais.

- Qu'à dit ta mère ?

- De la merde.

- Hm.

Je n'ai pas envie d'en parler.

Irina comprend et part du salon

Qu'aurait-elle dit à part des excuses ?

Encore des excuses.. Toujours des excuses

Je te blâme toi Dieu.

Tu ma garni de deux parents instable et mauvais.

Une mère pute un père violent et une fille cinglée..

Je t'en remercie..

Je n'irais pas lavée mes péchés chez toi Dieu.

Je n'ai pas envie.

Je bois un verre de vin un joint à la main. Prélasser sur le canapé devant la cheminée ou le feu crépite, comme mon âme.

Lettre d'une inconnue m'a foutu les nerfs, putain de merde. Pourquoi elle a fait ça ? Pourquoi mon père caché cette lettre ?

Trop de secrets que je n'aime pas, trop de secrets, putain.

- Katherina ?

- Oui ?

- Tu veux venir au parc avec moi ?

- Non merci.

Benicio me fussile du regard, un regard déçu, mais je m'en fou.
Tu croyais quoi mon grand ? Que j'étais à ta merci ? Roulement de tambours, je suis Katherina Guseva et chez moi tu marche ou tu crève. Je ne serais jamais à la botte d'un homme.
Tu croit que je ne sais pas que tu me fixe quand je dort avachi sur une chaise en bois dans ma chambre ? Détrompe toi ! Je ressent tout.

La fois de trop ou tu vas venir dans ma chambre en pleine nuit croyant que je dort je te tuerai.

Je te tuerai.

N'est-pas fou celui qui croit que aucun danger n'est présent ?

Oui, j'ai inventée cette phrase.

Le danger est la bien présent.

Tic

Tac

Tic

Tac

Les heures comptent et les journées défilent rapidement, le diable ce cache sous son lit attendant que sa proie arrive dans sa naïveté la plus pure.

Je vais te tué et je vais prendre ton cœur, tu fera parti de ma galerie d'art dans la cave.

Papa serai fière de toi

LA FERME

Ma conscience ne me laisse jamais tranquille.

Que mon père crève.

Ah oui..

Il est déjà mort.

J'allume une cigarette et m'allonge dans mon lit attendant que l'autre diable vienne me voir dans la nuit pour l'assassiner.

Je vais réussir.

Aucune peine.

Aucun regret.

Je pourrais reprendre mon fric . Pendant que l'autre sera dans ma galerie d'art les yeux gris me fixant avec regret.

N'essaye pas de me toucher ou de flirter, tu sera déçus, comme je me déçois depuis la naissance. Je ne veux pas de ton amour ou de ton amitié, je ne veux rien, pourri en enfer.
Je déteste les hommes et lui aussi je le déteste, j'aimerais tant qu'il meurt.
Je n'aurais pu à voir sa gueule de merde tôt le matin entrain de me narguer.

Je déteste Benicio de tout mon corps et de tout mon âme.

Yeux bleu dans yeux gris..

Tu ne m'aura pas.

Je sais ce que tu essaye de faire ! Tu espère que je t'aime et que je me donne à toi, jamais de la vie tu peux rêvé!

KATHERINA GUSEVA ~SAISON 1,5~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant