Chapitre 83

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Patrick était installé sur une petite chaise dans la chambre d'hôpital de Vincent, éreinté.

Il luttait pour ne pas s'endormir, persuadé que Vincent pourrait être en danger.

Fixant l'horloge dont les aiguilles bougeaient bien trop lentement à son goût, il ne cessait de se remémorer les évènements récents, tentant de comprendre ce qu'il s'était passé.

Il ne supportait pas de voir les Initiaux déstabilisés à ce point par leur ennemi, et espérait que Vincent pourrait lui apporter des informations enrichissantes.

Luc : Patrick ??

Patrick : Hmmmoui ?

Luc : Tu étais en train de t'endormir, tiens je t'ai apporté du café.

Patrick, souriant : Merci.

Luc : Tu sais s'il y a du nouveau ?

Patrick : Rien sur Enid, ni sur Mercredi...quant à Vincent, il n'a pas l'air décidé à se réveiller...

Luc : Gomez me harcèle pour que j'aille à Jéricho, on ne va pas pouvoir rester plantés là éternellement...

Patrick : Je sais, il perd patience. Et je sais aussi que nous devons faire ce qu'il dit, mais je ne peux pas abandonner Vincent.

Luc : C'est lui qui t'a recruté c'est ça ?

Patrick : Oui, il m'a sorti d'une situation peu enviable, je lui dois beaucoup. Il est en danger seul ici.

Luc : Tu te sentirais de rester seul à le protéger pendant que je me rendrais à Jéricho ?

Patrick : Je vais être honnête, non...

Luc : Alors je vais rester, jusqu'à ce que Gom...

Patrick, le coupant : Ou alors tu restes seul.

Luc : Quoi ?

Patrick : Je ne sais pas me battre, ou très peu. Je ne sers à rien comme garde du corps. Mais je peux me rendre à Jéricho. Gomez a raison, on ne peut pas tous rester immobiles ici. Je te laisse le protéger, tiens moi au courant de tout.

Luc : Compte sur moi.

Patrick : Le mieux serait que je rejoigne Enid, tu sais où elle est ?

Luc : Non, je n'en sais pas plus que toi.

Patrick : Tu n'as pas une appli ou je ne sais pas quoi pour la tracer ?

Luc, surpris : Euh...non, je pense qu'elle n'apprécierait pas trop. Va à Jéricho et demande au shériff.

Patrick : Génial. Je m'y rends tout de suite, ouvre l'œil.

Luc : Sois sans crainte, je serai plus efficace que toi !

Patrick : Tu fanfaronneras moins dans 48h, gamin !

Luc : 48 ???

Patrick : Et oui ! Ne le laisse JAMAIS seul !

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Haut-parleur : DERNIER APPEL POUR LE VOL A DESTINATION DE NEW YORK ! FERMETURE DES PORTES DANS 5 MINUTES !

Aaron commença à paniquer, il se trouvait juste devant la porte d'embarquement de l'aéroport, scrutant les environs à la recherche de Mercredi et Tyler, mais toujours rien.

Agent : Monsieur ? Nous allons fermer les portes, souhaitez-vous monter ?

Aaron : Encore une petite minute, s'il vous plaît...

Après un rapide coup d'œil, il souffla, résigné, et se tourna vers l'agent d'embarquement, passeport et billet en main.

Tyler : Attendez !!!

Mercredi+TylerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant