Chapitre 15

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Laurel resta figée. « La solution est sous tes yeux ! ». Ces mots revenaient sans cesse dans son esprit. Avait-elle raté quelque chose ? « sous tes yeux » signifiait dans cette pièce ?

Elle décida d'inspecter à nouveau toute la pièce. Quitte à démonter chaque vis du lit, déchirer tous les sacs. Elle allait tout vérifier, si une information se cachait ici, elle la trouverait.

Elle tira sur le lit pour le retourner mais n'y parvint pas, il était visiblement fixé au sol. Elle s'allongea et glissa en dessous en espérant trouver quelque chose. Mais rien. Elle sortit et s'assit sur le lit pour réfléchir.

Elle remarqua alors qu'un carreau au sol était légèrement différent des autres. Elle s'y dirigea et se pencha vers lui. Il était légèrement plus bombé. Elle essaya d'appuyer dessus, de le tirer...rien. Elle se mis alors debout précisément à l'endroit du carreau et regarda toute la pièce. Un carreau sur le mur brillait légèrement, ça ne se voyait que sous cet angle.

Elle alla vers lui et appuya dessus. Le carreau s'enfonça à sa grande surprise et le mur coulissa sur toute sa longueur, révélant une autre pièce inondée par le Soleil.

Elle s'y précipita et s'exposa avec un grand sourire de soulagement aux rayons du Soleil. La vitre était à plusieurs mètres de hauteur : elle ne l'attendrait jamais.

Elle inspecta son nouvel environnement et se dirigea vers un bureau. Elle trouva dessus des photos d'elle et Mercredi.

Laurel : Mais qui êtes-vous donc ? Que me voulez-vous ?

Elle trouva dans le lot une photo de Mercredi pointant un pistolet dans son dos. Elle l'attrapa et voulut la déchirer mais tomba sur un texte à l'arrière, elle le lit.

Laurel : « Tu as donc fini par sortir ? Félicitations ! Comme tu peux le constater, je ne t'ai pas lâchée ces derniers temps. Tu as été salement amochée mais j'ai pu te soigner. J'en ai profité pour t'implanter une puce GPS, tu ne t'échapperas plus. Ça fait longtemps que nous jouons à ce petit jeu là Laurel. Si tu réfléchis bien, tu devineras qui je suis. En attendant je te laisse le choix, profites-en ! Préfères-tu...

1) Sortir d'ici et te débrouiller seule

Ou

2) Me faire confiance et suivre mon plan que tu trouveras dans l'enveloppe dans le tiroir

La porte n'est pas fermée. Fais comme tu veux, mais il n'y a pas de retour en arrière. Si tu t'enfuis je mettrai mon plan en application sans toi et je ne te garantis rien. Si tu restes, nous aurons une chance d'éradiquer ces abominations de marginaux, une fois pour toutes.

Suis ton instinct Laurel ;) »

Elle frissonna. Elle avait beau réfléchir elle ne voyait pas de qui ça pouvait bien provenir. Et pourquoi l'enfermer et lui faire tout ce cirque plutôt que de juste lui en parler face à face ?

Elle rangea la photo dans sa poche, ouvrit le tiroir et attrapa l'enveloppe. Un petit texte était noté dessus. « Si tu ouvres l'enveloppe, c'est que tu choisis de me faire confiance. Tu n'auras plus la possibilité de fuir. Réfléchis bien. ».

Décidément, tout était fait pour l'intimider. Elle regarda tour à tour la porte et l'enveloppe.

Elle s'avança vers la porte et tira sur la poignée. Un « clic » retentit et la porte s'ouvrit sur l'extérieur. Elle vit un jardin qu'elle ne reconnaissait pas ainsi qu'une route. Elle ne savait pas où elle était mais elle était libre...

Laurel : Libre...

Ce mot résonna dans son esprit. Elle jeta un dernier coup d'œil à la lettre avant de la jeter derrière elle et de se précipiter à l'extérieur en courant.

Elle trouva une autre maison et une femme qui tondait sa pelouse, elle l'interpella.

Laurel : Madame, s'il vous plaît !

Inconnue : Oui ?

Laurel : Où sommes-nous ? Je suis perdue !

Inconnue : A Jéricho jeune demoiselle.

Elle recula, choquée. Elle était toujours à Jéricho ?? La femme l'interpella à son tour.

Inconnue : Mais...qui êtes-vous ? J'ai l'impression de vous avoir déjà vue...

Laurel : C'est très peu probable, je ne suis jamais venue ici.

La femme lâcha sa tondeuse et fut prise d'une crise de panique.

Inconnue : C'est vous !! Lau...Laurel Gates !!! Le Hyde ! Vous...vous...vous êtes censée être morte !!

Elle partit se barricader chez elle. Laurel était choquée mais s'enfuit, elle allait probablement appeler le shériff...

Une fois dans les bois, elle se posa et reconstitua ce qu'elle venait d'apprendre.

Laurel : Un Hyde ? Moi ? Que mon identité ait été révélée d'accord. Mercredi a dû le dire au shériff, tout en lui disant qu'elle m'avait tuée. Mais pourquoi lui dire que j'étais le Hyde ?

Elle était pensive, cherchant à calculer toutes les possibilités.

Laurel : Pour protéger Tyler.......Oh la garce.

Elle se releva, remontée à bloc, et s'élança versNevermore, pleine de rage.

Mercredi+TylerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant