Toi & Moi (Jusqu'aux étoiles)

✶ CHAPITRE 25 ✶

Nouveau départ

Je bouclais enfin mes valises pour les deux semaines de vacances qui m'attendais.
Ça faisait déjà une semaine que j'étais chez ma mère jour et nuit et même si je n'avais toujours pas ma propre chambre, je le vivais parfaitement bien.

Ses câlins m'avaient manqué ainsi que sa cuisine. Elle avait voulu le concocter des petits plats chaque soir et purée que c'était bon.

J'avais l'impression de revivre après mon horrible mois de stage dans lequel je ne me suis pas du tout épanouie. Et ça me confortait dans ma décision de ne pas rester travailler cinq jours consécutifs enfermée derrière un ordinateur.

J'avais besoin de respirer, de bouger, de toucher quelque chose, tout sauf une souris et un clavier.

Le seul point positif dans mes journées était ma pause déjeuner que je faisais tous les jours avec Luca. À chaque fois, il me ramenait quelque chose et nous passion deux heures ensemble dans le parc à côté de la concession. Ça me donnait l'énergie nécessaire afin d'affronter les dernières heures qui m'attendaient.

Depuis que je j'avais élu domicile chez ma mère pour les vacances, je le voyais tous les jours. Il faut dire que mes journées étaient libres et les occasions pour venir sur son lieu de travail étaient nombreuses.

Mais là, j'allais partir deux semaines avec ma grand-mère, mon oncle et son fils. Autant de temps sans pouvoir le voir, le toucher, l'embrasser. Ça me faisait peur et l'impression d'avoir un cœur meurtri causé par son manque se faisait déjà ressentir alors que nous nous étions vu une dernière fois, tout à l'heure.

- T'es prête ma chérie. Me demande ma mère alors que je peine à fermer ma valise.

Si seulement j'aurai pu l'emmener avec moi. En contrepartie, j'ai toujours son t-shirt ainsi qu'un fond de son ancienne bouteille de parfum. Un besoin nécessaire pour mes prochaines nuits.

- Une fois que j'aurai réussi à la fermer, ça sera bon.

- Assieds-toi dessus je vais t'aider.

Je m'exécute et grâce à son aide, ma valise est enfin bouclée.

Je suis tellement déçue pour elle, qu'elle ne puisse pas nous accompagner. Mais des obligations la pousse à rester ici, dans son appartement même si ça lui aurait fait le plus grand bien de partir avec nous, je sais qu'ici, elle ne s'ennuiera pas. C'est une certitude. Et elle m'a assurée qu'elle nous rejoindrait si elle arrive à se libérer.

Chose qu'elle n'a pas réussi à faire.

Ça faisait une semaine que j'étais déjà partie. Après un séjour de quelques jours dans un camping en Vendée où la piscine et la plage ont été mes meilleures alliées contre la chaleur de ce mois de juillet. Nous partons, direction le sud de la France. Saint Aygulf, une petite ville côtière dans le Var non loin de Toulon.

J'attendais cette semaine avec tellement d'impatience. Je savais que j'allais revoir David après six longs mois sans l'avoir vu.

À la vue de la mère méditerranée, mon impatience d'arrivée se faisait ressentir. Je connaissais cette ville comme ma poche. Et pour cause, ce n'étais pas la première fois que j'y mettais les pieds. Un ami de ma grand-mère possédait un studio à cinq minutes à pied de la plage et ça nous arrivait certains étés de nous y perdre.

Après avoir défait mes bagages et fais mon lit, la première chose que je faisais à chaque fois, c'était de monter au dernier étage de l'immeuble de cinq étages. Les couloirs extérieurs ne nous coupaient pas de l'air marin, mais le silence était roi. Le clou du spectacle était devant moi. Sur cette eau cristalline avec en arrière-plan quelques montagnes.