Chapitre 15

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Georg : Putain la blague ! Tout est complet... S'exclama-t'il en consultant les hôtels dans les environs.

Gustav : C'était sûr. Merci qui ? Merci Tom.

Tom : Oui roh ça va ! On a passé une bonne soirée quand même au moins.

Gustav : Parle pour toi.

Tom : Aigri.

Gustav : En attendant on est à la rue alors je pense que j'ai le droit d'être aigri.

Tom répondit par un silence, il avait visiblement compris qu'il avait tord.

Je décidai de sortir moi aussi mon téléphone et de consulter un site de tourisme afin de chercher ou dormir.

Abby : OH ! J'ai trouvé quelque chose ! Mais par contre c'est un truc tout pourri noté une étoile... Ça fait pas envie ! Grimaçai-je en regardant les images.

Georg : On s'en fout ! C'est parfait.

Gustav : Ah super, je commençais vraiment  a croire qu'on allait finir par dormir dans les poubelles.

Bill : Trop bien ! Il y a une adresse ?

Abby : Alors... oui ! Et c'est pas trop loin ça va. À une petite dizaine de minutes de marche.

Tout le monde était soulagé et les tensions commençaient à s'apaiser.
Mon téléphone vibra dans ma main, indiquant que nous étions arrivés.

Confuse, je regardai tout autour de moi. Il n'y avait que de vieux bâtiments.
On aurait dit qu'ils étaient abandonnés.
Je m'orientai dans la direction que m'indiquait le GPS, et vis une petite pancarte poussiéreuse et rouillée accrochée à une façade.

« Gîte » lus-je en m'approchant.

Abby : Bon... Bah je crois que c'est là.

La façade était délavée et couverte de lierre marronnasse.
Les volets étaient en lambeaux, prêts à tomber au prochain coup de vent.
Un petit portail en bois moisi annonçait l'entrée de la maison.
La seule chose positive était la faible lumière luisant à travers la fenêtre, qui indiquait la présence de quelqu'un.

Bill : Je me demande si les poubelles c'est pas mieux au final.

Tom : Ça vaaaa, ça aurait pu être pire.

Gustav : Ah ouais ?! Comment ?! cracha-t'il.

Georg : Bon allez, on va pas rester ici jusqu'à demain matin. Renchérît-il déterminé en s'avançant devant la porte.

Il toqua sans hésiter, alors que nous nous tenions en recul par rapport à lui, pas très rassurés.
Nous attendîmes quelques secondes, en pensant que personne n'allait nous ouvrir.

Mais la porte s'ouvrît finalement, très lentement et en grinçant désagréablement.
Laissant apparaître une petite silhouette trapue et recourbée.

Georg : Bonsoir, c'est bien vous qui tenez le gîte ?

? : Bonsoir, oui c'est bien moi. Il y a de la place si ça vous intéresse. Entrez.

Sa voix semblait appartenir à une veille personne.

Nous entrâmes dans cette vieille bicoque, méfiants, toujours en suivant Georg.

Nous nous retrouvâmes dans une petite pièce
avec un bas plafond, seulement éclairée par un vieux lustre. 
Il y avait une table en bois ancien avec quatre chaises. La pièce n'était pas décorée, c'était comme si on avait posé les meubles au hasard sans se soucier de l'esthétique.
C'était froid et ça n'inspirait pas du tout confiance.

My Neighbourhood [1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant