✶ CHAPITRE 24 ✶

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Le temps passe

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"Par amour pour toi, de la nuit je serai l'orpailleur. A mettre autant d'étoiles dans tes yeux et dans ton cœur.
Elle me parlent de toi, me disent tous mes désirs fous.
Quand la nuit vient, un soleil brille juste pour nous"
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Les semaines ont défilé, puis les mois. Trois pour être exact. Et mon amour pour Luca n’a fait que s’accroître.

Et le sien aussi.

Il ne manquait pas de me le prouver à chaque fois que l’occasion se présentait à lui. Il me couvrait d’amour et de surprises en tout genre. Comme ce jour où je devais passer le week-end chez lui et au lieu de ça, nous étions partis sur les plages de Normandie. Rien que lui et moi, dans cette ville qu’il connaissait comme sa poche.

Je n’avais toujours pas mis au courant mes parents que je partageais ma vie avec quelqu’un de son âge et de son côté lui non plus. Pour le moment ça nous convenait parfaitement, mes amis les plus proches le savaient et ça me suffisait.

Nous étions heureux et c’est tout ce qui comptait. Nous vivions pour nous et non pour les autres.

Nous venions tout juste d’entamer le mois de juin, mes cours étaient fini, enfin presque. Il me restait juste trois semaines de stage, mais la première que j’avais déjà effectuée me laisse un léger goût amer ainsi qu’une certaine appréhension d’y retourner lundi matin.

J’étais stagiaire à l’accueil d’une concession automobile dans laquelle Clément avait déjà effectué ses propres stages en tant que mécanicien. Alors je lui avais fait confiance, mais l’ambiance entre la partie garage et la partie administrative était bien différente.

Chaque matin, j'y allais avec la boule au ventre, et pour cause, ma tutrice était exécrable et malgré mes demandes, elle me donnait aucune tâche intéressante. Je triais des dossiers par ordre croissant vis-à-vis du numéro de la plaque d’immatriculation des véhicules vendus. Les journées étaient longue et ennuyantes.

J’avais juste une heure de répit chaque début de journée lorsque la secrétaire-comptable me donnait l’ensemble du courrier à ouvrir et trier puis à donner au directeur de la concession. Sinon le reste du temps, mes yeux étaient rivés sur l’horloge, les pensées bien éloignées.

Et pour couronner le tout, l’ensemble de mes amis étaient déjà en vacances, car les autres sessions avaient effectué leur période de stage bien avant. Alors contrairement à moi qui étais enfermée, eux profitaient du soleil et de la température étonnamment élevée pour un mois de juin.

J’étais maudite

Je rentrais chez moi le visage dénué de tout sourire et de joie de vivre. Je saluais brièvement mon père qui ne voyais pas à quel point mon moral pouvait être bas.

Il était 17 h 30, j’étais épuisée, mais je comptais profiter de chaque minute de ce week-end, en espérant qu’il ne défile pas trop rapidement.

Je ne voyais pas Luca ce soir avec un grand regret.

J’avais tant besoin de lui, mais il bossait et je ne voulais pas l’embêter avec des minuscules problèmes comme le mien. Et pourtant, c'était peut-être la solution pour me sentir un peu mieux.

Je m’apprêtais à prendre ma douche lorsque la tête de mon père apparut dans l’embrasure de la porte de ma chambre. Sans dire un mot, il s’assied sur le rebord de mon lit avec un air mi grave, mi-triste.

Toi & Moi (Jusqu'aux étoiles) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant