My Neighbourhood [1]

Chapitre 45

TW ‼️ :

- Ce chapitre parle du sujet des att0uch3m3nts, qui peut être sensible pour certains/nes.

J'indiquerai le début de la scène avec un :
« ⚠️ » , afin que les personnes ne souhaitant pas lire ce passage puissent le passer.

Tout mon soutient aux personnes ayant vécu ce genre de choses, prenez soin de vous ! 💓

Bonne lecture ! 🫶🏻

________________________________

Je me retournai, et vis une silhouette masculine assise à côté de moi.

L'homme portait une capuche sur sa tête, et tenait une cigarette dans sa main.
Je pouvais deviner les courbes de son visage, grâce à la lumière venant de la boîte de nuit.
Il semblait un peu plus âgé que moi, il devait avoir la vingtaine.

Abby : Oui, enfin je ne fume pas habituellement, mais je suis venue ici pour être au calme.
Répondis-je en prenant une nouvelle taffe de ma cigarette.

« Ah ouais ? Moi aussi. » Ajouta-t'il.

Je ne répondis rien, je n'avais pas vraiment envie de faire la conversation à quelqu'un maintenant.
Alors je me contentais de continuer de fumer en regardant les étoiles dans le ciel.

« C'est quoi ton prénom ? »
Me demanda-t'il en relançant la discussion.

Abby : Abby.
Répondis-je rapidement.

« Joli prénom. Comme toi, t'es magnifique. » Continua-t'il en se rapprochant de moi.

Abby : Merci, c'est gentil.

Je ne le sentais pas, ce mec.
Alors j'essayais d'être la plus froide possible pour qu'il me lâche. Mais cela ne l'arrêtait pas.

« Dis moi, tu serais pas intéressée pour venir chez moi, ma jolie ? J'habite pas loin, et on y sera au calme. » Insista-t'il.

Abby : Non merci, j'attends mes amis qui sont à l'intérieur.
Dis-je sèchement en commençant à me relever.

« Oh allez quoi ! Fais pas la meuf chiante, Abby. Je suis sûr que t'es pas comme ça. » S'obstina-t'il en appuyant fort sur mon épaule, pour que je reste assise.

Je n'osais plus bouger.

C'était hors de question qu'il me ramène chez lui, mais qui sait ce qu'il pourrait faire pour que je lui obéisse ? Il avait l'air drogué, en plus.

⚠️ [Début la scène]

Il commença à se coller à moi en posant sa main sur ma cuisse, puis remonta de plus en plus haut.
Je me crispai.

Puis il posa sa deuxième main sur ma poitrine.
Je grimaçai, dégoûtée.

Abby : Dégage.
Crachai-je agressivement.

« Nan, j'crois pas. » Ricana-t'il.

Abby : BORDEL MAIS DÉGAGE !
Criai-je cette fois.

Je frappais ses mains dégoûtantes pour qu'elles  me laissent tranquille, et je me relevai, prête à courir.

Mais il m'attrapa le poignet violemment.

Abby : LÂCHE-MOI PUTAIN, FOUS MOI LA PAIX !
Lui hurlai-je en me débattant.

Mais il ne me lâcha pas, et me regardait en souriant.
Comme si ce porc prenait plaisir à me voir souffrir.