✶ CHAPITRE 19 ✶

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Sur la défensive

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Il faut un ciel noir pour apercevoir les étoiles.
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Je me réveille dans un lit qui n'est pas le mien. Vêtue d'un simple t-shirt remonté au-dessus de mon nombril. Des bras que je commence à connaître sur le bout des doigts encerclent ma taille dénudée, m'enveloppant d'une douce chaleur particulièrement agréable.

J'émerge lentement en me frottant les yeux. Le corps de Luca se cale davantage contre mon dos tandis que ses bras me serrent un peu plus fort.

- J'espère que tu as aussi bien dormi que moi, mon ange.

Le contraire aurait été compliqué sachant que dans ses bras, je me sentais parfaitement à ma place.

- T'as ronflé une bonne partie de la nuit.

Je mens, évidemment. Mais il n'est pas sensé le savoir. Je veux juste le taquiner un peu et peut-être même le faire râler.

Mais au lieu de ça, il dépose des baisers humides dans mon cou qui ont le don de m'envahir de frissons. Je me sens tellement bien, ici, chez lui, contre son corps que je ne m'imagine pas rentrer chez moi aujourd'hui. Je ne veux pas le quitter, je ne veux pas m'extraire de ce bonheur qui m'envahit. Et si je pouvais rester toute la journée sous cette couette dans le seul but de me nourrir de sa présence, je le ferais sans une once d'hésitation.

- Reste avec moi ce soir s'il te plaît. Me demande-t-il entre deux baisers. Je ne travaille pas demain, et je n'ai vraiment pas envie de te laisser partir.

Par moment, je me surprenais à imaginer que nos cerveaux puissent communiquer. Car, sans même parler, nous étions sur la même longueur d'onde. C'était limite flippant quand même.

- Je n'ai même pas prévenu mon père que je ne rentrais pas hier donc je ne sais pas, puis je n'ai aucun vêtement de rechange.

- Je suis prêt à parier qu'il ne t'a pas envoyé de message pour te demander où tu étais. Et puis, pour tes fringues, ne t'en fait pas, mes t-shirts te vont très bien.

J'essaie de tendre le bras pour chopper mon téléphone afin de vérifier si ses paroles étaient vraies, mais les siens me serrant davantage m'en empêchent.

- Restons coupés du monde encore cinq petites minutes, rien que toi et moi. Murmure-t-il en nichant son nez dans ma chevelure décoiffée.

Je souriais bêtement avant de me retourner face à lui et j'avais tellement envie de l'embrasser que je n'hésitais pas une seconde.

La nudité de Luca ne me gênait pas, au contraire. J'en profitais pour découvrir son corps qui m'avait tant nargué. Le moindre de ses muscles me faisait tressaillir. Ses trapèzes, ses biceps puis ses pectoraux. Tout me plaisait chez lui.

- Je savais que tu ne resterais pas longtemps indifférente face à mon corps d'apollon. Plaisante-t-il en immobilisant ma main descendue sur le haut de ses abdos.

- C'est pour ça que tu es sorti à moitié à poil le premier soir où je suis venue chez toi.

Un rire rauque, mais sincère envahi le moindre espace dans sa chambre

-Peut-être bien, oui. Et je suis certain que tu n'en as pas loupé une miette.

Je me rappelle parfaitement de ce fameux soir, lorsqu'il était sorti de sa salle de bain torse nu pour récupérer des affaires propres sur son étendoir à linge.

Toi & Moi (Jusqu'aux étoiles) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant