KATHERINA GUSEVA ~SAISON 1,5~

Chapitre 19 : Châtiments

Naples

Deux semaine plus tard

J'ai tout foiré.

J'ai continué mes échanges avec Marcello et lui m'a donné tout ce que je voulais.

Je suis complètement défoncé et je me sens tellement mal et sale. Au début je souffrait en silence et puis j'ai commencé doucement à apprécier ce que je faisait avec lui. Mais j'ai toujours l'image de Benicio en tête comme un mauvais rêve.

Je sais qu'il ne sais pas ce que je fait ici en prison, il ne doit jamais savoir.

Aujourd’hui j'ai de la visite au parloir.

Le directeur de la prison m'autorise à avoir de la visite car selon lui je suis une détenue calme qui ne pose pas de problèmes.

Bah ouais mon vieux !

Je pourrais tabasser à mort Hanna mais je me retiens pour être libre.

J'ai toujours était libre et maintenant je subis le châtiment divin parce que Gina Redvosky s'est enfouie de l'asile pour venir me chercher pour que je retrouve un semblant de liberté.

J'aurais pu la haïr mais non.

Je n'arrive pas haïr les gens qui me ressemblent le plus.

Sauf mon père.

Je ne suis pas comme lui.

Je suis toxicomane pas alccolique.

Enfin je croit..

Je me suis apprêté un minimum pour être potable.

Benicio viens me voir et j'ai hâte de le voir.

La matonne attache mes poignets et je m'assois de l'autre côté de la vitre, téléphone en main attendant l'homme qui hante mes pensées.

Il arrive vêtu de noir.

Il ne quitte jamais son costume trois pièces et son visage qui est de marbre.

- Tu es belle.

- Merci.

- Tu me manques.

- Toi aussi.

- J'aimerais tant t'embrasser..

- J'aimerais aussi.

J'aimerais tant de choses.

- Tu as maigris.

- Je sais..

- Malgré ta beauté divine tu es très pâle.

- Je ne dort pas vraiment.

- Tu es clean ?

- Ouais depuis 3 semaines.

Je souri faussement.

Ouais je suis pas clean.

J'ai chuté.

- Je suis fière de toi.

- Merci.

- je doit y aller mais je vais t'écrire.

- Promis ?

- Je te le promet.

Il part en souriant et moi je ressent pour la première fois de ma putain d'existence de la tristesse.

Les larmes ne coulent pas mais l'âme est déchiré en deux.

Une putain de douleur et je le ressent dans tout le corps.

Il est 12h et je me pose sur mon lit pour boire la soupe dégueulasse.
L'autre conne est en bas elle avale médicaments sur médicaments. Je ne la calcule pas sinon je pourrait la brisé en deux et je ne veux pas que mon séjours ici s'éternise.