Chapitre 37: Protégez-vous les enfants

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Pdv Adam

« Protégez-vous les enfants ! »

Voilà ce que ce connard a dit.

Jenna rigole à côté de moi tandis que je bouillonne.

-        Il se fou de ma gueule là !

-        Mais détends-toi dit-elle.

Je la fixe.

Aussitôt mon corps réclame à nouveau de toucher le sien. Je détaille son corps, enroulé dans cette robe, qui je l'avoue me fait énormément d'effet.

La fente, qui montre sa cuisse. Je louche sur ses jambes longuement. Je vois comme elle est musclée, il ne faut pas être devin pour le voir. Ses talons allongent considérablement la taille de ses jambes, lui donnant un air si magistral.

Je m'approche lentement d'elle. Je savoure le fait de voir son visage se tortiller, mitiger entre l'interrogation et le désir refoulé. Il est bien évident que nous attendons tous les deux de l'autre bien plus que des baisers. Je me plante en face d'elle, jouant sur ma hauteur pour la dominer. Elle est obligée de relever la tête pour me voir. J'admire la beauté de cette femme. Ses traits fins, angéliques, purs, ses yeux marron clair, si clair, je n'en avais jamais vu des pareils, j'écarte une mèche de ses cheveux de son visage. Mon doigt retrace la courbe de son petit nez fin, je trace le contour de l'effet boule sur le bout. Je descends jusqu'à ses lèvres, dont je retrace la courbe lentement.

Je veux qu'elle perde en première cette fois-ci.

Son souffle devient plus irrégulier, nos poitrines se rencontrent à chaque respiration.

-        Adam, souffle-t-elle. Nous jouons avec le feu.

-        Tant mieux, j'adore brûler.

Ces mots sont l'élément déclencheur de son action. Elle se jette à mon cou. Nos lèvres se rencontrent à nouveau brutalement. Notre baiser est pressé, brûlant. Nous nous perdons dans les bras l'un de l'autre. Je la saisi par les hanches et la dépose sur les vasques des lavabos. Ses jambes se croisent derrière mon dos, me ramenant plus proche d'elle. Un gémissement m'échappe.

Nous perdons tous les deux pieds.

Mais surtout le contrôle. Je m'abandonne entièrement avec elle. Une de mes mains posées contre sa hanche descends lentement. Je la sens frissonner sous mes doigts, tandis que je remonte sa cuisse en passant par la fente. Je m'arrête à la limite du tissu. Je descends ma bouche contre son cou, mordillant chaque endroit que ma bouche visite.

Elle rejette la tête en arrière et ma main passe en dessous du tissu. Je caresse lentement le haut de sa cuisse, à quelques centimètres de son intimité. Elle se presse contre moi, et je sourie du pouvoir actuel que j'ai sur elle. Ma main se rapproche de plus en plus de sa zone de plaisir tandis que je continue mes caresses. Je suis obligé de me décoller légèrement d'elle pour me faciliter l'accès. Ma main joue désormais avec les bords de son tanga. Je fais glisser la dentelle contre mes doigts. Puis comme par inadvertance, je frôle ses lèvres. Elle gémit à nouveau.

J'avoue ne pas me passer de ce son.

Ma main passe une nouvelle fois moins timidement. Je sens le tissu humide tandis que je caresse son intimité à travers le tissu.

-        Adam...

-        Attends, s'il te plait.

J'enlève immédiatement ma main et relève les yeux vers son visage.

-        Je suis désolée, j'en ai très envie, mais je suis déjà crevée, en plus je pense que je vais mal dormir cette nuit.

-        Ne t'excuse jamais Jenna, je veux que tu sois toujours à 100% partante.

Je l'embrasse délicatement sur la bouche avant de me décoller complètement. Je la recoiffe et essuis le rouge à lèvre qui a bavé, elle fait de même avec moi et je l'aide à descendre.

Nous traversons les couloirs, puis prenons l'ascenseur jusqu'à la chambre qui nous a été attribué.

Je vois bien que Jenna est intéressée par la décoration de l'hôtel. Je me plains tous les cent mètres qu'elle s'arrête pour observer. Arrivés à notre étage je déverrouille la porte.

Nous entrons dans une magnifique suite, à la décoration très épurée, du crème et de l'or un peu partout, de jolies peintures, ainsi que de grands miroirs. Je la tire jusqu'au miroir et sors mon téléphone, je prends de nombreuses photos. Ma préférée est celle où elle baille et que je me fou de sa gueule. La photo est incroyablement drôle. S'en suit une longue bataille entre elle et moi pour rattraper ce foutu téléphone. Elle me saute dessus pour tenter d'effacer la photo. Mais même si elle est sacrément forte, sa force contre la mienne...

Je la tire jusqu'à la salle de bain, j'entre dans la douche heureusement opaque, malgré ses protestations incessantes. J'avoue que ce coup été traitre. Mais calculé...

Nous nous habillons des pyjamas fournis par l'hôtel.

-        Evidemment qu'ils nous ont mis une chambre avec un seul lit...

En entrant dans la pièce nous découvrons un immense lit, parsemé de rose, dont deux serviettes sont pliées pour ressembler à deux cygnes.

-        C'est ridicule, dit-elle.

Elle saute à plat ventre sur le lit. Puis se place d'un côté du lit. Je suis heureux de voir qu'elle n'a pas pris mon côté la garce !

Je la rejoins. Nous restons à bonne distance tandis que nous discutons.

Au bout de quelques minutes je remarque que je parle seul.

Jenna s'est endormie.

Je regarde son visage qui n'a malheureusement rien d'heureux. Ses traits sont tirés. Elle m'a dit qu'elle risque de cauchemarder.

Seulement je ne savais pas à quel point se serait horrible...

009Où les histoires vivent. Découvrez maintenant