BONUS ❥ ❥ ❥ rock me. (NSFW)

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— Tais toi, murmure-t-il avant de se pencher pour m'embrasser, le sourire aux lèvres, visiblement soudainement plus confiant.
Je pousse un long soupir de contentement en sentant ses lèvres glisser de mon menton à ma gorge, son souffle chaud heurtant ma peau. Mes mains remontent lentement dans sa nuque et je dois me mordre la lèvre pour ne pas geindre bruyamment sous les agréables tortures que Harry fait subir à mon cou, mêlant à ses lents baisers sa langue ainsi que ses dents.

Ses mains glissent lentement le long de ma poitrine, redessinant du bout de ses doigts les courbes de mes côtes, puis de mes hanches, avant de se saisir de ces dernières et langoureusement onduler son bassin au-dessus du mien, créant cette délicieuse friction qui me fait brusquement frémir. Il remonte ses lèvres au niveau des miennes et nous partageons tout de suite un baiser passionné, mêlant nos souffles, partageant nos soupirs, plus chauds les uns que les autres. Je saisis de sa lèvre inférieure entre les miennes de manière à la suçoter avant de l'attraper entre mes dents et tirer doucement dessus, remontant au même moment mes jambes de part et d'autre du corps de Harry, le faisant par ailleurs grogner contre mon visage.

Au fur et à mesure, nos baisers deviennent de plus en plus fougueux, presque furieux, tout comme nos mouvements de hanches qui s'accordent parfaitement désormais, étant presque trop intenses pour en supporter davantage. Il reste bien trop de tissu entre nous et mon envie pour Harry est ardente. Sa respiration est forte dans mes oreilles, ses mains incroyablement baladeuses, expertes, m'arrachant de nombreux frissons et plaintes, peu importe où elles passent, ce qu'elles caressent ou touchent.

Je tire sur le nœud qui retient la serviette de bouclé autour de sa taille, ce qui soudainement le fait réagir.

— Une seconde, murmure-t-il avant de se lever et partir complètement nu dans la salle de bain.

Je retire sa serviette qui recouvre mes cuisses et la dépose au sol avant de me glisser sous les draps de son lit, attendant patiemment qu'il daigne revenir. Je suis affreusement nerveuse. Après quelques secondes, il revient en brandissant un petit emballage métallique carré entre son index et son majeur, un sourire pendu aux lèvres. Il se couche rapidement près de moi et glisse directement une main sur mon ventre avant d'embrasser mon épaule tendrement. Je tourne la tête pour le regarder et croise son regard.

— Reviens, souffle-t-il en m'attirant par la taille pour me faire grimper à califourchon sur ses cuisses.

Il est complètement nu entre nous. Nu et affreusement dur. Il glisse l'une de ses mains dans mon dos pour dégrafer mon soutient-gorge, tout en embrassant mes clavicules du bout de ses lèvres. Je ferme les yeux en sentant sa bouche descendre plus bas vers ma poitrine, alors que ses doigts s'occupent de faire lentement glisser les bretelles de mon sous-vêtement, le long de mes bras pour finalement me débarrasser de ce morceau de vêtement encombrant, qu'il balance à travers la pièce. Je déglutis en ne sentant plus aucun mouvement de sa part et ouvre péniblement les paupières pour baisser les yeux vers lui. Il fixe mes seins et à cet instant, je ne sais pas trop si je dois me sentir mal à l'aise ou flatté par l'expression figée sur son visage.

— Harry...
— T'es belle, souffle-t-il en observant chaque parcelle de ma peau avant de lever les yeux vers moi, disposant toujours de cette expression à mi-chemin entre ce que je suppose être l'étonnement et l'admiration.

Je m'empare de ses mains avant de les déposer sur mon buste et me penche pour embrasser sa joue et murmurer contre celle-ci un faible "touche moi". C'est tout ce qu'il lui faut pour commencer à masser agréablement ma poitrine, attachant une nouvelle fois ses lèvres à mon cou, mes clavicules et mes épaules. Je m'empare du préservatif, abandonné là, près de nous et m'occupe de le sortir de son emballage pour le dérouler habillement autour du sexe du bouclé, qui au contact de mes doigts sur son membre gémit contre la peau chaude et laiteuse de mon cou, meurtrie par ses morsures.

Je ris un peu en me retrouvant soudainement plaquée contre le matelas, le laissant me surplomber une fois encore. Je penche quelque peu la tête, lui laissant davantage d'espace alors qu'il continue d'embrasser ma gorge. Après une poignée de secondes il se stoppe finalement et se redresse pour mettre son visage à la hauteur du mien, maintenant parfaitement placé entre mes jambes. Il caresse mon visage du revers de sa main en souriant légèrement, faisant battre des ailes, les papillons au creux de mon estomac. Je suis étonnée qu'il soit si doux avec moi. A travers la noirceur de son regard, je peux percevoir une once de je ne sais quoi qui me tord le ventre, le genre de lueur qui me plait de voir dans ses iris quand son regard est rivé sur moi. Il me regarde vraiment. Il me désire. C'est la meilleure sensation du monde.

Je compte à ses yeux.

Il brise notre contact visuel après un moment pour tirer sur les extrémités de mon shorty et le retirer avec délicatesse, faisant courir le bout de ses doigts le long de mes jambes. Une fois débarrassée de l'intégralité de mes vêtements, complètement livrée à Harry, je pousse un léger soupir en sentant son corps brûlant se coller au mien. Je glisse mes mains sur ses épaules musclés en caressant ses mollets appuyés contre le matelas à l'aide de mes pieds.

— Prête? demande-t-il, la voix tremblante, probablement parce que c'est ce qu'on dit quand on couche avec une personne pour la première fois, parce que c'est de coutume, ou certainement parce que ça l'importe réellement de savoir si je suis prête ou non.

Je hoche la tête et le dévisage en mâchouillant nerveusement l'intérieur de ma joue. Harry mord dans sa lèvre et guide lentement la tête de son érection vers mon antre, appuyant légèrement dessus. Je ferme les yeux en le sentant me pénétrer avec cette incroyable douceur. Je resserre mes mains autour de ses épaules sous l'intrusion, enfonçant par la même occasion mes ongles courts dans sa peau et ouvrant la bouche plus largement, aspirant désespérément l'air qui semble se raréfier au fur et à mesure que le bouclé progresse en moi. Lorsque son aine percute finalement l'intérieur de mes cuisses, Harry s'immobilise en moi durant de nombreuses secondes, me laissant le temps de m'ajuster autour de son sexe imposant.

Je souffle doucement avant de lever les yeux vers lui et croise son regard, déjà posé sur moi. J'humidifie mes lèvres en détaillant l'expression exquise qui tord les traits purs de son visage.

Je lie mes mains dans sa nuque et ferme les yeux de nouveau en sentant Harry se retirer presque totalement de moi, ne laissant logé dans mon vagin que le prépuce de sa virilité, avant de toujours précautionneusement s'immiscer en moi et petit à petit adopter un rythme régulier, accompagnés de soupirs et grognements de plaisir.

L'une de ses mains remonte de mes hanches à ma poitrine, qu'il se reprend à caresser, me poussant à me cambrer sous le bien être que ses attouchements et ses coups de bassins me procurent. Je croise mes chevilles dans son bas dos et fais en sorte d'accompagner ses allés et venus, de manière à ce que ce soit bon pour lui, comme ça l'est pour moi. Je lui vole un baiser avant de murmurer contre sa bouche que j'ai besoin qu'il accélère. Ses mains quittent ma poitrine pour fermement tenir mes hanches avant d'adopter une allure plus frénétique, intensifiant considérablement ses mouvements, me faisant immédiatement soupirer plus fort. Je mords dans ma lèvre pour réprimer un gémissement quand Harry attache sa bouche à mon cou, la douceur de ses baisers, contrastant de manière exquise avec ses pénétrations toujours plus puissantes, enfonçant profondément ses pouces dans ma peau, de manière si forte que je suis certaine de retrouver des bleus à ces endroits demain matin.

Le rythme de nos bassins et la sensation que ce frottement répétitif provoque commencent à devenir vraiment bon pour tous les deux. Ses mains glissent dans mon bas dos, me faisant creuser ma chute de reins. Je repose mes pieds à plats sur le matelas, pour prendre appui, gardant tout de même les cuisses serrées autour de ses hanches, alors qu'il expérimente un nouvel angle, faisant naître une boule dans ma poitrine, le plaisir devenant tellement insoutenable, que c'en est presque douloureux. Je griffe ses omoplates avant de couvrir mon visage avec mes bras, sentant la boule dans ma cage thoracique, prête à exploser. Un, deux, trois coups de reins et là voilà qui rompt soudainement. Je pousse un bruyant gémissement, sentant cette chaleur familière se répandre dans mon corps, de la pointe de mes cheveux jusqu'au bout de mes orteils que je replis sous le plaisir, tout ça me faisant péniblement sangloter.

Harry s'empresse de retirer mes bras de mon visage avant de glisser ses doigts le long de mes avant-bras pour les placer entre mes phalanges et les entrelacer aux miens, plaquant presque brutalement mes mains contre le matelas, de part et d'autre de mon visage transpirant. Ne disposant plus que de cet appui, les coups de bassin du bouclé deviennent plus secs, et bien moins nombreux, faisant se soulever mon corps à chaque pénétration et faisant accessoirement cogner la tête de lit contre le mur.

Harry glisse son visage dans l'espace qui sépare nos mains enlacées et mon visage, gémissant ainsi tout droit dans mon oreille, ce qui à le don de m'exciter davantage. Ses doigts se crispent douloureusement autour des miens, je ne suis plus sûre qu'il sente sa force à présent, et tellement, que les jointures de mes phalanges blanchissent, le sang étant à présent incapable de circuler jusqu'à la pulpe de mes doigts. Nos peaux sont collantes l'une sous l'autre. Cela pourrait être désagréable, mais le plaisir est tellement replié loin au fond de moi que je suis incapable d'y penser. Harry et moi, faisons un. J'adore la manière dont il s'approprie complètement mon corps, la manière dont il me fait sienne, la manière dont il s'insinue toujours plus loin en moi pour me faire me sentir bien, pour me faire me sentir vivante.

Il se décale doucement et repose son front humide contre le mien, gémissant contre mon visage de manière tellement sensuelle que mon cœur déjà mis à l'épreuve, manque à quelques battements. "Frances", soupire-t-il entre nos deux têtes, avant de mordre fortement dans sa lèvre et donner un puissant coup de reins, qui nous fait gémir à l'unisson. Puis il répète l'action, à plusieurs reprises avant de se redresser et lâcher mes mains pour les reposer à leur place, sur mes hanches.

Je suis effroyablement proche de la délivrance et à en juger les tremblements et vas-et-viens frénétiques de Harry, il n'est pas loin non plus. Il glisse l'un de ses bras dans le creux de mon genoux de manière à remonter ma jambe, se plaçant le plus confortablement possible, tout en s'assurant que cette position ne me gêne pas et tout en poursuivant ses à-coups, il fait courir sa main libre le long de mon bas ventre avant d'effleurer ce petit bouton de chair affreusement sensible, mon clitoris, ce qui me vaut de douloureusement me resserrer autour de lui. Il pousse un râle rauque sur le coup avant de commencer à masser la petite masse de chair rose, imitant l'allure de ses mouvements, me faisant complètement perdre la tête.

J'agrippe les draps qui se trouvent sous mes doigts, en sentant l'atmosphère tout autour de nous devenir plus intense. Ma respiration est entrecoupée de gémissements toujours plus important, emplissant le silence de la pièce et il ne me faut que quelques secondes avant que l'intégralité de mon corps ne se cambre, que le moindre de mes muscles ne se contracte et avant qu'un long et puissant gémissement ne dépasse la barrière de mes lèvres, alors que Harry poursuit ses gestes jusqu'à ce que je sois complètement venue, lui-même incroyablement proche. Il ne lui faut que quelques mouvements de plus pour jouir dans le petit morceau de latex, laissant échapper un long grognement rauque et grave du fond de sa gorge ainsi qu'un doux gémissement dans lequel il inclut mon prénom.

Il ralentit progressivement avant de finalement se stopper, restant une poignée de secondes en moi avant que ça ne devienne inconfortable pour paresseusement se laisser retomber sur le matelas près de moi, dans un long soupir de contentement. Nous restons silencieux pendant de nombreuses secondes de manière à reprendre nos souffles et aussi réaliser ce qui vient tout juste de se passer. Après un moment passé à fixer le plafond, je tourne la tête pour tomber sur le regard de Harry qui me fixe déjà. Lorsque nos regards se perdent dans l'autre, le sourire de Harry s'agrandit.

— Bordel, dit-il dans un soupir en glissant son visage au creux de son coude, ce qui nous fait rire tous les deux. Je crois que j'ai salement le béguin pour ton vagin, Frances.
— Oh mon Dieu, tais toi, je réponds en explosant littéralement de rire.

Il rit davantage avant de me grimper dessus pour m'embrasser langoureusement. C'est étrange, c'est comme si Harry et moi étions ensemble depuis des années, comme si on avait déjà fait l'amour avant. C'est incroyablement naturel, horriblement bon. Confortable. Je le repousse après un moment, pointant son sexe du doigt, un sourire pendu aux lèvres.

— Tu devrais retirer ça.
— C'est vrai...

Il embrasse mon front avant de se lever pour se diriger dans la salle de bain en sifflotant, marchant fièrement. Je pouffe de rire en restant allongée, remontant la couverture sur moi, ayant soudainement froid. Harry a de belles fesses.

Que va-t-il se passer entre nous maintenant? Maintenant que ce n'est plus qu'un simple baiser dans la buanderie. Maintenant que c'est du sexe. Maintenant qu'il me regarde avec cette lueur spéciale dans ses yeux... Il revient de la salle de bain en courant presque et se jette tellement maladroitement sur le lit qu'il glisse de celui-ci et en voulant s'empêcher de tomber, il se retient aux draps dans lesquels je suis enroulée, ce qui fait que nous tombons tous les deux par terre. J'explose de rire en me retrouvant sur lui au sol, encore nue, coincée dans les draps qui m'entourent.

— Tu t'es pas fais mal?
— Non, idiot.

Il repousse délicatement les cheveux de mon visage et je ne saurais décrire à quel point il semble parfait à cet instant. Son front transpirant contre lequel sont collées quelques boucles, ses joues rosies à cause de nos ébats passés et son regard brillant qui me dévisage comme si j'étais la plus belle chose sur Terre. Il inverse nos positions, me surplombant de nouveau, à croire qu'il n'aime pas être en dessous, avant de glisser l'une de ses mains à l'intérieur de l'une de mes cuisses, la faisant lentement remonter.

— J'en ai pas fini avec toi, Williams.

Je suis incapable de répondre, ses doigts glissant toujours plus haut, vers mon intimité. Et c'est sur ses mots qu'il descend sur mon corps pour embrasser mon ventre. Je mords dans ma lèvre en le sentant doucement écarter mes cuisses pour se placer entre elles, léchant agréablement la peau de mes hanches avant de l'aspirer entre ses lèvres pour y laisser de nouvelles marques. La tension monte de nouveau et je passe ma main sur mon visage en pensant à la suite. Ses lèvres glissent toujours plus bas, évitant soigneusement la partie de mon corps la plus brûlante de désir et avide de sa bouche. Je grogne de frustration en déglutissant péniblement, sa bouche dégringolant dès à présent le long de l'une de mes cuisses.

— Harry, s'il te plait, putain...

Lorsque je sens finalement sa langue écarter mes lèvres vulvaires, la sensation est tellement intense que je ne peux m'empêcher de gémir bruyamment, agrippant ses cheveux épais sur le coup. J'arque mon corps en penchant la tête en arrière en santant le muscle buccal du bouclé glisser de l'ouverture de mon vagin jusqu'à mon clitoris, me faisant violemment frémir. Mon corps devient de nouveau incroyablement brûlant sous la bouche de Harry qui dépose des baisers papillons le long de mon intimité avant d'aspirer mon petit bouton de chair entre ses lèvres, me faisant totalement perdre pied. Ma poigne sur ses boucles se fait plus importante, lorsqu'il raidit sa langue pour l'introduire dans mon antre, bougeant doucement sa tête d'avant en arrière de manière à la faire aller et venir le long de la partie la plus privée de mon anatomie.

Ses doigts remplacent bien vite sa langue qui s'active de nouveau autour de mon clitoris. Après de nombreuses minutes, les mouvements circulaires de ses doigts et les cercles qu'exerce son organe charnu autour de cette partie si sensible de mon corps, suffisent à rapidement me rapprocher de l'orgasme. A ce stade de l'action, je ne suis plus qu'une épave pantelante sur la moquette de sa chambre, gémissante et transpirante sous le plaisir que sa bouche me fait ressentir. Et alors que l'index et le majeur de Harry profondément glissés en moi effleurent de manière totalement inattendue ce fameux point érogène, je finis par contracter mon ventre, puis mes jambes autour du visage du bouclé de manière totalement incontrôlée, avant de pousser un long cri de plaisir, incluant son prénom à plusieurs reprises. Complètement essoufflée et soudainement affreusement détendue par l'éclair de plaisir qui vient de me traverser, je regarde Harry se redresser en souriant, visiblement fier de lui.

— Ne me regarde pas comme ça.
— T'es bruyante, Frances.
— A qui la faute, bordel. T'es vraiment...
— Oui?
— Peu importe...

Il embrasse mes clavicules avant de saisir ma main pour qu'on se relève.

— J'aurais bien envie de prendre une douche.
— Une douche?
— Oui, une douche dans laquelle tu me frottes doucement le dos avec la rose de bain. Et dans laquelle on s'embrasse sous le jet d'eau brûlante.
— Bon plan.

Il m'attire dans la salle de bain et après avoir réglé l'eau, il me pousse à l'intérieur de la cabine de douche. Mes jambes tremblent encore à cause de mon précédent orgasme et avec l'eau chaude qui coule sur mes épaules, j'ai l'impression que je vais m'écrouler. Je glisse mes bras autour de son cou et frissonne en sentant ses mains se poser sur mes hanches pour les caresser du bout de ses pouces. Il me fixe longuement, suivant les gouttes d'eau qui perlent le long de mes joues du bout de ses doigts avec une moue adorable. Je crois que je suis en train de tomber trop fort pour lui.Je me mets sur la pointe des pieds pour embrasser le bout de son nez, ses lèvres puis son menton avant de m'emparer de la rose de bain et la bouteille de gel douche qui l'assiste.

Mes désirs sont désordreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant