My Neighbourhood [1]

Chapitre 39

Je fus réveillée par du bruit.
Quelqu'un tambourinait à la porte.

Tom : ALLEZZZ DEBOUT !!
Criait-il depuis le couloir.

Georg : Putain mais Tom on est dans un hôtel arrête de faire ça ! Lui fit-il remarquer.

J'ouvris les yeux péniblement, et remarquai que j'étais dans les bras de Bill, qui lui aussi essayait de se réveiller.

Je me frottais les yeux, et d'un coup je me rappelai que nous étions à Paris, que nous allions faire un concert ce soir, et que nous avions...
Une répétition.
Où il ne fallait absolument pas être en retard...
Elle avait lieu à dix heures et évidement il était neuf heures et demi.

Abby : Merde... BILL RÉVEILLE TOI ! On est en retard ! M'exclamai-je en sautant hors du lit.

Il grogna avant de prendre conscience de ce que je lui avais, dit quelques secondes plus tard.
Il se leva et alla se preparer.
Je fis la même chose à la vitesse de l'éclair.

Nous prîmes nos affaires rapidement, avant de rejoindre les autres en courant.

Ils nous attendaient impatiemment en bas des escaliers, et nous regardèrent désespérés quand nous arrivâmes.

Nous étions essoufflés, mais à l'heure ! Il était neuf heures quarante cinq alors nous avions pile le temps de nous rendre à la salle de répétition.

Le taxi nous attendait à l'extérieur, et nous chargeâmes le coffre des instruments et du reste du matériel.

Bill et moi en profitâmes pour nous maquiller en chemin, car nous n'avions évidement pas eu le temps.

Abby : Bill ? T'as un crayon noir s'il te plaît ? J'ai oublié le mien. Lui demandai-je en fouillant dans ma trousse.

Bill : Bien sûr, tiens.
Me dit-il en m'en tendant un.

Gustav : Vous êtes vraiment des boulets vous deux. On a failli être en retard...
Soupira-t'il.

Georg : Pourtant vous saviez bien que c'était à dix heures ! Vous avez pas entendu votre réveil  ou quoi ?
Dit-il en pouffant de rire.

Abby : On n'en a pas mis.
Lâchai-je en appliquant mon fard à paupière tant bien que mal à cause des secousses de la voiture.

Bill : On a oublié.
Continua-t'il en finissant de mettre son fard à paupières.

Tom : Bah oui, vous étiez trop occupés. Rajouta-t'il en riant, avec un ton pleins d'allusions.

Bill : La ferme Tom.
Cracha-t'il agacé pendant que je montrais mon majeur à son jumeau.

Georg et Gustav ne purent s'empêcher de rigoler dans leur coin. Je soupirai longuement.

Nous arrivâmes finalement quelques minutes plus tard.
Nous récupérâmes nos affaires dans le coffre, en saluant le chauffeur.
Je regardai ma montre : 10h00.
Parfait !

Nous étions en fait devant notre salle de concert. La salle de répétition devait se trouver ici aussi.

Une jolie jeune femme souriante nous accueillit chaleureusement.
Il y avait même des assistants pour porter nos affaires à notre place.