Mercredi+Tyler

Chapitre 19

Tyler : Laurel Gates ?? Mais...tu l'as tuée !

Mercredi : En effet...

Tyler : Tu es sûre qu'elle est bien morte ?

Mercredi : J'avais vérifié. Mais elle ne l'est visiblement plus.

Tyler : Qu'est-ce tu as vu exactement ?

Mercredi : Laurel dans une voiture, roulant vers Black Island. Elle n'était pas seule mais je n'ai pas vu avec qui. En tous cas elle arrive.

Tyler commença à paniquer.

Tyler : Mais comment je vais faire ??

Mercredi : Calme toi. On va se préparer pour l'accueillir comme il se doit.

Tyler : Je ne veux pas qu'elle te fasse du mal...et j'ai peur de te refaire du mal moi-même...

Mercredi : Tu m'as eue une fois, ça ne se reproduira pas.

Tyler, rigolant nerveusement : Ah c'est...rassurant.

Mercredi : Tu ne me feras aucun mal, j'en suis sûre.

Tyler : Comment peux-tu l'être ? On ne comprend pas comment fonctionne le Hyde !

Mercredi : J'ai l'impression que plus on est proches mieux c'est. Tu arriveras à le contrôler et tu ne me feras aucun mal. J'en suis convaincue.

Tyler : J'ai peur de ce que va réveiller en moi le fait de la revoir...

Mercredi : Oh ça va être un véritable supplice, veinard.

Tyler : Je n'aime pas ça moi !

Mercredi : Tu devras pourtant faire avec.

Tyler : Quand va-t-elle arriver ?

Mercredi : Tu crois que mes visions me donnent un calendrier du futur avec tous les évènements et leurs horaires ?

Tyler : J'ai peur !

Mercredi : CALME TOI.

Elle se leva et ressortit de la chambre. Il fallait qu'elle réfléchisse et Tyler paniqué à côté ne l'aidait pas.

Elle arriva dans le salon, se posa sur la table et se mit à réfléchir pour mettre au point un plan de bataille.

Mercredi : Il n'y a pas 50 façons de la vaincre. Il faut que Tyler soit de mon côté.

Elle tendit l'oreille et l'entendit sangloter.

Mercredi : Mais pour ça, il faut qu'il se sente bien avec moi...Il va donc falloir que je le...rassure...

Elle remonta les escaliers et entra dans sa chambre.

Mercredi : Tyler ?

Tyler : Quoi ?

Mercredi : Ne t'en fais pas, ça va bien se passer.

Tyler : J'aimerais avoir ton optimisme.

Mercredi : Ce n'est pas de l'optimisme, mais du calcul. Regarde ce qu'il s'est passé dans la crypte, tu t'en es pris à elle. Regarde ce qu'il s'est passé dans la forêt. Tu peux te contrôler et ensemble on la vaincra.

Tyler : J'ai aussi failli te tuer...

Mercredi : J'ai survécu.

Tyler la regarda et se mis à sourire.

Tyler : C'est ma réplique ça !

Mercredi : Et tout comme tu n'as jamais été en danger ce jour-là, crois moi, je ne le serai pas quand elle viendra.

Tyler : Depuis quand tu es douée pour réconforter les gens ?

Mercredi : Je suppose que je suis plus inspirée avec toi...

Il se leva et s'avança vers elle.

Tyler : Ah oui ?

Mercredi s'avança vers lui et l'embrassa. Il suivit et approfondit le baiser.

D'un coup, elle le repoussa presque violemment.

Mercredi, dégoûtée : Qu'est-ce que tu fais ?

Tyler : Oh, tu n'aimes pas ?

Mercredi : Pourquoi avoir fait ça ?

Tyler : Ça s'appelle un french kiss.

Mercredi : Les français ont d'étranges manières de s'embrasser...

Tyler : J'en déduis que tu ne veux pas essayer ?

Mercredi : Très peu pour moi en effet. Quelle sensation étrange.

Tyler : A ce point !

Il la regarda, elle était assez mal à l'aise mais surtout très différente de la Mercredi qu'il connaissait habituellement. Dans ces moments là, elle se dévoilait vraiment.

Tyler : Tu es magnifique tu sais ?

Mercredi, rougissant : Merci.

Il s'assit sur le lit, lui pris les mains et l'attira vers lui.

Elle s'assit à côté de lui et recommença à l'embrasser. Elle n'était plus elle-même dans ces moments là, et elle détestait tout ces sentiments qu'elle pouvait avoir. Mais toutes ces sensations quand elle regardait Tyler ou quand ils s'embrassaient, elle devait bien avouer que c'était plus qu'agréable.

A mesure que leurs baisers devenaient de plus en plus intenses, Tyler commença à descendre ses mains.

Il atteignit les boutons du haut de sa veste et commença à les défaire. Arrivé en bas il lui retira complètement et fut surpris qu'elle se laisse faire. Il en profita pour retirer sa propre veste.

Elle n'avait plus qu'un t-shirt noir qu'il n'avait jamais vu. Il avait peur de sa réaction mais leurs baisers de plus en plus chauds le rendaient dingue. Il attrapa le bas de son t-shirt et remarqua qu'elle ne bougeait pas, il décida alors de décoller ses lèvres des siennes et de lui retirer.

Il voulut reprendre juste après mais elle eut un mouvement de recul. La fin du contact entre leurs lèvres l'avait comme « réveillée ». Elle se regarda et se rendit compte qu'elle se retrouvait en soutif face à lui.

Rouge de honte, elle prit son t-shirt et sa veste et sortit en vitesse.

Tyler : Mercredi ! Attends !

Elle dévala les escaliers et commença à attraper son t-shirt pour le mettre avant de sortir prendre l'air.

Morticia : Mercredi ?

Elle s'arrêta net au milieu du salon, réalisa que sa mère venait de la voir en soutif, finit d'enfiler son t-shirt et se retourna, toujours plus rouge.

Mercredi : Mère ! Que me vaut ce déplaisir ?

Morticia arborait un grand sourire.

Morticia : Ça avance bien avec Tyler visiblement !

Elle n'avait jamais été aussi gênée de sa vie, elle se précipita à l'extérieur et s'éloigna autant que possible de la maison.

Tyler descendit les escaliers à son tour et tomba sur Morticia.

Tyler : Excusez-moi madame, sauriez-vous où est allée Mercredi ?

Morticia : Elle est sortie en courant. Ne t'en fais pas elle reviendra, je la connais. Elle a eu trop d'émotions d'un coup. Et je ne t'apprends rien en te disant qu'elle ne gère pas très bien les émotions...

Tyler : C'est ma faute...

Morticia : Non, absolument pas ! Elle a pris peur, mais tu n'as rien fait de mal. Il faut t'attendre à ce que ça arrive...elle évolue mais ça reste Mercredi, tu dois l'accepter.

Tyler : Oui vous avez raison. J'attendrai le temps qu'il faudra...

Morticia : Ne reste pas là tout seul voyons ! Viens avec nous ! J'étais passée chercher de l'eau. Nous participons à un concours de château de sable ! Tu pourrais nous être utile !

Tyler : J'imagine que ce n'est pas un concours...ordinaire ?

Morticia sourit.

Morticia : Où serait l'intérêt ?